Cette semaine, trois superchampions se hissent sur le podium des folies sionistes :
Goldnadel, qui veut interdire toute référence au « ghetto de Gaza » ;
la folle interrogée par BFM qui veut balancer une bombe atomique sur Gaza ;
et Meyer Habib qui marque but sur but contre son camp.
Pour les néophytes, voici une sélection de CSC…
On commence par maître Gold. France Inter a mis l’avocat de la cause sioniste de droite en ébullition avec un reportage audio de Raphaël Pitti, un médecin humanitaire qui revient de Rafah, où la situation est « désespérante ». Il a eu le tort d’utiliser le mot « ghetto », qui semble être privatisé.
« Quand on a vu les films documentaires du ghetto de Varsovie, avec ces foules qui sont à l’intérieur, ces gens qui manquent de nourriture, dénutris sur les trottoirs, etc., c’est exactement l’image que l’on peut avoir. On est dans un ghetto avec 1 ,4 million de personnes qui sont à l’intérieur de ce ghetto, qui cherchent toute chose pour essayer de survivre. »
Croyant faire la loi chez nous et faire taire avec sa névrose procédurière – « Je ne laisserai pas passer » – toute voix s’élevant contre le génocide israélien en cours, il menace un homme tout simplement bon qui aide son prochain sur place. C’est mieux que de reconnaître l’horreur de la situation, n’est-ce pas ?
Pas « un ghetto » MM les menteurs de sévices publics mais le « ghetto de Varsovie » !! Quant à la journaliste @FabSintes qui n’est pas intervenue, il suffit de regarder ses très nombreux tweets, il ne s’est rien passé ni le 7 ni le 8 ni le 9 octobre. Je ne laisserai pas passer.
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) February 9, 2024
Bug dans la matrice médiatique gauchiste
La déconvenue de France Inter, qui n’est pas réputée pour son antisionisme virulent (c’est Fabienne Sintes, pourtant très bien-pensante, qui morfle ici), montre que quelque chose a basculé en France, depuis le 7 Octobre : le sentiment antiraciste de gauche a renversé, en toute logique, son penchant pro-Israël.
Car la morale est une logique : si vous respectez autrui, alors vous ne pouvez que dénoncer celui qui ne le respecte pas pour des raisons politiques ou raciales, ce qui est le cas avec le pouvoir likoudiste de Tel-Aviv.
Un par un, les représentants ou relais du pouvoir netanyahiste en France perdent les pédales, choisissant le camp de la mort plutôt que celui de la vie, le camp indéfendable du meurtre et de la punition pseudo-divine.
Vous voulez un exemple ? Écoutez cette dame pendant la cérémonie en hommage aux otages « français » du Hamas :
On rappelle à cette âme perdue que la bombe atomique est faite pour sanctuariser un pays, pas pour exterminer une population.
Dans la même veine chabraque, le député Meyer Habib est invité partout pour tenter de défendre le génocide (le nouveau, pas l’ancien). Ce faisant, il heurte le sentiment chrétien qui soude, malgré la baisse de la fréquentation des églises, tous les Français.
Pour lui, les députés LFI présents sont des « porte-parole du Hamas ». Et pourquoi pas des nazis ? Laurence Ferrari, immense journaliste, a failli commettre, malgré sa soumission aux « autorités », un crime contre Israël dans son introduction. Cela lui sera heureusement pardonné, car le lapsus va dans le bon sens.
« On va vous entendre tous les deux, notamment Meyer Habig, Habib qui était évidemment à cette cérémonie ce matin à l’hommage national… »
On rappelle à Lolo Ferrari que s’il y a eu hommage, il n’était pas très national. Les Français, sur les RS, ne se sont pas sentis concernés. Or, c’est là que bat le pouls de la nation. Serait-ce à cause du génocide en cours ou du comportement dévastateur des représentants du pouvoir raciste de Tel-Aviv ?
La surenchère est évidemment tout sauf efficace. Dans ce concours victimaire, Macron a battu tout le monde. Thomas Hugues (ex-ex de Lolo), à la retraite sur Public Sénat, la chaîne que personne ne regarde (2 452 vues pour cette vidéo diffusée le 7 février 2024), cite obséquieusement, sans remettre la phrase en question, ce qui est pourtant le rôle du journaliste (à 15’42) :
« Emmanuel Macron qui a employé cette expression, “le plus grand massacre antisémite de notre siècle”, on écoute un extrait du discours du président de la République… »
« Si toutes les victimes se valent, celles que nous commémorons aujourd’hui sont tombées sous les coups de terroristes que nous combattons de toutes nos forces. »
« Ceux qui tuent par haine trouveront toujours sur leur route ceux qui sont prêts à mourir par amour. »
« Le Hamas a lancé le 7 Octobre la plus grande attaque antisémite de notre siècle. »
Macron aurait pu figurer dans le top 3, mais il est hors concours. Habig & Gold sont battus.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation