Houria Bouteldja, si on lui enlève son racisme anti-Blancs stupide (tous des colonisateurs et des violeurs), il lui arrive d’avoir des remarques judicieuses. Un jour, au cours d’un débat chez Taddeï, quand il était encore sur le SPA, la « Franco »-Algérienne avança que tous les sionistes n’étaient pas juifs. On ajoutera que tous les juifs ne sont pas sionistes, au sens où l’entend le combo Netanyahou-talmudistes.
Luc de Barochez, le rédac chef du Point, est un bon exemple de sionard non juif (non, ne tapez pas barochezjuif, barouchjuif, babouchfeuj sur Google, SVP).
Épinglé par Le Monde diplo dans un excellent article intitulé « Le journalisme français, un danger public », voici ce qu’il écrit le 18 janvier 2024 :
« Les résultats de l’armée israélienne sont tragiquement insuffisants pour arrêter les hostilités. Car que se passerait-il si Israël déposait les armes ? Avec ses otages, le Hamas aurait les moyens de le faire chanter pendant des années. Il continuerait à contrôler la bande de Gaza. Ses chefs seraient érigés en héros à travers le monde arabo-musulman. Vladimir Poutine et Xi Jinping se féliciteraient des atteintes portées aux intérêts occidentaux. L’Iran et ses milices supplétives au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban se sentiraient pousser des ailes. Les officines djihadistes, Daech en tête, seraient encouragées à reprendre leurs attentats, ne serait-ce que pour montrer qu’elles sont aussi capables que le Hamas d’infliger des coups mortels à leurs ennemis – au nombre desquels nous figurons. Est-ce vraiment cela que l’on souhaite ? »
No comment, passons au dingo suivant. On évite les paléodingos classiques que tout le monde connaît par cœur, et qui nous font bailler : Enthoven, Haziza, BHL, Finky, ça radote et ça décompense à plein tube. Le petit dernier de la tribu, qui prend le chemin des anciens, c’est Rudy rends l’argent ! Reichstadt. Jean-Dom lui a tiré l’oreille et fessé le popo :
La nouvelle porte-parole de Tsahal ?
Mais Rudy, qui ne touche pas trop au conflit IP – il prend assez de balayettes sur les RS comme ça – est un modèle de vertu et de retenue par rapport à la « Franco »-Israélienne Sabine Taasa :
« Faut pas sortir de Gaza, faut pas arrêter, il faut les bombarder, il faut les arrêter, il faut les effacer (…), des bébés ont été coupés, en deux (…), des petits bébés ont été pris en feu, on leur a coupé la tête. »
L’appel au génocide de Sabine Taasa a une explication : elle a perdu un mari et un fils dans l’attaque du Hamas du 7 Octobre. Elle parle d’« holocauste » et pour elle, Israël doit garder la terre palestinienne pour « l’éternité ». On voit que la douleur personnelle se transforme très vite en projet politique.
Des propos qui ne vont pas calmer le jeu. Mais alors, pourquoi la faire venir sur le plateau de CNEWS, sachant qu’elle va tenir des propos hyperviolents, et mensongers (les bébés décapités) ? On peut dire que la chaîne de Bolloré l’a instrumentalisée.
On voit néanmoins que chez beaucoup d’Israéliens, tout n’est que vengeance. Il n’y a pas de pardon, comme si c’était une faiblesse.
Il n’y a plus que des ignobles pour défendre le camp netanyahiste. C’est à la fois flippant, et rassurant. On choisira l’optimisme.
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