Le JSF du président est avancé

Le JSF du président est avancé

Le JSF du président est avancé

6 novembre 2023 (12H30) – “Avancé”, “avancé”, c’est bien vite dit ! “Reculé” dirais-je plutôt, si j’avais l’ironie bête et méchante (slogan des années 1960), comme n’ont plus les Français d’aujourd’hui en troupeau de moutons atlantistes bêlants, vertueusement vertueux, pleins de compassions et de beaux sentiments, – voyez le genre ?… Mais passons d’abord au plat du jour avant de déverser notre bile en tumultueux torrents d’indignation pour les folies américanistes-occidentalistes, soumises et consentantes, toutes fiérotes de cette génuflexion et autre enculage de mouches de type-collabos, de mes com-patriotes européens, et super-com nonpatriotes des restes puants de la France macaroniste.

Ma colère à cet égard n’a d’égale que mon immense et profonde tristesse, alors vous voudrez j’en suis sûr pardonner mes écarts de langage. « Mon pays m’a fait mal », disait avant de passer au poteau d’exécution le collaborationniste courageux et romantique autant que pédéraste (mot désormais maudit, régulièrement employé par Montherlant, qui en était) ; moi, mon pays est devenue ma nausée complète depuis ses enthousiasmes pour le simulacre zelinskiste offert par le demente senile de la Maison-Blanche.

Mais passons, PhG, la colère-tristesse t’égare… Passons au plat du jour, qui est tout ce qu’on veut sauf un plat de résistance.

Il s’agit d’une nouvelle pêchée dans un site de ‘spotter’, comme on les nommait, ces acharnés de la connaissance d’apparence de grands phénomènes technologiques du temps, dont surtout l’aéronautique, et plus encore l’aéronautique US. Je connais bien car j’en fus, dans mes jeunes années, lorsque je ne jurais que par le Pentagone et les exploits de l’USAF… Vous voulez tout savoir sur le P-51 ‘Mustang’, – « La Cadillac de l’air ! », s’exclame le héros juvénile de ‘L’empire du soleil’ de Spielberg, –  ou sur les lunettes Ray-Ban des pilotes de haute altitude type-Buck Danny, dans les années 1941-1945 ? Adressez-vous à moi.

Note de PhG-Bis : « … Et figurez-vous que nous, PhG et moi, n’avons pas changé d’avis pour autant sur ce point particulier : le P-51 ‘Mustang’ est le plus bel avion et le meilleur avion de combat de la guerre, et le pays qui a fabriqué cette merveille pour un coût de recherches et de développement (R&D) de $75 000 bouclé en six mois de l'année 1940 pour en arriver au F-35 (je ne vous dis pas le coût d'un processus de R&D commencé en 1993-1995 et toujours pas fini) est vraiment au bout du rouleau… »

… Ou bien, “si vous voulez (à peu près) tout savoir”, adressez-vous à “Arnaud”, du site ‘Avionslégendaires.net’. C’est lui qui est sur la sellette, avec une nouvelle tout de même sensationnelle : les Boeing du président, les frères jumeaux ‘Air Force One’ ! Un conte à dormir assis, couché, courant, sautant, prenant de la coke, – mais dormir, dormir, pour oublier notre folle destinée de malades sans retour ni appel. Voici ce que nous dit Arnaud (le 2 novembre), – et méditez, braves gens, méditez :

« Initié au cours du second mandat de Barack Obama, validé sous celui de Donald Trump, le programme VC-25B est devenu un véritable boulet pour Joe Biden autant que pour l’avionneur Boeing. Depuis trois ans et demi maintenant deux 747-8 Intercontinental, l’ultime évolution du mythique Jumbo Jet, se trouvent dans les ateliers Boeing de San Antonio au Texas afin d’être aménagés de manièÒÒre à devenir les prochains avions présidentiels américains. Sauf que ce chantier sans fin ne cesse de grever les finances de l’avionneur, ayant déjà englouti 2.4 milliards de dollars US d’investissement. Rien que sur le troisième trimestre 2023 le programme VC-25B représente plus de la moitié des pertes de la branche défense de Boeing.

» Les dirigeants de Boeing font grise mine, les actionnaires et notamment les plus petits d’entre eux n’ont de cesse de montrer leur mécontentement. Déjà que la branche défense de l’avionneur oscille entre la stagnation et le déficit, malgré les bons résultats des ventes d’E-7A Wedgetail et de P-8A Poseidon, mais alors en plus voilà que le remplacement des mythiques VC-25A tourne au cauchemar. Au cours des trois derniers mois celle-ci a perdu 924 millions de dollars US dont rien moins que 482 d’entre eux sont directement imputables aux seuls deux VC-25B. Oui oui plus de 50% des pertes sont à mettre à l’actif de seulement deux avions ! Pas mal, n’est-ce pas ? Le reste provient de plein de facteurs différents, et notamment de l’arrêt programmé de la chaine d’assemblage F/A-18E/F Super Hornet.

» L’administration Biden ne cache même plus son exaspération devant ce programme VC-25B qui à l’instar de celui de l’hélicoptère VH-92A piloté par Sikorsky n’avance pas. Non seulement l’actuel locataire du bureau ovale ne volera sur aucun de ces deux aéronefs au cours de ce mandat mais en plus son éventuel successeur, quel qu’il ou qu’elle soit, ne pourra pas s’asseoir à bord des 747-8 Intercontinental modifié avant son second mandat. En effet les premières prévisions d’entrée en service des VC-25B pour 2025 et 2026 ont été revues pour 2027 et 2028.

» Autant dire que Boeing n’a pas fini de perdre de l’argent avec ces deux avions dont l’intégralité de l’équipement est actuellement classé top secret. On comprend pourquoi. L’avionneur américain peine en outre à trouver des sous-traitants qui acceptent les conditions draconiennes de sécurité imposées par l’US Secret Service. La crainte d’un sabotage demeure omniprésente auprès des protecteurs du président américain. Pour chaque nouveaux contrats avec une entreprise spécialisée Boeing est obligé de remettre la main à la poche et donc de grossir ses pertes. C’est un cercle vicieux. »

Est-ce que vous pouvez imaginer ça ? Les gens de Boeing, ingénieurs, électroniciens, ouvriers super-spécialisés, équipages d’essai en vol, etc., qui se sont déjà vus écrasés par une direction faite de gens de Wall Street et des banques pour en arriver au massacre à la tronçonneuse du 737-MAX, subissent aujourd’hui la haute supervision du Secret Service et de la super-paranoïa du top-top-ticktop-secret. Tout ce qui touche au président, ces milliers et milliers d’appareillages, de procédures, de réseaux, de codes, de simulacres, dc mots-de-passe, de simulations, et qui sont censés assurer sa sécurité, sont la priorité des priorités à bord des monstres impossibles à boucler. Le Secret Service se fiche bien des interférences de ces millions de choses dans le vol de l’avion, dans ses communications nécessaires, des contraintes de folie imposées aux équipages et aux équipes de sol, des enteretiens déments à maintenir en pleine forme entre les exerrcices de roulage sur la piste (sans parler d'un vol, certes), etc.

C’est un autre exemple, après le 737 MAX, de l’invasion du “fanatisme technologique” (notre Dieu-LeMay) et des diverses exigences de matières suprémacistes dans tous les domaines, toutes impératives, toutes étrangères aux nécessités aérodynamiques et physiques de l’aéronautique dans le développement d’un avion. On rejoint également l’aventure sympathique du monstre JSF/F-35, dont les divers problèmes technologiques se découvrent à mesure et réclament des solutions technologiques du domaine donné où on les a trouvés, – chacun l’un après l’autre bien sûr, ou ensemble, – et ce domaine-là qui affirme primer sur tout le reste et induit de nouveaux problèmes dans les divers autres domaines (et vice-versa) qui acquièrent à leur tour une priorité indiscutable. Il s’agit d’un véritable cercle vicieux, développé dans une impasse et projeté avec une force exceptionnelle dans une voie sans issue ; avec aux commandes la gentille ‘Alice in Wonderland’ à qui l’on fait prendre chaque matin une dose massive et modernisée de ‘diéthyllysergamide’, ou LSD.

J’en suis quant à moi persuadé : c’est le système de l’américanisme dans toute sa puissance déconstructurationniste ! Il est sans autorité centralisatrice et régulatrice, sans autorité souverainiste dirais-je, avec chacun de ses domaines évidemment essentiel tout entier concentré au développement de son seul lui-même tout en réclamant partout des dividendes (en argent, en corruption de nomination, en gaspillage, en positions dans le Système) pour son excellence ; à la fois totalement autonome de toute autorité sinon la sienne et tout entier dépendant de multiples interconnexions qui sont chacune autonome et accordée à leur propre autorité. Personne ne veut parler à personne et tout le monde parle ensemlble: les Russesn disent que c'est leur arme secrète, leur botte de Nevers, – un processus automatique et inarrétable d'auto-brouillage.

Tout cela ne peut-être raisonné et régulé puisqu’il s’agit de fanatisme et de technologie. Pour ce qui nous concerne, la messe est dite : les Etats-Unis sont aujourd’hui totalement impuissants et incapables de produire un système de systèmes intégrant les technologies les plus avancées dans le domaine opérationnel, notamment pour les machines de guerre qui subissent les contraintes les plus graves. C’est notamment le cas de l’aviation militaire de tous ordres, de la flotte de Boeing-POTUS qui refuseront les résultats de l’élection de 2024 et après aux F-35 qui ne volent qu’à condition que tout se passe comme si rien ne se passait.  

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À propos de l'auteur Dedefensa.org

« La crisologie de notre temps » • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.

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