Le 13 septembre 2023, à « la REcyclerie », à Paris, le podcast « Présages », création d’Alexia Soyeux (responsable communication et marketing chez Carbone 4, cabinet de conseil de Jancovici, pour la transition vers un capitalisme décarboné), organisait un évènement avec pour thème « Le progrès, y renoncer ou le repenser ? ». Pour l’occasion, deux personnes avaient été invitées : Alexandre Monnin, « enseignant-chercheur, philosophe, auteur de Politiser le renoncement (Divergences) » et Nastasia Hadjadji, journaliste, autrice de No Crypto, Comment Bitcoin a envoûté la planète (Divergences). Convergence des divergences, donc.
On m’a parlé de ce podcast parce que, durant une phase de questions, le génial Alexandre Monnin, professeur à l’ESC Clermont Business School, m’accuse implicitement (sans dire mon nom) d’être un affreux transphobe et un génocidaire. Je commencerais par commenter l’accusation relative au génocide.
Monnin mentionne les « anticiv » — celles et ceux qui estiment, pour faire simple, que le type d’organisation sociale hiérarchique et patriarcale qu’on nomme « civilisation » constitue une catastrophe sociale et écologique, l’origine historique et la cause principale du désastre humain et environnemental actuel, et qu’il faudrait en sortir. Monnin accuse les « anticiv » de vouloir ramener la population humaine sur Terre « à 600 millions de personnes » et donc de vouloir « génocider 7,4 milliards de personnes ». Rien que ça.
En réalité, je n’ai et nous n’avons (nous les « anticiv ») pas la prétention de savoir exactement combien d’êtres humains la planète Terre pourrait abriter de manière soutenable. Mais, effectivement, contrairement à Alexandre Monnin, semble-t-il, nous estimons que la question se pose. Contrairement à lui, nous ne partons pas du principe, façon George W. Bush, que la démographie humaine actuelle n’est pas négociable, que les humains doivent rester 8 milliards (ou continuer à croître) et que c’est à la planète de faire un effort (ou bien que nous irons chercher les ressources nécessaires dans l’espace, sur la lune, etc.). Parce que ce serait franchement stupide.
Il nous semble très probable que la Terre ne peut durablement héberger 8 milliards d’humains. Mais la surpopulation est un facteur parmi d’autres, qu’il n’est pas toujours simple de démêler de celui de la surconsommation. Les riches consommant le plus, si nous devons diminuer la population humaine, c’est de toute façon par les plus riches des pays riches qu’il faudrait commencer.
Par ailleurs, si le nombre d’êtres humains en mesure de subsister convenablement, dans le respect d’une vaste toile d’autres espèces sauvages, au sein des écosystèmes planétaires, est bien plus faible que 8 milliards, alors nous ferions mieux de réduire la population humaine — avant qu’elle ne soit réduite par la force des choses, et selon toutes probabilités par diverses catastrophes. Et pour ce faire, il existe potentiellement divers moyens qui n’impliquent pas de « génocider » qui que ce soit. Plus les filles et les femmes ont accès à l’éducation, plus elles ont de droits, plus le taux de natalité diminue. C’est une piste. Supprimer les politiques natalistes en est une autre. Etc.
Bref, nous traiter de génocidaires parce que nous faisons remarquer qu’il est peu probable que la planète puisse abriter 8 milliards d’humains durablement, c’est idiot. D’autant que nous ne considérons pas la réduction de la population comme un objectif primordial. Plutôt comme un objectif secondaire susceptible d’être atteint sans être expressément visé, simplement comme un effet secondaire d’autres objectifs plus importants. Il s’agit quoi qu’il en soit d’un sujet que nous n’abordons que très rarement, sans doute d’un de ceux dont nous parlons le moins. Nous caricaturer en le faisant passer pour notre marotte est donc doublement stupide.
Nous pourrions d’ailleurs retourner l’accusation de Monnin et lui faire remarquer que c’est peut-être lui l’affreux génocidaire. Celles et ceux qui plaident pour la perpétuation de la civilisation industrielle plaident non seulement pour la perpétuation de milliards de morts d’animaux non-humains et d’êtres vivants en général chaque année, mais aussi, selon toute probabilité, pour l’avènement d’un désastre social et/ou écologique ultime qui pourrait bien coûter la vie à une (large) partie de l’humanité — sans parler de ce que cela coûterait au reste du vivant.
Mais l’hypocrisie de Monnin ne s’arrête pas là. Monnin et ses collègues de l’ESC Clermont Business School sont des professionnels du double discours. D’un côté, ils formulent des appels à la « désinnovation », à la « fermeture », au « démantèlement » et au « renoncement », par exemple dans le très désinnovant journal Le Monde, et de l’autre, ils soutiennent que « nos institutions démocratiques » (dans certains contextes, Monnin et ses copains présentent lesdites institutions comme démocratiques, et parfois non, c’est selon), « nos systèmes assurantiels et mutualistes, nos services publics devront désormais être reconfigurés pour cette nouvelle ère climatique », et en appellent entre autres à la « redirection » et à la « réaffectation ». « Fermer » ou « rediriger » ? « Renoncer » ou « réaffecter » ? Tout dépend du public. Oui, non, peut-être, à voir. Toutes sortes de concepts plus ou moins contradictoires sont stratégiquement invoqués tour à tour afin de plaire à telle ou telle audience — mais surtout aux institutions, aux collectivités, aux entreprises.
« Pour nous auto-caricaturer, nous demandons aux entreprises qu’elles nous financent pour les fermer », explique Alexandre Monnin, juste avant d’ajouter qu’il s’agit, « plus précisément » de « désaffecter ce qui, chez elle, n’est plus soutenable, pour le réaffecter à autre chose ». « Fermer » ? Non, « réaffecter ». Proposer aux entreprises d’investir ailleurs ou autrement leur pognon en vue de faire advenir un capitalisme durable. Formidable initiative. Très courageux.
Monnin se prononce « absolument » en faveur de la prétendue « transition » vers « les ENR » (énergies dites « renouvelables », « vertes », « propres », « décarbonnées » et tutti quanti) que l’on observe actuellement. Monnin estime en effet qu’une « transition est possible », autrement dit, semble-t-il, qu’il est possible de parvenir à un capitalisme industriel durable, renouvelable, écolo, décarboné. Il y a quelques mois, Monnin recommandait « chaudement » une vidéo apparemment « de salubrité publique » dans laquelle Ludovic Torbey, alias Osons Causer, explique que Jean-Baptiste Fressoz a tort, qu’une transition vers un capitalisme décarboné est possible : la preuve, « nous » serons peut-être bientôt en mesure de produire de « l’acier décarboné » pour « la production des voitures et des camions de la marque Volvo ». Un tel concentré de bêtises témoigne d’une compréhension à peu près nulle des enjeux écologistes. D’ailleurs, Monnin ne comprend pas comment il se fait que les projets éoliens soient aujourd’hui critiqués de « l’extrême gauche à l’extrême droite ». Lui est pour. Les gens devraient accepter qu’on installe des centrales éoliennes un peu partout. D’un côté, monsieur prétend donc nous « apprendre à fermer les infrastructures qui menacent l’habitabilité de la planète », vouloir s’attaquer au capitalisme (« [plutôt qu’une] réforme impossible du capitalisme, nous avons besoin de le fermer concrètement »), etc., de l’autre il se fait le défenseur ardent de ce qui constitue peut-être le principal développement industriel du capitalisme contemporain et propose ses services aux entreprises pour « réaffecter » ou « rediriger » leur pognon. Bienvenue au cirque des éco-tartuffes.
Monnin expose donc ses brillantes idées dans un livre paru en avril 2023 aux éditions Divergences, que je n’ai pas lu et que je ne compte certainement pas lire (j’ai déjà feuilleté le précédent, co-écrit avec Diego Landivar et Emmanuel Bonnet, au secours). Par chance, un collaborateur de Reporterre, Emmanuel Daniel, s’y est collé :
« L’ouvrage commence par une critique sévère du capitalisme, ce qui est assez perturbant quand on sait que l’auteur est professeur en école de commerce et conseille des dirigeants d’entreprises du CAC 40. »
Eh ouais. Il faut bien manger. Daniel continue :
« Bien qu’il présente les communs négatifs comme une production du capitalisme, il ne propose pas de renoncer à ce mode de production, mais seulement à “certaines de ces logiques et de ces logistiques”. Il met dos à dos le business as usual (capitalisme vert, RSE), qui nous condamne à moyen terme, et la sortie immédiate de ce qu’il appelle la technosphère “par analogie avec la biosphère”. Selon lui, le capitalisme ne peut pas être démantelé, et même s’il l’était, la rupture immédiate ne serait pas pour autant souhaitable en raison des “attachements vitaux” qui nous lient à la technosphère. »
Conclusion :
« L’ouvrage est globalement aride. Difficile d’en venir à bout sans le support d’un dictionnaire et, pour certains chapitres, d’une formation en philosophie. Si les questions qu’il soulève autour des communs négatifs ouvrent des pistes de réflexion stimulantes, les réponses politiques qu’il apporte sont peu convaincantes. L’idée d’une subversion des outils de la technosphère contre elle-même pourrait être défendable si nous avions un siècle devant nous, mais nous ne l’avons pas.
Certes, l’activité de certaines entreprises peut être redirigée, mais le capitalisme ne peut l’être. L’impératif de rentabilité et celui de préservation de l’habitabilité de la planète sont inconciliables. La redirection écologique propose de renoncer à tout ce qui nous nuit, sauf au capitalisme, la ruine ruineuse ultime. C’est peut-être pour cela que, comme il le dit au début de son ouvrage, ses thèses trouvent un écho grandissant dans les administrations et les “organisations”. »
Monnin prétend donc critiquer le capitalisme, mais en fait pas vraiment. Il prétend finement critiquer la technologie, mais passe à côté des plus importants problèmes qu’elle pose (ou les ignore délibérément). Sa philosophie du démantèlement ou de la « fermeture » pourrait se résumer à « d’accord pour démanteler cette industrie, mais seulement si cela ne nuit à personne ». Le problème d’une telle logique, c’est qu’elle aboutit à ne rien démanteler du tout (au mieux, peut-être accepterait-il d’appuyer le démantèlement de l’industrie du ski, et encore, ça nuirait à l’emploi, il serait inenvisageable de faire ça sans avoir d’autres emplois à proposer à la place !). Car, comme il le remarque lui-même, mais sans en tirer les conclusions qui s’imposent, nous avons toutes et tous été rendu·es matériellement (vitalement) dépendant·es d’un système (la civilisation techno-industrielle) qui détruit le monde et nous dépossède presque totalement sur le plan politique (Monnin n’insiste pas trop sur cet aspect-là, voire l’ignore). Autrement dit, vaste merdier.
Seulement, cet état de fait ne devrait pas servir de justification pour défendre ce système, comme le fait Monnin (et comme le font les riches, qui, face aux attaques qui leur sont parfois adressées, se défendent en invoquant les emplois qu’ils créent ; étant donné que nous sommes toutes et tous dépendant·es du capitalisme industriel pour notre survie quotidienne, n’importe quelle attaque contre les riches ou contre le capitalisme peut être présentée comme une attaque contre les plus précaires).
Sans vergogne, dans son intervention à la Recyclerie, Monnin prend la défense du capitalisme industriel en prétendant qu’il serait « validiste » et « viriliste » de vouloir le démanteler intégralement ou de souhaiter son effondrement : les migrant·es ont besoin de smartphone. Les personnes trans ont besoin d’hormones de synthèse. Les femmes ont besoin de machines à laver le linge et de pilules abortives. Les myopes ont besoin de lunettes. Les personnes atteintes de maladies encore incurables ont besoin du meilleur de la recherche technoscientifique et du développement de l’intelligence artificielle. On ne peut donc pas renoncer au capitalisme, au système techno-industriel. Nous devons conserver le système sociotechnique existant. Nous devons finir de ravager, polluer, détruire le monde. C’est malheureux, mais c’est comme ça.
Non, merci. Invoquer la manière dont nous avons toutes et tous été rendu·es dépendant·es du capitalisme industriel pour justifier sa perpétuation, c’est franchement absurde. Au contraire, cet état de fait devrait justifier le fait d’exiger le démantèlement radical du système techno-industriel afin d’une part que les humains puissent retrouver de l’autonomie dans leurs vies de tous les jours, individuelles et collectives. Et afin, d’autre part, de mettre un terme à la destruction du monde.
Et si ce démantèlement radical n’est pas — ou ne peut pas être — opéré volontairement et rapidement, alors le recours au sabotage — et à tous les moyens nécessaires pour entraver physiquement, concrètement, la destruction du monde, et mettre à bas une organisation sociale fondamentalement anti-démocratique — se justifie.
Bien sûr qu’il serait préférable que tous nos « attachements vitaux » au système techno-industriel soient graduellement et méthodiquement défaits (même si Monnin ne le souhaite pas, en tout cas pas entièrement) plutôt que soudainement rompus. Et nous pouvons et devrions certainement encourager les initiatives qui vont réellement dans ce sens. Mais rien ne permet de penser que nous nous dirigeons vers un tel démantèlement volontaire, graduel et méthodique. Au contraire, les dépendances matérielles, vitales, au système techno-industriel se multiplient et s’étendent. Nous devrions donc non seulement aspirer au démantèlement de tout le système techno-industriel, de tout ce qui exige une organisation sociale hiérarchique, stratifiée en classes sociales, mais en outre nous ne devrions pas placer nos espoirs dans un démantèlement de nos dépendances au système techno-industriel volontairement organisé par l’administration — par les institutions dominantes — dudit système. Autant écrire au père Noël.
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Passons à l’accusation de transphobie. Dans le podcast « Présages », Alexandre Monnin prétend qu’il est « intéressant de voir qu’entre Elon Musk », un supercapitaliste qui veut emmener la civilisation industrielle dans le cosmos, et « des anticiv », il y a « une espèce de recouvrement dans la détestation des personnes trans ».
Monnin, qui ne connaît rien du sujet, s’imagine sans doute gagner facilement quelques points de vertu progressiste en nous taxant de transphobes. Celle ou celui qui, à gauche, ne fait pas état de son souci pour le sort des « personnes trans » dans un discours, peu importe sur quoi, rate une bonne occasion de faire étalage de sa bonté progressiste.
En vérité, nous ne détestons pas les « personnes trans ». Parce que cette catégorie de population est intrinsèquement floue, d’abord (selon certaines définitions du terme, nous sommes toutes et tous « trans »), mais surtout parce que nous n’avons rien contre les personnes. Nous critiquons des idées, un système de croyances, pas des individus. Cependant, bien entendu, il est plus simple, quand on n’y connaît rien, de travestir la critique et d’en faire une attaque contre des gens. Cela évite d’avoir à réellement étudier les idées dont il est, en fait, question (les termes fille, femme, garçon, homme, ne renvoient-il qu’à des sentiments, des ressentis, liés à des stéréotypes sexistes ? Ou se rapportent-ils à des réalités matérielles, biologiques ? Est-il possible de « naître dans le mauvais corps » ? Les êtres humains peuvent-ils « changer de sexe » ? Le sexe est-il une réalité ? etc.).
Nous n’avons rien contre « les personnes trans », donc. Une grande partie d’entre elles nous apparaissent comme des victimes d’une idéologie dont elles ne comprennent pas les tenants et aboutissants, dont, à l’instar de Monnin, elles ignorent l’histoire. Les détransitionneuses et détransitionneurs, qui sont de plus en plus nombreux à rapporter leurs terribles parcours, en témoignent. Cela étant, en ce qui me concerne, j’éprouve effectivement une certaine colère vis-à-vis de certains idéologues en particulier, certains hommes (qui se disent femmes) et qui propagent des idées absurdes dans les médias et la culture en général, au détriment, notamment, des filles, des femmes et des enfants, et qui ont réussi à faire inscrire leurs revendications insensées dans la loi. Mais il ne s’agit pas de « détestation des personnes trans ». J’ai récemment co-écrit un livre sur le sujet. J’attends avec impatience la chronique de Monnin.
L’autre point idiot de l’évocation par Monnin du sujet trans, c’est le rapprochement avec Elon Musk. Comme si cela signifiait quoi que ce soit. De nombreux ultrariches, ultracapitalistes, ultratechnophiles, transhumanistes, soutiennent le mouvement trans (Martine Rothblatt, par exemple, ou la famille Pritzker, ou le milliardaire Jon Stryker). Musk n’est pas franchement représentatif. Et même s’il l’était, quoi ? De même que l’extrême gauche ET l’extrême droite peuvent avoir des raisons valides de s’opposer au développement de l’industrie des éoliennes, il est possible que des individus de gauche et de droite possèdent de bonnes raisons de critiquer le système de croyances transidentitaire. Pour le comprendre, encore faudrait-il examiner leurs motifs au lieu de taxer tout le monde de transphobe.
Pire. Vu que tant qu’à fabuler, autant y aller, Monnin reproche à notre écologie d’avoir comme « premier combat » le fait de « s’en prendre aux personnes trans ». Outre qu’il insiste à nous prêter une détestation des personnes pour mieux éviter de discuter du fond réel du sujet, on se demandera plutôt qui fait de la thématique trans une priorité ? Qui se sent obligé, dans n’importe quelle discussion, n’importe où, par exemple à la REcyclerie, dans une discussion sur le progrès technique, d’évoquer spécifiquement « les personnes trans » ? Qui fait de l’adhésion aux idées et aux revendications trans une condition sine qua non pour être autorisé·e à participer au débat public, notamment dans le milieu écolo et à gauche en général ? Qui recadre vertement François Ruffin après qu’il a osé suggérer que le sujet transgenre ne devrait peut-être pas être la priorité à gauche ? Ce n’est pas nous qui avons fait de ce thème un point central et indiscutable de l’orthodoxie du Parti.
Si je m’investis personnellement dans la démystification de l’idéologie trans, ce n’est pas parce qu’il s’agit du sujet le plus pressant ou le plus important à mes yeux. C’est pour un ensemble de raisons. D’abord, c’est parce que ça a néanmoins son importance : la santé d’un nombre croissant d’enfants et d’adultes est en jeu, de même que les droits sexo-spécifiques des filles, des femmes et des homosexuel·les. C’est aussi parce que ce sujet s’insinue partout dans les discussions et les luttes sociales, à gauche, et que si l’on n’embrasse pas la doxa qui l’entoure, on se retrouve immédiatement ostracisé·e. C’est également parce qu’à gauche, la plupart de celles et ceux qui comprennent que quelque chose cloche, que les idées trans ne tiennent pas la route, ou que les revendications trans posent problème, préfèrent garder le silence (souvent par peur des conséquences que pourrait avoir le fait de s’exprimer). C’est encore parce que je tiens tout simplement à défendre la vérité, la cohérence, la logique, alors que les idées trans constituent une négation de réalités biologiques et sémantiques élémentaires (l’espèce humaine comprend deux sexes, les termes fille/femme et garçon/homme désigne des réalités matérielles, biologiques, relatives à ces deux sexes, et pas des sentiments, pas des stéréotypes sexistes).
Bref. Monnin est un sacré clown, un lâche et un hypocrite. Mais il a trouvé un filon intéressant, éco-démagogique, qui lui permet de jouir du prestige du rebelle contre le capitalisme tout en bénéficiant du salaire de celui qui bosse en école de commerce et/ou auprès d’importantes entreprises afin d’assurer l’avenir du capitalisme. Ils sont nombreux dans son cas. Alexia Soyeux, qui produit le podcast Présages, et qui est également « responsable marketing et communication chez Carbone 4 » (cabinet de conseil de Jancovici) incarne également cette pseudo-écologie de merde.
Nicolas Casaux
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