La justice a finalement abattu son glaive sur les deux personnalités qui faisaient trembler la planète télé-réalité avec leur guérilla : la papesse des influenceurs, Magali Berdah, va être jugée pour des faits de banqueroute et de blanchiment, tandis que son tourmenteur, le rappeur Booba, va de son côté être mis en examen pour harcèlement !
Cette guéguerre risque de leur coûter cher à tous les deux, en se déplaçant sur le terrain judiciaire. Booba a balancé sur le côté sombre du business de Berdah, tout en lançant son armée de fans contre la femme d’affaires louches. Les menaces, plaintes et agressions mutuelles ont fini par leur retomber dessus.
La lutte du rappeur contre les influvoleurs, selon sa propre expression, semble être sortie du cadre légal et lui explose un peu au visage. Selon son défenseur, il ne s’agit pas de cyberharcèlement de la part de Booba mais d’une stratégie de victimisation de Magali Berdah. Cela n’a pas empêché sa mise en examen. La justice tranchera.
Du côté de Berdah, le paquebot fuit de partout. Mais le jugement qui lui pend au nez le 18 décembre 2023 ne portera pas sur son business de placement de produits par des influenceurs issus de la télé-réalité, mais pour des faits remontant avant la création de Shauna Events, la boîte qui gère les intérêts de 200 « stars » qui vendent des produits plus ou moins « honnêtes » à des fans crédules. Il s’agit de sa boîte précédente qui vendait des contrats de mutuelles individuelles et qui a coulé avec un passif de 2,5 millions. En attendant, Magali est placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction de gérer.
La question devient : la justice va-t-elle s’intéresser au business de Shauna Events à partir des innombrables remontées d’informations de la fanbase de Booba ? Pour l’instant, ce sont 28 personnes qui vont devoir se présenter en novembre devant le tribunal correctionnel (à Paris), pour avoir cyberharcelé Magali, avec menaces de morts et de crimes. Booba et Magali se sont rendu coup pour coup, et la justice a juste compté les points. Pas sûrs qu’ils en sortent indemnes tous les deux !
Nous invitons nos lecteurs à jeter un œil sur le Financement associatif de la Rédaction, pour aller plus loin dans le dossier des influenceurs, qui est autrement plus intéressant qu’une histoire de banqueroute et de blanchiment. On dit ça, on dit rien.
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