Auteur(s) Laurence Beneux, France-Soir Publié le 30 septembre 2023 – 15:00
Il existe un lobby « pédophile » qui a pris un essor important au début des années 70, en surfant sur la vague de la « libération sexuelle ».
Zbigniew Kortas ur unsplash.com
SOCIÉTÉ – « La pédophilie consiste à livrer des enfants au désir sexuel des adultes », Marc Reisinger, psychiatre. Pour autant, de nombreux amateurs de chair trop jeune militent pour la dépénalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. Il existe un lobby « pédophile » qui a pris un essor important au début des années 70, en surfant sur la vague de la « libération sexuelle ».
Âge minimum
La principale revendication du militantisme pédo-criminel est l’abrogation d’un âge minimum en dessous duquel les rapports sexuels entre adultes et enfants sont interdits par la loi et passibles de poursuites. Ces militants qui revendiquent leur « amour » pour les enfants, se présentent comme une minorité sexuelle, persécutée par une société à la morale rétrograde que l’histoire jugera durement dans un futur proche. « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. », expliquait Jack Lang dans une interview accordée au magazine Le Gai Pied au début des années 90. Tandis que le philosophe René Schérer, après avoir fustigé une « législation disproportionnée », réprimant la « pédophilie », commentait dans un article écrit dans le journal Libération : « Il fut un temps (…), où ce qui était considéré comme destructif de l’enfant et de la personne c’était… la masturbation ».
Les lobbyistes pour la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs expliquent d’ailleurs volontiers que si les enfants souffrent psychologiquement de telles relations, c’est parce qu’ils sont conditionnés par la société à le faire, et que leur combat est aussi celui de la libération de l’enfance ! Quant à la souffrance physique des enfants, ils font comme si elle n’existait pas.
Militantisme
Durant les années 70, ce militantisme s’organise à l’échelle nationale dans de nombreux pays. Nous verrons dans un prochain article les formes qu’il a pris en France. Des associations se montent, qui utilisent les moyens de communication offerts par l’époque, journaux, radios, télévision, livres, photos, dessins, puis au cours des années 80, le minitel.
Durant les années 90, le développement d’internet permet aux pédocriminels de s’organiser plus facilement à l’échelle internationale et si certaines associations s’éteignent, d’autres se dotent de sites dont certains existent encore aujourd’hui. Ainsi, une simple recherche sur un moteur permet de trouver le site, disponible en quatre langues, anglais, français, espagnol et allemand, de l’IPCE (International Pedophile and Child Emancipation), une sorte de fédération qui regroupe plusieurs associations, la plus importante étant l’association newyorkaise la NAMBLA (North american man/boy love association), créée à la fin des années 70 et toujours active, et dont le site internet est lui aussi accessible en quelques clics.
On y trouve des pages en anglais bien sûr, mais aussi en espagnol, en français, en allemand, en hollandais et en russe. Pour la petite histoire, sur la page francophone, on console un belge qui déplore avoir passé 3 ans en prison pour détention de documents pédopornographiques, en lui expliquant que « un de ces jours, la société reconnaitra le tort qu’elle a fait » et on peut lire le commentaire suivant : « Je pensais que tu étais français et j’étais ainsi étonné que tu sois allé en prison. La Belgique est un pays avec l’esprit beaucoup plus étroit que la France »…
Sigles
D’autres associations comme la néerlandaise NVSH (Nederlandse Vereniging voor Seksuele Hervorming) demandent l’émancipation de toutes les formes de sexualité, y compris celles « labellisées anormales », telles que la pédophilie, l’adultère ou la zoophilie… La NVSH réfute d’ailleurs le qualificatif « anormal ».
Des forums d’entraide entre pédocriminels, comme le BoyChat, sont aussi librement accessibles sur la toile. Pas sur le Darknet, non, non, à partir de n’importe quel navigateur.
À la fin des années 90 et au début des années 2000, les pédocriminels célèbrent la « pedophilia pride », tous les 24 avril. Certains mouvements homosexuels s’en émeuvent, qui craignent l’amalgame, et tiennent à se dissocier du mouvement.
La célébration évolue, et devient le « Boy Love Day », fêté le 21 juin par ceux qui aiment les petits garçons, et le « Alice Day », fêté le 25 avril par ceux qui aiment les petites filles. Il est préconisé de reporter les « festivités » au samedi suivant ces dates si elles tombent un autre jour de la semaine. Enfin, le 22 décembre est le jour du « Child Love Day ». Pour chaque fête, il est recommandé d’allumer une bougie, bleue pour les amateurs de garçonnets, rose pour ceux qui ont un penchant pour les fillettes, et blanche pour le jour qui rassemblent tous les pédocriminels.
D’autres signes de reconnaissance sont inventés comme le hashtag #MAP (Minor attracted people), et des logos :
Si vous voyez quelqu’un arborer un de ces sigles, sur lui, sur ses comptes sur les réseaux sociaux, soyez vigilants.
Source : France Soir
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