Tout à fait d’accord, il a parfaitement résumé :
“@EmmanuelMacron laisse le pays se dégrader de plus en plus, il va pousser les gens à la grève et à la révolte, attendre une insurrection et ensuite aller attaquer la Russie.Moi c’est clair et net je n’irai pas faire cette guerre” pic.twitter.com/ep81dZrE98
— Strategieduchoc (@strategieduchoc) February 3, 2024
Tous ceux qui ont un peu d’histoire savent que le capitalisme, quand il est à bout de souffle, c’est-à-dire quand il a épuisé les peuples, les pousse les uns contre les autres. En 1914, ces derniers n’avaient pas encore tout compris, même si Jaurès les avait prévenus. Mais ça n’a pas suffi.
« Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar. »
Cela n’a pas servi de leçon à nos dirigeants, qui sont dans la droite ligne des salopards de 1914, avec ces généraux achetés par les multinationales de l’armement – théoriquement en concurrence – et les banques d’affaires qui étaient derrière.
C’est bien la Banque qui fait in fine la guerre aux peuples, surtout quand ils commencent à se cabrer. Un siècle plus tard, Macron, l’employé de la Banque, récidive en lançant les Français – qui n’en veulent pas – dans une guerre fratricide contre les Russes. Ses déclarations en Suède, pendant que les agriculteurs se soulèvent, sont gravissimes.
L’offre de Macron aux 27 ou la multiplication des risques de guerre nucléaire
Officieusement, Macron, qui n’est plus depuis longtemps président de la France mais qui est l’obligé des puissances occultes européennes (OTAN, BlackRock, OMS, multinationales US), veut sanctuariser les frontières des 27 en cas d’invasion russe.
Le scénario en cours à l’OTAN, cette prophétie autoréalisatrice par provocations successives, c’est Poutine qui avale la Biélorussie (on rappellera que Loukachenko est de son côté), les pays baltes et la Pologne, avant éventuellement de s’en prendre à l’Allemagne et à la France, histoire de finir le boulot que Staline avait commencé en 1944-1945.
Alors qu’il ne s’agit que d’un scénario de guerre, que l’OTAN désire plus que tout (les Américains auront une fois de plus le cul au chaud pendant que les Européens s’étriperont), notre Président, complètement en roue libre, prend des décisions incalculables dans ce sens.
La gauche a raison de s’alarmer, pendant que la droite, toujours aussi couillonne de l’histoire, se frotte les mains. Il ne faut pas être grand stratège sorti de l’École de guerre pour comprendre ce qui nous attend : un conflit nucléaire avec la Russie.
Cela fait maintenant 10 ans que l’OTAN, c’est-à-dire l’armée américaine en Europe financée par les Européens, prépare ce nouveau conflit qui doit mettre à bas la puissance militaire russe, la seule à pouvoir s’opposer à la puissance militaire américaine, tout ça pour isoler les Chinois, qui devront pactiser avec les Américains. C’est-à-dire se soumettre.
Pour l’instant, l’alliance Xi-Poutine tient bon, et le partenaire chinois ne commet pas d’erreur, même si l’objectif chinois n’est pas l’objectif russe : la Chine veut être à l’horizon 2050 la première puissance économique doublée d’un juge de paix international, à mettre en miroir du gendarme américain du monde qui passe son temps à sanctionner et piller les autres pays.
Face aux BRICS et à la nouvelle alliance russo-chinoise, les Américains peuvent compter sur les Five eyes, ses alliés dans la surveillance qui ont fait allégeance depuis la fin de la WW2. Il s’agit de la Grande-Bretagne, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, des vassaux privilégiés, dirons-nous. Ensuite, il y a les seconds vassaux, considérés comme moins sûrs, à savoir la France, l’Allemagne, l’Italie, et même le Japon, qui redoute la nouvelle puissance militaire chinoise mais qui commerce avec sa grande sœur…
Dans ce tableau qui fleure bon 1913, on a un président en roue libre qui exécute les plans de la Banque et surtout de la puissance financière anglo-américaine, qui a besoin des ressources énergétiques et minières russes pour se refaire un profit.
Le profit n’est pas extensible, sauf si l’on crée un nouveau marché en écrasant un pays sous les bombes, afin de le reconstruire dans le sens du Marché. C’est ce qu’on appelle la démocratisation à l’américaine. Une Amérique qui ne peut plus maintenir sa domination qu’en détruisant le reste du monde, ses ennemis, mais aussi ses vassaux.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation