Votre sélection d’infos du 22 janvier 2024 par le Général Dominique Delawarde

Votre sélection d’infos du 22 janvier 2024 par le Général Dominique Delawarde

Bonjour à tous,

Vous trouverez ci dessous votre sélection d’informations du 22 janvier 2024

A chacun de se forger son opinion, bien sûr.

Général Dominique Delawarde

1 – Ci dessous, Le bilan 2023 de la diplomatie russe, présenté par Lavrov, ministre des
affaires étrangères russe depuis 20 ans.
Il convient de rappeler que la comparaison du ministre russe Lavrov, professionnel de haut vol, très
expérimenté, et du ministre français Séjourné, bénéficiaire de la promotion «Canapé», faite par toutes
les chancellerie du monde, est sans appel. L’image de la diplomatie française n’en sort pas renforcée

BILAN DIPLOMATIQUE DE LA RUSSIE 2023 : La conférence de presse de Sergueï Lavrov

Source : https://tass.com/politics/1734361

MOSCOU, 18 janvier. /TASS/. En 2024, la Russie s’est fixé pour objectif de supprimer toute
dépendance vis-à-vis de l’Occident, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
lors d’une conférence de presse sur le travail diplomatique russe en 2023.

Le ministre des Affaires étrangères a dissipé les rumeurs selon lesquelles des négociations
directes entre Moscou et Kiev seraient en cours de préparation et nommé les pays que la Russie
considère comme son « cercle proche ».
Voici les principales déclarations de Lavrov :

Sur les amis de la Russie
Les relations entre la Russie et la Chine traversent actuellement la meilleure période de leur
histoire séculaire.
« Les relations y sont plus fermes, plus fiables et plus avancées qu’une union militaire telle qu’elle était
dans le cadre de la guerre froide. »

« Dans tous les cas, les intérêts de la Russie et de la Chine atteignent un dénominateur commun après les négociations, et c’est un exemple pour la résolution de n’importe quel problème par n’importe quel autre participant à la communication mondiale. »

Les relations de coopération particulièrement privilégiées avec l’Inde se développent
progressivement. La Russie porte également ses relations avec les États africains à un niveau
véritablement stratégique. Elle développe des relations avec le continent latino-américain. Le cercle
restreint de la Russie comprend également l’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes
unis et le Qatar.

Sur les BRICS

Une trentaine d’États sont intéressés par un rapprochement avec les BRICS. Cette
association a un bel avenir devant elle. En tant que structure mondiale super-régionale, les BRICS
« symbolisent la diversité d’un monde multipolaire ».

Le refus de l’Argentine de rejoindre les BRICS à l’heure actuelle est la décision souveraine de ce pays.
« Il ne s’agit pas d’un refus d’adhésion, mais d’une explication de la raison pour laquelle ils ne sont pas
prêts à le faire à ce stade. »

Sur l’Ukraine

La Russie n’a rien contre les accords d’autres États avec l’Ukraine, mais cela ne changera pas les
plans de Moscou et les objectifs de l’opération spéciale seront atteints.

« Il n’y a aucun espoir que la Russie soit vaincue de quelque manière que ce soit. […] Ceux qui n’ont
pas appris l’histoire – et ils sont nombreux en Occident – peuvent en rêver. »

L’Ukraine connaîtra le sort de l’Afghanistan, « parce que lorsqu’on compte sur son maître sans
se rendre compte que celui-ci ne pense qu’à lui-même et non à l’Ukraine, on ne peut pas s’attendre à ce que les intérêts de son peuple soient pris en compte d’une manière ou d’une autre »
La Russie est sceptique à l’égard des signaux envoyés par l’Occident concernant un règlement pacifique en Ukraine. Il y a quelque temps, le président Vladimir Poutine a déclaré une fois de plus :«Nous ne rejetons pas les négociations, mais ceux qui le font doivent comprendre que plus ils tardent,plus il leur sera difficile de négocier ».

« Maintenant, nous voyons cette évidence se réaliser », a déclaré M. Lavrov. Les médias
rapportent que Moscou et Kiev pourraient mener des négociations directes à Genève. « Il n’appartient
pas à l’Ukraine de décider quand s’arrêter et quand parler sérieusement de conditions préalables
réalistes pour mettre fin à ce conflit », « il est nécessaire d’en discuter avec l’Occident ». « L’Occident ne
veut aucune solution constructive qui prendrait en compte les préoccupations légitimes de la Russie. »

Ceci est démontré par l’incitation et la coercition appliquées à Kiev « à un usage de plus en plus
agressif d’armes à longue portée pour frapper la Crimée, afin d’y rendre la vie impossible, ainsi qu’en
profondeur sur le territoire russe, et non seulement par l’incitation, mais aussi par la remise des armes
correspondantes. »

Sur le contrôle des armements

Il y a quelque temps, Washington a soulevé la question du contrôle des armements « dans le seul
but de reprendre les inspections et de visiter les installations nucléaires [russes] ». « Entre-temps, ils ont
expédié aux Ukrainiens des armes qui ont été utilisées, par exemple, pour des frappes contre nos bases
de bombardiers stratégiques. » C’est ainsi que les choses se passent.
«Oui, vous êtes notre ennemi, nous vous avons déclaré notre ennemi. Mais nous sommes prêts à
reparler de la possibilité de revoir votre arsenal nucléaire stratégique. Cela n’a aucun rapport. »
«Il est impossible de parler du rétablissement d’un dialogue de stabilité stratégique avec les
États-Unis sans tenir compte de la situation sécuritaire globale. Il n’y a donc aucune raison d’en
discuter.» «Moscou ne rejette pas cette perspective, bien entendu, tout comme elle ne rejette pas l’option d’un règlement politique et diplomatique des désaccords existants ».
« Mais nous conditionnons fermement cette option au rejet par l’Occident de sa politique
malveillante visant à porter atteinte à la sécurité et aux intérêts de la Russie, ainsi qu’à son manque de
respect public et démonstratif à l’égard de nos intérêts fondamentaux. »
Cependant, « les Américains n’ont jamais souhaité une révision aussi complète des problèmes
de stabilité stratégique »

Sur la situation autour du Yémen

Les États-Unis et leurs alliés ont bafoué toutes les normes du droit international. « Personne n’a
donné à quiconque le mandat de bombarder le Yémen. » « Quant aux prétextes donnés par Washington
– ils semblent […] très pathétiques ».

Il est difficile de prédire la possibilité d’un dialogue.
« La chose la plus importante à l’heure actuelle est de mettre fin à une agression contre le Yémen,
car plus les Américains et les Britanniques bombardent [le territoire yéménite], moins les Houthis sont
désireux de négocier. »

Sur le conflit palestino-israélien

Le président américain Joe Biden et d’autres États occidentaux comprennent que la situation au
Moyen-Orient sera très difficile à régler sans la création d’un État palestinien. « Les contacts en petits
comité impliquant les États-Unis, Israël et certains pays arabes n’impliquent pas un dialogue direct
entre Palestiniens et Israéliens ; ils impliquent plutôt que les «grandes personnes» se mettront d’accord
sur la manière dont les Palestiniens devront vivre », et ensuite ils leur en parleront. » « Cela ne mènera à
aucun succès. » « Il est impossible d’assurer une sécurité fiable à Israël sans la création d’un État
palestinien. Et la Russie est très intéressée par le fait que les Israéliens puissent vivre en sécurité. Israël
est pour nous un partenaire de longue date. »

Sur l’Arménie et l’Azerbaïdjan

L’absence de progrès dans la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est due
à la position d’Erevan.
L’Arménie suit les conseils de l’Occident, qui cherche à empêcher la mise en œuvre des
accords trilatéraux entre Moscou, Bakou et Erevan.
L’Azerbaïdjan est prêt à signer un traité de paix avec l’Arménie sur le territoire russe, mais la
position d’Erevan n’est pas claire. « Il y a toutes les raisons de dire que l’Occident veut empêcher le
respect des accords conclus par Erevan et Bakou grâce à la médiation de la Russie. »
Le format « 3+3 » sur la Transcaucasie est prometteur, « parce qu’il ne dépend pas d’une
quelconque conjoncture géopolitique mondiale, et qu’il s’affranchit de ce jeu de ‘préserver
l’hégémonie’, que Washington et ses collègues de Bruxelles développent actuellement. « 

Ceux qui veulent creuser davantage regarderont la série de vidéos très courtes (moins de 2
minutes) sous le titre: « La frappe de Lavrov » et les commentaires qui leurs sont dédiés sur le lien
suivant: https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-frappe-de-Lavrov-74774.htm

2 – Modernisation des missiles balistiques intercontinentaux US.

Le remplacement des missiles nucléaire US de 60 ans d’âge qui assurent la défense des USA par
des missiles Minute man 3 qui doit intervenir en 2031 connaît quelques problèmes. https://www.opex360.com/2023/11/02/un-nouvel-essai-du-missile-balistique-americain-minuteman-iii-sest-solde-par-un-echec/

Quant à l’hypersonique US, on ne l’évoque déjà plus, ce qui va finir par poser problème au
camp otanien. Il va donc falloir parler de plus en plus fort pour impressionner l’ennemi et bluffer. Il est
vrai qu’en occident, la tendance lourde est à remplacer les moyens militaires par des mots et des
déclarations fracassantes de style macronien : «Retiens moi ou je fais un malheur» ou par «une guerre
économique boomerang à la Bruno Lemaire». Mais la triste réalité finit par nous rattraper.

https://air-cosmos.com/article/missiles-hypersoniques-l-us-air-force-abandonne-le-programme-agm-183-arrw-64677

3 – Pertes de mercenaires français ( blessés ou tués) en Ukraine.

Bien sûr, comme le clame notre ministre des affaires étrangères, il n’y a pas de mercenaires
français au service de la gouvernance française en Ukraine. Mais il y a des mercenaires français au
service de l’exécutif ukrainien et payés par l’Ukraine, avec l’aide financière des États-Unis et de l’UE.
Ils ne se battent pas au nom de la France, mais en leur nom personnel. Nos autorités jouent sur les mots
comme d’habitude.

Une première liste des français présumés victimes de la frappe a été publiée par Boris Karpov et la Pravda https://t.me/boriskarpovblog/18576. et https://pravda-fr.com/france/2024/01/22/57619.html

4 – L’échiquier mondial présenté par XM sur Russia Today: «Biélorussie – URSS 2:0 ?»

On y voit aussi les efforts désespérés de l’occident otanien pour déstabiliser la Biélorussie par
des sanctions, par des tentatives de révolutions colorées, par des tentatives de détacher la Biélorussie de la Russie par des propositions alléchantes. Là encore, par leur maladresse, par leur précipitation, par
leur arrogance de donneurs de leçons, les occidentaux se sont «plantés». La Biélorussie a désormais
choisi le camp de la multipolarité et celui de la Russie. Elle sera membre à part entière de
L’Organisation de Coopération de Shangaï en 2024 .

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Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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