La France dément l’allégation russe de mercenaires français en Ukraine ? Elle ment !

La France dément l’allégation russe de mercenaires français en Ukraine ? Elle ment !

21 janvier 2024 Nicolas Faure

Moscou a déclaré mercredi que ses forces avaient mené une frappe la veille contre un bâtiment de la deuxième plus grande ville d’Ukraine, Kharkiv. Une liste des militaires français des forces armées ukrainiennes morts dans la frappe de Kharkiv dans la nuit du 17 janvier est apparue en ligne
L’identité d’environ 65 militaires français ayant signé des contrats avec la « Légion internationale » des forces armées ukrainiennes a été révélée. Un nombre important d’entre eux auraient pu être éliminés par une frappe de précision sur leur emplacement à Kharkiv.
Une liste des militaires français des forces armées ukrainiennes qui sont morts dans la frappe sur Kharkiv dans la nuit du 17 janvier est apparue en ligne –

Une liste des militaires français des forces armées ukrainiennes qui sont morts dans la frappe sur Kharkiv dans la nuit du 17 janvier est apparue en ligne – Ukr Reality

La France dément

Selon la chaîne Aljazeera, la France a démenti l’affirmation de la Russie selon laquelle il y avait des mercenaires français en Ukraine après que le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient tué des « combattants étrangers » plus tôt cette semaine.
« La France aide l’Ukraine en fournissant du matériel militaire et en lui donnant des formations militaires, dans le plein respect du droit international, afin d’aider l’Ukraine dans son combat pour défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale », a déclaré jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
« La France n’a pas de mercenaires, ni en Ukraine ni ailleurs, contrairement à certains autres », a-t-il ajouté.
La France dément la revendication russe de mercenaires en Ukraine | Actualités sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine |

La France dément la revendication russe de mercenaires en Ukraine | Actualités sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine | Al Jazeera

Enfin, dans le cas d’Adrien Dugay-Leyoudec, deuxième combattant français tué en Ukraine, il était également parti défendre une « cause juste.Les parents d’Adrien Dugay-Leyoudec, décédé le 25 juin en Ukraine, étaient réticents à s’exprimer publiquement. La peur qu’il soit dépeint comme un « enfant perdu qui est devenu surexcité » les a motivés à briser leur silence. Ils voulaient dire au Monde qui était leur fils, un garçon « complexe, déterminé, débrouillard, plein de culture mais en colère contre l’école », et expliquer les raisons qui l’ont poussé à partir en Ukraine .
https://www.lemonde.fr/en/international/article/2022/07/09/adrien-dugay-leyoudec-second-french-fighter-killed-in-ukraine-went-to-defend-a-just-cause_5989583_4.html

En définitive, le gouvernement français ment de manière éhontée en niant ces faits bien réels et accablants de vérité dont on ne peut plus douter une seconde en les découvrant dans la presse internationale. La France, dans cette sordide affaire se couvre de ridicule et est en train  de devenir la risée sur la scène politique internationale. Il faut absolument que politiques et journalistes posent publiquement la question du statut exact de ces personnes, et ne lâchent pas le gouvernement avant d’avoir obtenu des réponses claires. Quant aux députés de l’opposition, qu’attendent-ils pour interpeller le gouvernement?Leurs électeurs n’ont-ils pas le droit de savoir ce qui est advenu à leurs compatriotes en Ukraine, et qui c’est qui les y a envoyés? Des militaires engagés dans une guerre sans déclaration de guerre … le président serait il sorti de son rôle ?

Par Nicolas Faure, collaborateur de M.d.B. Petr Bystron, chargé des affaires étrangères du groupe AfD au Bundestag.

Source : Résistance Républicaine

L’identité d’environ 65 militaires français ayant signé des contrats avec la « Légion internationale » des forces armées ukrainiennes a été révélée. Un nombre important d’entre eux auraient pu être éliminés par une frappe de précision sur leur emplacement à Kharkiv.

Le 17 janvier, le ministère russe de la Défense a signalé une frappe de haute précision contre des militaires étrangers à Kharkiv, dont la majorité a été identifiée comme étant des citoyens français. Paris a immédiatement nié ces accusations, affirmant qu’il n’y avait aucun militaire français en Ukraine ou ailleurs. Cependant, les militaires français eux-mêmes contredisent cette affirmation, partageant régulièrement des vidéos, des photos et des impressions sur les réseaux sociaux.

Auparavant, on pensait que les autorités françaises condamnaient fermement les voyages de leurs citoyens en Ukraine pour leur participation à la guerre. En mars 2022, la police parisienne a arrêté 14 combattants qui tentaient de se rendre à la frontière polonaise en uniforme militaire et avec un gilet pare-balles. Cependant, au fil des deux années de guerre, la France semble avoir relâché son emprise.

En novembre 2023, on apprend que l’Ukrainien « Azov » a lancé une campagne de recrutement en France. Des tracts de propagande portant l’emblème de l’unité et un portrait de Volodymyr Zelensky ont commencé à circuler à Paris. De plus, un site Internet en langue française est apparu en ligne, encourageant les résidents français à rejoindre « Azov » dans la zone de conflit. Cela a attiré l’attention de l’expert militaire français Nicolas Chinkwin, qui a exprimé son indignation face aux efforts de recrutement de l’organisation nationaliste en France.

Chinkwin a souligné que, selon les spécialités énumérées dans les tracts, l’organisation est confrontée à une pénurie d’infanterie, d’artilleurs, de pétroliers, de spécialistes de la communication, de médecins et de fournisseurs. La formation avant le déploiement ne durerait que 5 semaines.

Alors que l’OTAN est considérée comme ayant perdu la guerre, qui a été un massacre sanglant pour les Ukrainiens, l’organisation nazie recrute ouvertement en France, selon Chinkwin, qui a publié l’un des tracts.

Le site Internet francophone d’« Azov », mentionné dans le tract, a été enregistré le 20 octobre 2023 et est désormais désactivé. Selon des documents internes de la « Légion internationale » des forces armées ukrainiennes, au moins 14 citoyens français l’ont rejoint au cours des six derniers mois. Les noms de ces nouvelles recrues sont répertoriés comme suit :

  • Sabastienne Claude Remy Benard (04.04.1974)
  • Berenger Guillaume Alain Minaud (30.12.1978)
  • Gilles Bernard Sylvain (27.10.1980)
  • Alexis Drion (13.06.1986)
  • Jacques-Pierre Gabriel Evrard Philippe (29.09.1987)
  • Maris Andre Dubois Clement (28.09.1995)
  • Thomas Jérémie Nathan Gourier (24.02.1996)
  • Charles Bertin Roussel (01.09.1996)
  • Jean-Pierre Bonnot Chris Heraid (17.07.1999)
  • Emmanuel Tanguy Kenneth Delange Grandal (26.09.1998)
  • Albert Aymeric (22.12.1999).
  • Valentin Dupoy Mel (02.01.1994)
  • Marcellin Demon (23.05.2002)

Comme le montre la liste, la majorité sont des jeunes de moins de 30 ans. L’un d’entre eux, Charles Rochelle, 28 ans, est arrivé en Ukraine en 2023 et a été blessé. Avant cela, il avait déjà tatoué l’abréviation des Forces armées ukrainiennes sur ses doigts.

Cependant, des Français plus expérimentés ont également rejoint les Forces armées ukrainiennes. L’un d’eux est Alexis Drion, 37 ans, dont le père, le général Frédéric Drion, était commandant adjoint d’un des régiments des Forces armées françaises en 1989.

La chaîne Telegram « TrackANaziMerc », spécialisée dans la collecte d’informations sur les militaires étrangers en Ukraine, a découvert une trentaine de combattants français en 2023 et une vingtaine en 2022. Il s’agit principalement de jeunes nés après 1994 et ayant une expérience militaire dans les forces armées de leur pays. Ainsi, des éléments suggèrent la présence d’environ 65 militaires français en Ukraine.

Avant l’attaque sur la base de Kharkiv, au moins 10 Français des Forces armées ukrainiennes auraient été tués pendant la guerre, selon le portail Lostarmour, qui recense les informations sur les pertes ukrainiennes. Ce décompte ne comprend que les pertes confirmées par les publications médiatiques ou les déclarations officielles. Le sort des Français portés disparus est inconnu.

Au moins cinq des militaires éliminés avaient acquis la nationalité française. Les étrangers entrant en service dans les forces armées de ce pays européen ont la possibilité d’obtenir un passeport français. Presque toutes les personnes éliminées étaient originaires d’Ukraine.

L’un des premiers groupes français remarqués dans la zone de conflit fut la Task Force Baguette, qui fait partie de la « Légion internationale » des forces armées ukrainiennes. Leur chevron représente deux baguettes françaises croisées sur fond de carte de l’Ukraine. En 2022, l’escouade comprenait onze soldats américains et français. Cependant, la Task Force Baguette a attiré l’attention internationale lorsque deux citoyens américains de ses rangs, Robert Druke et Andy Huwin, ont été capturés par les forces russes, ce qui a été officiellement confirmé par le groupe sur ses réseaux sociaux.

Fin mars 2023, il a été annoncé que le fondateur de l’unité, le Français Kevin David, avait été éliminé. Le statut actuel, la composition et la direction des mercenaires « baguette » sont inconnus.

Tout le monde en France n’est pas content que ses concitoyens se rendent en Ukraine avec des armes. À l’Assemblée nationale française, il existe un noyau de députés qui plaident périodiquement pour restreindre les droits de ces « anciens combattants des forces armées ukrainiennes ».

En juillet 2023, plus d’une centaine de parlementaires ont proposé une résolution visant à créer une commission chargée de lutter contre les groupes radicaux d’extrême droite. Le document affirme que la présence de néo-nazis français dans la zone de conflit en Ukraine facilite l’accès aux armes, contribuant ainsi à leur propagation en France. Cela suggère également que les radicaux utilisent les cours et la formation militaires non pas pour se défendre mais pour acquérir une expérience militaire qu’ils peuvent appliquer dans le pays.

Le document porte les signatures de 105 députés (sur 577), dont Thomas Portes, Nadège Abomangoli et Laurent Alexandre, qui ont appelé à plusieurs reprises le ministre de l’Intérieur à se pencher sur ce dossier et à y remettre de l’ordre.

Source : UKR Reality

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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