Le pape est conspué par la complosphère et les traditionalistes, qui l’accusent de vouloir abattre l’Église catholique et de favoriser une immigration massive.
Renaud Camus écrit : « Il me semble évident que l’Église catholique fait l’objet depuis longtemps d’une formidable coalition pour l’abattre. » Et pour le théoricien du Grand Remplacement, il existe un coupable : « Le coup le plus sensible qui lui ait été porté, c’est l’élection du pape François. Il joue pour l’Église le rôle de Macron pour le peuple indigène français. » Rien que ça.
Fustigé comme « un pur produit de Vatican II » (le concile qui a rénové l’Église), le souverain pontife cristallise sur sa personne une détestation rare de la part des traditionalistes et des tenants d’un catholicisme identitaire.
Il n’est pas non plus en odeur de sainteté sur la complosphère, où il est incessamment présenté comme le cheval de Troie de l’immigration, un « collabo », « un agent du nouvel ordre mondial » et une marionnette de « l’Église profonde » (l’équivalent du deep state pour le Vatican). […]
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