Tuer l’histoire et le patrimoine culturel palestiniens : cibler les sites archéologiques, les églises, les mosquées, les musées et les monuments

Tuer l’histoire et le patrimoine culturel palestiniens : cibler les sites archéologiques, les églises, les mosquées, les musées et les monuments

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L’armée israélienne a détruit plus de 200 sites archéologiques et antiques sur les 325 recensés dans la bande de Gaza assiégée au cours de son attaque dévastatrice depuis le 7 octobre, ont indiqué les autorités de l’enclave.

Le bureau des médias de Gaza a déclaré vendredi que ces sites comprennent d’anciennes églises, mosquées, écoles, musées et autres sites et monuments historiques et archéologiques.

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« Les sites antiques et archéologiques détruits par l’armée remontent aux époques phénicienne et romaine ; d’autres datent entre 800 avant JC et 1 400, tandis que d’autres ont été construits il y a 400 ans », a-t-il indiqué dans un communiqué.

La Grande Mosquée Omari, l’église byzantine de Jabalia, le sanctuaire d’Al-Khadir dans la ville de Deir al Balah, dans le centre de Gaza assiégée, et le cimetière byzantin de Blakhiya [L’Anthédon de Palestine], au nord-ouest de la ville de Gaza, figuraient parmi les sites.

Il a noté que d’autres sites ont été gravement endommagés, notamment l’église orthodoxe grecque Saint-Porphyre, la maison Al-Saqqa, vieille de 400 ans, et la mosquée Sayed al-Hashim, l’une des plus anciennes mosquées de Gaza.

Détruire délibérément le patrimoine palestinien

L’organisation de défense des droits humains Euro-Med Monitor, basée à Genève, a déclaré le 20 novembre qu’Israël avait délibérément détruit des monuments archéologiques et historiques dans la bande de Gaza assiégée et l’avait accusé de « cibler explicitement le patrimoine culturel palestinien ».

Gaza est une ville ancienne et historique qui a été soumise à la domination de plusieurs empires et civilisations, notamment les anciens Égyptiens [Pharaons], les Grecs, les Romains, les Byzantins puis l’ère islamique, entre autres.

Depuis le blitz surprise transfrontalier du Hamas le 7 octobre, Israël a poursuivi ses attaques incessantes contre l’enclave sous blocus, tuant au moins 21 507 Palestiniens – environ 1 % de la population de Gaza – et en blessant 55 915, selon les autorités sanitaires locales. On craint que des milliers de corps supplémentaires ne soient enterrés dans les ruines des quartiers détruits.

L’attaque israélienne a laissé Gaza en ruines, avec 60 pour cent des infrastructures de l’enclave endommagées ou détruites et près de 2,3 millions d’habitants déplacés en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Les morts civiles et les destructions à Gaza dues aux bombardements israéliens ont provoqué un tollé international croissant, et l’image internationale des États-Unis a été mise à mal par leur soutien continu à leur allié Israël.

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Image à la une : Une vue de l’église orthodoxe grecque historique Saint Porphyrius, endommagée, où des civils se sont réfugiés, après une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, Gaza, le 20 octobre 2023. [Ali Jadallah] / Photo : AA La source originale de cet article est

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Source : Global Research

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