Le prix du baril de pétrole a dépassé les 90 dollars après des rapports anonymes des services de renseignement américain.
Source : RT, le 10 avril 2024
Traduction : lecridespeuples.fr (Substack)
Les représailles iraniennes promises à la suite de l’attaque israélienne contre le consulat de Téhéran à Damas sont probables dans les 24 à 48 heures à venir, ont déclaré mercredi des responsables américains anonymes à Bloomberg.
Deux généraux de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont été tués lors de la frappe aérienne israélienne du 1er avril, qui ont visé pour la première fois une mission diplomatique bénéficiant d’une protection internationale.
On s’attendait généralement à ce que l’Iran s’abstienne de représailles jusqu’à la fin du mois sacré musulman du Ramadan. Mercredi, alors que les musulmans célébraient la fête de l’Aïd el-Fitr, le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu’Israël « doit être et sera puni » pour ce qu’il a fait.
« D’importantes frappes de missiles ou de drones sont désormais imminentes », a rapporté Bloomberg, citant des « personnes familières avec » les rapports des services de renseignement israéliens, américains et alliés. Ces frappes seront probablement menées directement par l’Iran ou par ses alliés tels que le Hezbollah, basé au Liban, ont indiqué les sources anonymes.
Note du Cri des Peuples : L’hypothèse que l’Iran ne frappe pas Israël directement et de manière assumée est absurde, mais vise à perpétrer le mythe selon lequel la Résistance libanaise est un outil entre les mains de Téhéran.
Les États-Unis aident Israël à planifier et à partager les évaluations des services de renseignement, ont indiqué les sources. Israël attendrait l’attaque iranienne avant de lancer une offensive terrestre contre la ville de Rafah, à Gaza.
Le ministre israélien des affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré mercredi que les forces israéliennes répondraient en nature si l’attaque contre Israël provenait du territoire iranien. Plusieurs médias ont rapporté mardi qu’Israël se préparait à cibler les installations nucléaires iraniennes.
Les États-Unis ont publiquement promis à Israël de le soutenir en cas d’attaque iranienne, notamment en l’aidant à abattre des missiles. Washington aurait également évoqué l’idée de participer à d’éventuelles contre-attaques israéliennes.
« Nous n’excluons pas de lancer des frappes de représailles conjointes avec Israël s’il est attaqué par l’Iran ou ses agents », a déclaré un fonctionnaire américain anonyme à Al Jazeera Arabic.
Note du Cri des Peuples : Ce bluff est puéril. Lorsqu’ l’Iran a directement frappé la base américaine d’Al-Assad en Irak, en guise de première riposte à l’assassinat de Qassem Soleimani, les Etats-Unis ont avalé la couleuvre et n’ont pas mis les menaces du très-belliciste Trump à exécution, sachant bien que leurs victimes se compteraient en milliers pour le moins en cas de guerre régionale. Voir Un an après les frappes de l’Iran contre la base américaine d’al-Assad, le traumatisme persiste
Entre-temps, Lufthansa a annoncé qu’elle suspendait ses vols à destination et en provenance de Téhéran « en raison de la situation actuelle au Moyen-Orient ». Les vols pourraient reprendre après le 11 avril, a déclaré la compagnie nationale allemande mercredi. Les rumeurs selon lesquelles l’espace aérien au-dessus de la province iranienne du Khuzestan, à la frontière sud-ouest de l’Irak, a été fermé n’ont pas pu être confirmées de manière indépendante.
Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) ont annulé tous les congés et commencé à brouiller les signaux GPS, en prévision d’éventuelles représailles iraniennes. Les rumeurs concernant l’imminence d’une attaque iranienne ont également fait grimper le prix du pétrole sur les marchés à terme, le baril de Brent s’échangeant à plus de 90 dollars.
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