Nord Stream: l’explosion correspond à une mini-bombe thermonucléaire US, selon un expert
17:08 26.09.2023 (Mis à jour: 17:55 26.09.2023)
Un an après le sabotage des gazoducs Nord Stream, l’enquête officielle reste opaque et sans résultat. Le physicien Hans-Benjamin Braun suggère dans L’Afrique en marche qu’il s’agit peut-être d’une tentative de cacher l’explosion d’une mini-bombe thermonucléaire. Selon lui, seuls les États-Unis avaient le motif et la capacité de l’utiliser.
« Toutes les explications avancées dans les médias mainstream quant au modus operandi utilisé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream I et II [qui relient la Russie à l’Allemagne et l’Europe à travers la mer Baltique, ndlr] ne tiennent pas une seconde face à l’analyse scientifique minutieuse des données sismiques enregistrées dans les différents pays du bassin de la mer Baltique », affirme à L’Afrique en marche le physicien théoricien suisse, Hans-Benjamin Braun, ex-enseignant à l’Université catholique de Dublin.
Avec son immense background de spécialiste en physique statistique, physique quantique, diffusion des neutrons, physique de la matière condensée et la science des matériaux, magnétisme et topologie, il estime que l’explosion « qui a détruit les deux gazoducs était générée par une mini-bombe thermonucléaire d’une puissance estimée entre 1 à 5 kilotonnes [soit entre 1.000 et 5.000 tonnes de TNT, ndlr]. La bombe a été positionnée sur un site minutieusement choisi, face à la côte suédoise dotée d’une forme parabolique, dans le but de rediriger principalement l’onde de choc, après réflexion et focalisation sur cette côte, sur l’enclave russe de Kaliningrad ».
Et d’ajouter que « des mesures sismiques ont été enregistrées et rendues publiques en Suède et en Finlande. La comparaison de ces mesures avec celles générées par un des essais nucléaires nord-coréens bien documenté, y compris par l’institut de la physique du Globe de l’université de Columbia aux États-Unis qui s’est basé sur les très sérieuses données IRIS, montre des spectres quasiment identiques. […]En aucun cas, un tel phénomène, ayant libéré une énergie et une magnitude de cette grandeur, n’aurait pu se produire avec une charge de l’ordre 500 kilogrammes de TNT, comme l’affirme un article de la revue Nature, paru quelques semaines après l’explosion ».
En conclusion, le Pr Hans-Benjamin Braun est catégorique : « Le sabotage des Nord Stream était une attaque ciblée sur Kaliningrad par ondes de choc réfléchies et focalisées, ce qui fait des États-Unis le coupable le plus plausible, étant donné que l’Ukraine ne dispose pas d’armes nucléaires. Un drone sous-marin de type Lion-Fish, pourrait avoir été testé lors de l’exercice naval BALTOPS 22 de l’Otan en juin 2022 dans la région de Bornholm et utilisé pour transporter la bombe sur le lieu de l’explosion ».
Source : Sputnik
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme