Les secrets de l’ivermectine

Les secrets de l’ivermectine

Par Patrick Ledrappier

En arrière-plan : cultures de bactéries « Streptomyces avermitilis »
L’édito politique de Libre Consentement Éclairé

L’ivermectine : nouvelle panacée ?

L’ivermectine n’en finit pas de délivrer d’incroyables capacités thérapeutiques et, surtout, si l’on en croit un article publié dans The Epoch Times, d’incroyables espoirs thérapeutiques.

   Publié le 21 mars 2024, l’article a pour titre : « Ivermectin Could Be a ‘Powerful Drug’ for Fighting Cancer, Here’s Why » (« L’ivermectine pourrait être un ‘médicament puissant’ pour lutter contre le cancer, voici pourquoi »).

  Profitant de cette publication, dans une série d’articles à venir, Patrick Ledrappier fait le point sur ces découvertes et sur ce médicament dont il considère qu’il doit intégrer notre armoire à pharmacie et notre trousse de secours, au même titre que l’« Artemisia annua » ou que l’hydroxychloroquine et plusieurs antibiotiques.

Au sujet de l’Artemisia annua, qui est appelée en pharmacopée chinoise « Chinghao » lorsque l’on parle de la plante entière, et « Chinghao » lorsque l’on parle de ses parties supérieures, c’est un ingrédient majeur de la pharmacopée chinoise.

   L’Artemisia annua est principalement connue pour sa fonction anti-« Plasmodium » (le Plasmodium est le parasite à l’origine du paludisme, il est transmis à l’homme par la piqûre des moustiques anophèles).

   Lisa Li

   Éditrice

≈ ≈ ≈

I. Qu’est-ce que l’ivermectine ?

   À l’origine, l’ivermectine est un médicament antiparasitaire qui a révolutionné le traitement de certaines maladies parasitaires chez les humains et les animaux (d’où les références aux vaches et aux chevaux qui ont été utilisées par la FDA pour inciter le public à ne pas en consommer pour se protéger du « C19 »).

   Avant la fausse pandémie de « C19 », chez les humains, elle était surtout utilisée pour traiter l’onchocercose (cécité des rivières), la strongyloïdose intestinale et la gale.

   C’est le médicament le plus connu de la classe de médicaments dite des « avermectines ».

   Les avermectines sont des antiparasitaires puissants, utilisés pour traiter les infections parasitaires chez les humains et les animaux (techniquement, ils se lient aux « canaux chlorure » des parasites, ce qui provoque chez eux une paralysie et la mort).

   Dans cette classe de médicaments, on trouve, outre l’ivermectine, la « selamectine », la « doramectine », l’« éprinomectine » et l’« abamectine », qui sont principalement utilisés en médecine vétérinaire et en agriculture, comme avec l’abamectine qui est également un insecticide.

Découverte des avermectines et de l’ivermectine

   C’est en 1975 que les avermectines ont été découvertes par le microbiologiste japonais Satoshi Ōmura (né le 12 juillet 1935) dont l’équipe a isolé plusieurs souches de bactéries du sol (présentes dans les sols : terre, mousse, feuilles mortes, etc.) efficaces contre des parasites de toute sorte.

   Parmi ces bactéries figurait la bactérie « Streptomyces avermitilis », et c’est le biochimiste irlandais William C. Campbell (né le 28 juin 1930) qui a développé chez Merck & Co. l’ivermectine.

   Avec la Chinoise Tu Yoyou, pour ses travaux sur l’Artemisia annua, Satoshi Ōmura et William C. Campbell ont reçu, pour leurs travaux sur l’ivermectine, le prix Nobel de physiologie (médecine) en 2015.

   Production de l’ivermectine

   L’ivermectine est produite à partir d’un processus de fermentation de la bactérie « Streptomyces avermitilis ».

   1. Isolation et culture de Streptomyces avermitilis

   Une souche de Streptomyces avermitilis est isolée et cultivée dans un milieu riche en nutriments pour favoriser la croissance bactérienne.

   2. Fermentation

   La bactérie est ensuite introduite dans des « fermenteurs », où elle est cultivée à grande échelle. Pendant la fermentation, la bactérie produit un ensemble de composés appelés « avermectines », dont l’ivermectine en est le principal.

3. Extraction et purification

   Après la phase de fermentation, l’ivermectine est extraite du milieu de culture et purifiée (élimination des impuretés) à l’aide de divers procédés chimiques et physiques (filtration, précipitation et chromatographie).

   4. Formulation

   Une fois purifiée, l’ivermectine est formulée sous différentes formes pharmaceutiques, telles que des comprimés, des pommades, ou des solutions injectables, en fonction de son utilisation prévue. Des excipients peuvent être ajoutés pour faciliter l’administration du médicament et améliorer son efficacité.

   La découverte et le développement de l’ivermectine, ainsi que son processus de fabrication, représentent un remarquable exemple de la façon dont les produits naturels peuvent être exploités pour développer des médicaments vitaux.

   Et il semblerait que dans le cas de l’ivermectine, son efficacité ne se limite pas au traitement   des maladies parasitaires ou des maladies associées au « C19 ».

   Vive la paix, vive la liberté thérapeutique et vive l’Artemisia annua et l’ivermectine !

Patrick Ledrappier

Président co-fondateur

Libre Consentement Éclairé

Source : Libre Consentement Éclairé

Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You