Votre info hebdomadaire du Samedi

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Par le Général Dominique Delawarde

3 sujets à l’ordre du jour.

1 – Réponse du berger à la bergère:  L’ex-député de l’Yonne (LR) Guillaume Larrivé publie une chronique dans le média en ligne « L’Opinion » sous le titre: 

Le malheur des Juifs sonnera-t-il le réveil de la France ?

Madame, Monsieur,Chers amis,Comme vous le savez, le président de notre famille politique, Éric Ciotti, a choisi de confier à l’institut La France demain la responsabilité de participer aux études politiques des Républicains, en réfléchissant aux grands enjeux du débat public.Nouveau « think tank » de la droite, l’institut a pour mission d’éclairer les choix qui nous permettront, demain, de diriger l’État et de gouverner la France, dans la fidélité à notre histoire nationale et le respect de la liberté politique.Dans ce cadre, je publie chaque mois une chronique dans le quotidien L’Opinion. Veuillez trouver, ci-dessous, celle que j’ai signée cette semaine. N’hésitez pas à me faire part de vos remarques ou de vos propositions par courriel, j’en prendrai connaissance avec attention.Bien sincèrement,
 Guillaume LARRIVÉ Président de l’institut La France demain

Le malheur des Juifs

sonnera-t-il le réveil de la France ?

Chronique publiée le jeudi 2 novembre 2023

« Heureux comme Dieu en France », disait autrefois le bel adage des Juifs ashkénazes qui, d’Allemagne, de Russie ou de Pologne, espéraient trouver à nos côtés la promesse de la tranquillité et du respect. Voilà le rêve évanoui. La bête à demi ensommeillée s’est réveillée il y a plus de vingt ans. Elle est désormais déchaînée.

Ce que Jules Isaac avait appelé « l’enseignement du mépris » est réapparu, non pas sous la forme de l’antijudaïsme d’avant-hier, mais sous celle d’un antisionisme d’importation, issu des dérives d’une immigration arabo-musulmane. Au vieux ragoût pétainiste et lepéniste se sont ainsi substituées les salissures verbales et les souillures innombrables d’un nouvel antisémitisme nourri par l’islamisme, proliférant sur le net et dans les têtes faibles. Aux injures, aux insultes et aux provocations du quotidien se sont bientôt ajoutés les violences, les agressions et même les meurtres : les crétins ont été les complices des assassins.

On a crié « mort aux Juifs » dans les rues de Paris. Et à force de regarder ailleurs, de ne voir ni les foyers d’antisémitisme couvant dans des banlieues déstabilisées par l’immigration de masse, ni les noces funestes de l’islamisme et du gauchisme, on a armé les bras des meurtriers qui ont torturé et tué Ilan Halimi en 2006, massacré les enfants et le professeur de l’école Ozar Hatorah de Toulouse en 2012, tiré sur les otages de l’Hypercacher en 2015, roué de coups et défenestré Mireille Knoll en 2018 – cette dame, elle-même rescapée de la Shoah, qui avait épousé un survivant d’Auschwitz mais qui n’aura pu échapper à Paris, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, au retour de la haine des Juifs.

Ces derniers jours hélas, le feu s’étend à vive allure. Israël a été attaqué en son cœur par des barbares semant la terreur. Jamais autant de Juifs n’avaient été massacrés depuis la défaite des nazis. Les islamistes du Hamas et d’ailleurs sont leurs continuateurs. Sur la terre d’Israël, d’abord, mais aussi ici, chez nous, partout.

A Paris, à Saint-Ouen, à Aubervilliers, cette semaine, des étoiles de David ont été tracées sur les murs où résident des Juifs. Dans les écoles, les synagogues, les centres communautaires, la peur du pogrom est revenue. Dans les transports en commun, dans les taxis et les VTC, dans la rue, et même chez eux lorsqu’ils ouvrent leur porte pour recevoir une livraison, nos compatriotes juifs craignent à tout moment d’être agressés.

Voilà la France de 2023. Comment ne pas en avoir honte ? Qu’avons-nous fait de notre pays ?

A rebours des catégories maurrassiennes, je sais que les antisémites sont l’anti-France et que, pour cette raison, nous les vaincrons. Mais quand ? Notre État sera-t-il assez fort, les armes de notre droit seront-elles assez puissantes, la volonté de notre société sera-t-elle assez ferme pour que nous ne soyons pas à nouveau condamnés à replonger, pour un temps, dans la nuit et le brouillard ?

Il est vital que deux clarifications soient opérées sans faiblesse.

La première urgence est diplomatique. Sur la scène internationale, en effet, la France doit en finir avec les palinodies d’une diplomatie présidentielle sautillante et confuse, guidée par la peur de répercussions intérieures, disant tout et son contraire selon les interlocuteurs. On l’a encore vu le 27 octobre aux Nations unies, avec le vote stupéfiant de lâcheté, par le représentant du gouvernement, d’une résolution présentée par la Jordanie au nom du groupe arabe, ne condamnant pas l’attaque terroriste du Hamas et n’appelant pas à la libération des otages.

Tant que le Hamas et les autres factions terroristes menaçant l’existence même d’Israël n’auront pas été neutralisés, les traditionnels éléments de langage du Quai d’Orsay déclinant ce qu’il est convenu d’appeler la « politique arabe de la France » sont tragiquement inopérants. Quant à la perspective hypothétique de la création d’un État palestinien, elle restera absolument chimérique tant que les Palestiniens eux-mêmes et les États arabes qui les soutiennent ne seront pas capables de faire émerger une élite raisonnable et responsable acceptant l’existence d’Israël.

C’est pourquoi nous n’avons qu’une seule ligne à tracer, claire et droite : c’est celle d’une totale solidarité avec l’État et le peuple d’Israël, ciblés par notre ennemi commun, l’islamisme.

Au plan national, ensuite, nous devons nous réarmer contre l’antisémitisme, sans nous payer de mots.

Nous devons traquer ses agents par tous les moyens du droit (y compris lorsque des députés ou des dirigeants de l’extrême-gauche se livrent à des provocations à la haine et qu’ils doivent, par conséquent, en répondre devant le juge pénal). Nous devons, de même, arrêter l’immigration de masse telle qu’elle a été subie depuis cinquante ans. Trois quarts des Français, selon les études d’opinion, sont favorables à ce coup d’arrêt. Cessons de nous en excuser !

Nous avons le droit et le devoir de ne pas souhaiter accélérer l’importation de l’islam politique et de tous les troubles qu’il suscite. Plutôt que d’augmenter encore les flux d’immigrés en provenance des pays arabo-musulmans, consacrons nos efforts à l’intégration et l’assimilation, à notre communauté nationale, des populations issues de l’immigration.

Tâchons enfin, ce qui sera plus difficile encore, d’éveiller les consciences, d’éduquer les générations à venir, pour que l’antisémitisme retourne dans les poubelles de l’Histoire. C’est une œuvre immense qui nous attend. Cessons de procrastiner. Nous n’avons pas le droit à l’indifférence.

Le malheur des Juifs sonnera-t-il le réveil de la France ? Saurons-nous défendre notre civilisation, telle que nous l’avons tant aimée ? L’heure de vérité approche. Un vers de Paul Valéry nous invite à poursuivre le chemin : « le vent se lève, il faut tenter de vivre ».

***

Vous trouverez ci-dessous, la réponse argumentée d’un de mes camarades, officier supérieur en retraite, ayant servi plusieurs années au Proche orient, notamment dans le poste de chef des observateurs français de l’ONU.

Un jeune et ambitieux ex-député LR de l’Yonne, Guillaume Larrivé a publié une tribune dans le journal l’Opinion le 2 Novembre dernier. La capture d’écran de cette tribune, tout à fait conforme au politiquement correct français du moment vous est proposée ci après.

Invité par l’auteur de la tribune, à faire connaître ses commentaires, comme tous ceux qui l’ont reçue par mail, l’un de mes amis, le colonel (en retraite) MB, qui a servi plusieurs années au Proche Orient, qui y a exercé les fonctions d’observateurs puis de chef des observateurs français de l’ONU et qui connaît, par conséquent, beaucoup mieux les problèmes de la Palestine que Monsieur Larrivé, lui répond dans le texte que vous trouverez ci après.

J’ajoute qu’ayant moi-même servi 21 mois en deux séjours au Proche Orient, d’abord comme commandant du bataillon français de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) puis comme chef du Bureau Renseignement de cette force de l’ONU, je ne peux que cautionner la réponse de mon camarade. C’est, à très peu près, la réponse que j’aurai faite à l’ex- député Larrivé s’il m’avait adressé sa tribune. Je pense que Monsieur Larrivé ne connaît pas vraiment le sujet dont il traite dans sa chronique et que ses propos ne visent, en fait, qu’à booster sa future carrière politique en navigant dans les vents porteurs du moment et en bénéficiant de l’appui précieux du camp dont il prend la défense avec un enthousiasme feint.

Pour mémoire, le lecteur notera que Guillaume Larri-vé (ou -viste) a été sèchement battu lors de sa tentative de ré-élection dans la 1ère circonscription de l’Yonne en 2022, devancé par les candidats RN et NUPES, après avoir déclaré avoir voté pour Emmanuel Macron a la suite de la déculottée mémorable de Valérie Pécresse, la candidate de son camp.

Voici donc la réponse de mon camarade :

Monsieur,

A l’heure où se fait jour, à la face du monde entier, le peu de considération, pour ne pas dire le massacre massif en représailles (sans commune mesure avec les regrettables pertes causées par l’agression menée par le Hamas le 7 octobre), réservé par Tsahal et le pouvoir sioniste en place en Israël, sans discernement à toute la population palestinienne, confinée de force depuis tant d’années à Gaza (et dans des territoires atomisés en Cisjordanie ou dans de honteux camps de réfugiés), vous tenez là des propos qui me glacent d’effroi.


La lecture de votre chronique, dont vous venez de me gratifier, me pousse à sortir de ma réserve et à vous interpeller, spontanément, sur un certain nombre de vos arguments et de vos préconisations qui me font bondir.

– Ne réalisez vous donc pas que la recrudescence de linadmissible et condamnable antisémitisme – dirigé notamment vers les Juifs de France qui dans leur immense majorité ne sont pour rien dans les agissements de Netanyahu et les opérations de Tsahal – et la résurgence épisodique de la révolte violente palestinienne telle que celle exprimée par l’agression inadmissible et condamnable du 7 octobre 2023, sont étroitement liées et résultent du régime tout aussi inadmissible et condamnable infligé avec constance par l’État Juif aux Palestiniens depuis 1948 dans l’indifférence, voire la complaisance de notre pays, la France, asservi aux États-Unis ?

– Ne réalisez vous donc pas que la montée inquiétante et condamnable de l’islamisme radical et la réitération d’actes inadmissibles et condamnables de terrorisme, abusivement attribué ex abrupto à l’Islam, religion musulmane dans son ensemble, se nourrissent, partout dans le monde, et résultent de la posture inadmissible et condamnable adoptée par les autorités israéliennes (d’ailleurs contre l’avis d’une majorité de la population juive, israélienne ou de la diaspora, qui aspire à la « Paix maintenant ») à l’égard des populations palestiniennes qui préexistaient et ont, en dépit d’erreurs historiques commises de part et d’autre, toute légitimité de coexister en totale dignité, liberté et souveraineté avec la population de l’État moderne d’Israël ?

– Comment pouvez vous n’évoquer que « Le malheur des Juifs » pour « sonner le réveil de la France », sans mentionner à aucun moment une quelconque détresse, un quelconque désespoir, une quelconque exaspération des populations palestiniennes qui survivent depuis 75 ans dans l’humiliation et l’oppression quotidienne, dont vous ne soupçonnez, apparemment, même pas l’existence bien factuelle ?

– Pourquoi traiter de manière hémiplégique des souffrances, responsabilités, torts, abus, droits, aspirations, revendications, etc. de ces deux peuples que sont les Israéliens et les Palestiniens ?

– Pourquoi discriminer les Juifs des autres ? C’est faire de l’antisémitisme à l’envers et donc aggraver les antagonismes dans un contexte déjà diablement dissymétrique ! Pas plus que les Juifs, les Palestiniens n’ont droit à l’indifférence !

– Ne croyez vous pas que les Arabes (musulmans et chrétiens) de Palestine ne souhaitent pas et ne méritent pas autant que « les Juifs ashkénazes qui, d’Allemagne, de Russie ou de Pologne, espéraient trouver à nos côtés la promesse de la tranquillité et du respect » ? Chacun, en ce bas-monde, n’éprouve-t-il pas naturellement, l’irrésistible envie d’un entre-soi tranquille et respectueux ?

– Ne peut-on pas, sincèrement, opposer deux concepts concomitants et interdépendants : celui d’une « islamophobie nourrie par le sionisme militant en vigueur sur le territoire de la Palestine mandataire », à opposer au concept de « nouvel antisémitisme nourri par l’islamisme » que vous dénoncez ?

– Ne confondez vous pas, à cet égard, les causes et les effets d’une déplorable situation conflictuelle dont nous finirons par pâtir tous, que nous soyons juifs, chrétiens, musulmans ou athées, que nous soyons israéliens, palestiniens, français ou de toute autre nationalité (terme de « nation » que, scandaleusement, l’on ne veut pas accorder pleinement à la Palestine…) ?

– Ne craignez vous pas que l’attitude partisane – consistant à occulter complètement le malheur actuel de tous les Gazaouis en voie d’expulsion de leurs maigres territoires voire d’extermination pure et simple – que vous préconisez dans votre chronique de ce mois, ne fasse que favoriser et attiser « les foyers d’antisémitisme couvant dans des banlieues déstabilisées par l’immigration de masse » que vous redoutez à juste titre mais qui ne sont que le résultat de décennies d’une politique migratoire désastreuse à laquelle votre famille politique a considérablement contribué ?

– Ne comprenez-vous pas que l’incapacité « des Palestiniens eux-mêmes et des États arabes qui les soutiennent », que vous soulignez, « de faire émerger une élite raisonnable et responsable acceptant l’existence d’Israël » n’est que le corollaire du refus (hélas tacitement adoubé par la France et d’autres nations) des dirigeants israéliens (refus qui se manifeste notamment par la colonisation continuelle, l’accaparement des ressources naturelles – et au premier chef de l’eau douce – et les infernales restrictions de circulation, etc.) d’accepter l’existence d’une Palestine viable, disposant, comme Israël, d’un territoire contigu et de tous les attributs d’une nation en quête de souveraineté dans le respect, contraignant, de la Charte des Nations Unies (dont elle est arbitrairement exclue, alors qu’Israël viole effrontément cette charte qu’elle a pourtant signée ! )

A défaut d’une véritable autorité palestinienne pour les raisons exposées précédemment, le Hamas incarne un contre-pouvoir palestinien face au pouvoir exorbitant exercé abusivement par les autorités israéliennes sur un peuple privé, sur son sol, de ses droits les plus élémentaires….

Pour démontrer le manque de pertinence de vos propos, ne serait-il pas possible de vous paraphraser ainsi :

« On a crié « non à l’islam » dans les rues de Tel Aviv. Et à force de regarder ailleurs, de ne voir ni les foyers d’islamophobie couvant dans les foyers par l’intoxication médiatique, ni les noces funestes du sionisme et du gauchisme, on a armé les bras des meurtriers qui :

*ont sourdement humilié et consciencieusement opprimé des millions de Palestiniens confinés dans des conditions inhumaines,

*puis, en représailles collectives aveugles à la suite de manifestations de la colère et de l’exaspération palestinienne, certes sanglantes mais compréhensibles, ont ouvertement torturé et tué aveuglément des centaines de milliers de victimes innocentes à Gaza » ?

Je conteste votre thèse bâtie sur un émoi à sens unique contre l’antisémitisme, en en soulignant ses méfaits, hélas bien réels, mais sans en distinguer les catalyseurs qui résident dans le souverain mépris israélien, conforté par votre silence, pour les légitimes revendications palestiniennes.

Les funestes conséquences pour notre pays, la France, de la non-maîtrise d’une immigration massive, notamment du Nord de l’Afrique et du Moyen Orient, particulièrement attentifs à l’issue du conflit israélo-palestinien, ne sauraient devoir être imputés aux Palestiniens eux-mêmes qui ne sont pour rien dans les carences de notre politique migratoire.

En revanche, assimiler le soutien, public ou privé de bon nombre de nos concitoyens, à la cause palestinienne dans son différend avec la gouvernance israélienne, à des actes d’antisémitisme et/ou à une apologie du terrorisme, comme ce serait la tendance actuellement adoptée par nos instances dirigeantes, est insensé et n’aurait pour effet que d’accentuer la tentation de radicalisation des opinions et, en définitive, d’envenimer le conflit, né en 1948 et, hélas, toujours irrésolu de nos jours.

Sans vouloir remettre en cause votre probité, je suis sidéré de lire qu’un homme de votre trempe, ancien élu de notre République, président d’un « think tank » soutenu par « Les Républicains », puisse prétendre réfléchir utilement pour répondre aux grands enjeux du débat public, en adoptant la ligne qui transpire de vos propos littéralement ravageurs, en rapport avec le funeste conflit israélo-palestinien dont l’enlisement, délibérément consenti par une Communauté Internationale honteusement paralysée, compromet dangereusement l’épanouissement-même de notre humanité et suscite rancœur envers les oppresseurs, évidemment ardents partisans du maintien, voire du renforcement, de leur position hégémonique et du déchaînement de leur violence répressive.

Malgré le drame indélébile de la Shoah, l’effroyable retour de l’antisémitisme, qu’il faut résolument combattre, résulte de la conjonction :

* d’une posture, inacceptable parce que autocentrée à l’excès, adoptée par un noyau de sionistes vengeurs, arrogants et dominateurs, rêvant d’un espace aseptisé de tous non-juifs;

* de la persistance rare mais réelle chez certains extrémistes du rejet initial de la reconnaissance de l’État Juif / État Hébreu, tel qu’il a été proclamé prématurément et abusivement le 14 mai 1948 par David Ben Gourion lors de sa déclaration de l’indépendance de l’État d’Israël, par la population arabe autochtone du territoire du nouvel État israélien dont la plus grande partie a été déplacée en Palestine et dans les pays arabes voisins. Ce rejet initial a été pourtant officiellement abandonné par la suite par les autorités palestiniennes désireuses de fonder un État palestinien de plein droit, voisin d’Israël.

* et d’une posture par trop conciliante du camp occidental, sous domination états-unienne, laissant, tant par ignorance que par arrogance, Israël s’affranchir abusivement du droit international, notamment à l’égard de ses voisins arabes, non indemnes de torts mais dont les revendications essentielles sont parfaitement fondées.

Je crains que, sur la préoccupante question de la recrudescence de l’antisémitisme que vous soulevez ici, vous ayez, en quelque sorte, inversé les termes de la problématique et notamment négligé l’antériorité des causes sur les effets. Il conviendrait, impérieusement, de hiérarchiser les combats à mener dans l’ordre de la causalité des maux que nous souhaitons conjurer.

Ce n’est pas en négligeant le sort et la dignité des Palestiniens que l’on garantira la « tranquillité et le respect espérés par les Juifs d’Israël » ni la sécurité et la stabilité de notre monde !

Ce n’est pas en ostracisant ni en stigmatisant tous les « immigrés en provenance des pays arabo-musulmans » que l’on mettra un terme aux odieux actes terroristes résultant directement de notre posture à l’égard du conflit israélo-palestinien !


Ce n’est pas en soutenant inconditionnellement l’État d’Israël malgré ses violations, graves et répétées, des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies que, en réponse à votre incantation, « l’antisémitisme retournera dans les poubelles de l’Histoire ! »

J’espère avoir, par mes quelques remarques les plus franches possible, contribué à éclairer vos choix pour « tenter de vivre en harmonie, même par mauvais vent !…. ».

MB

2 – Covid 19: Dans une audition organisée au Sénat, une intervenante déclare que les militaires toujours soumis à l’obligation vaccinale en sont à leur cinquième dose et que 67 personnels engagés en OPEX  et d’une moyenne d’âge de 27 ans ont été rapatriés et sont décédés à cause d’effets secondaires graves. En 40 ans de carrière, je n’ai jamais connu un tel niveau de pertes sanitaires au niveau de l’Armée de Terre qui devrait tout de même commencer à se poser des questions. Personne n’est jamais mort du Covid à 27 ans. Il est regrettable que 67 militaires soient décédés en raison du jusqu’au boutisme vaccinal. Nos institutions et leurs dirigeants marchent sur la tête. On comprend mieux pourquoi nos Forces Armées peinent à recruter.

3 – Géopolitique mondiale: L’Échiquier mondial présenté par Xavier Moreau :  « Le Vietnam – Souveraineté et Pragmatisme »

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Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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