La Suisse : Un État-proxy, prédateur, banque de l’oligarchie compradore Anglo-Saxonne

La Suisse : Un État-proxy, prédateur, banque de l’oligarchie compradore Anglo-Saxonne
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«Il est des gens avec lesquels on ne doit jamais se réconcilier, les traîtres et les fourbes». (Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles ; 1750)

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par Amar Djerrad

Durant notre jeunesse, la prononciation du mot «suisse» nous renvoie au petit fromage frais, mais aussi au mot «banque» à force d’entendre des histoires d’argent volé, caché en «Suisse» !

Au fil du temps, notre subconscient n’a retenu que le mot «banque» qu’entretien et qu’alimente une réalité suisse immuable dans ses relations avec le monde de l’argent. À un moment, cette Suisse nous apparaissait comme État dont le particularisme est sa neutralité et sa terre un havre de paix. Comme le temps peut dévoiler beaucoup de choses, cette Suisse s’est révélée avec une autre dimension, avec d’autres mœurs !

1ère partie

La justice Suisse revient sur le dossier après l’avoir classé en 2017

Notre sujet concerne cette Confédération parce qu’elle se distingue en ce XXIe siècle (en fait depuis toujours) – surtout depuis ce conflit en Ukraine, qui a mis à nu tous les États qui se targuent d’être les défenseurs inégalés des valeurs humaines dont ils auraient l’apanage – des autres pays par sa «neutralité» déclarée cardinale et infaillible, sa propension à servir de «médiateur» dans les conflits et sa révulsion des ingérences dans les affaires des États souverains ! Ce qui est, en fait, loin d’être le cas comme nous allons le montrer suite à sa grave bourde envers l’Algérie qui ne l’a jamais provoqué en la considérant avec respect.

Notre ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a été contraint de donner une réponse claire, toutefois «diplomatique», suite à l’appel téléphonique, relatif à un dossier pénal, de son homologue suisse, Ignazio Cassis.

La justice Suisse est revenue sur le dossier de l’ex-ministre de la Défense algérien (âgé de 86 ans), classé en 2017, après un recours de TRIAL international) à l’initiative d’ex-islamistes du FIS, en fuite, qui l’accusent d’avoir été «complice» d’exactions qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité (non plus «d’auteur» comme précédemment), durant la guerre menée par l’armée algérienne contre le terrorisme des «groupes islamiques armés» (GIA), bras armé du Front Islamique de Salut (FIS). Une guerre de plus de 10 ans qui s’est terminée par l’anéantissement de ces groupes !

Cette affaire revient, par opportunisme, comme un cheveu dans la soupe après 12 ans, s’apparentant à une épée Damoclès ; comme un chantage ! On persiste donc dans la sape, via cette ONG Suisse TRIAL, en insistant à poursuivre le tombeur des terroristes du GIA/FIS et de leur régime théocratique sanguinaire !

La justice suisse est-elle à court d’affaires pour s’intéresser, de façon obsessionnelle, à notre ex-ministre de la Défense pour des faits relevant de la défense de son pays contre la horde terroriste ? L’Algérie y voit une ingérence flagrante dans ses affaires visant, en fait, à décrédibiliser l’Armée national populaire (ANP), menée sans doute par des cercles occultes ennemis de l’Algérie ! Les décideurs suisses ont dû interpréter sa circonspection et sa sagesse, devant cette affaire, comme une faiblesse exploitable politiquement.

La Suisse un État/ONG, havre financier pour les escrocs et les terroristes

Notre réaction, par cet article, va être plus précise, plus directe, moins diplomatique, à l’attention des Suisses, de leurs gouvernants et autres décideurs !

La «neutralité» de la Suisse s’est effilochée et ICI, pour devenir aussi active et nuisible que les pays hostiles, mais sournoisement. Son engagement avec les «atlantistes» en sanctionnant la Russie en est une des preuves. En fait, elle a toujours été ainsi. C’est dans l’adversité que les principes s’attestent ; qu’on reconnaît les vrais amis.

La Suisse n’est autre qu’un État factice créé et /ou administré par de puissants oligarques essentiellement des Anglo-Saxons possédants des fortunes et des banques pour faire fructifier leur argent et capter celui des autres, issu de la rapine, sans se voir demander des comptes dans leurs pays. Ce sont eux qui dictent la politique de cet État ainsi que ses lois. La Suisse est leur paradis qu’ils ont doté d’institutions et de lois, dans leurs intérêts, en instaurant le «secret bancaire» flanqué «d’exceptions» (pages 93 à 98 et 111 à 113) «pénales» (restreintes) et «fiscales», dans leurs propres intérêts. Pour les autres pays victimes, cette «exception» est inaccessible.

Un État, instrument diversif du Grand Capital. Une sorte d’État/ONG – sous couvert de «neutralité» pour mieux tromper – dont la mission est de captiver toutes les illégitimités du monde pour les rendre licites dans le cadre de ses lois : argent volé ou détourné, argent de la corruption, argent de la drogue, hébergement et protection de criminels (ICI et ICI), recherchés dans leur pays, autorisation d’associations de malfaiteurs sous couvert des droits de l’homme etc… un havre financier pour les escrocs, un ramassis de toutes les saloperies que la morale réprouve. Bien sûr qu’elle montre parfois des actes «d’État de droit» en actionnant la justice pour certains faits sans trop d’impact sur l’essentiel de leur politique prédatrice imposée. Cependant, elle est prompte à prendre en charge à bras-le-corps les «affaires» quand elles nuisent aux pays qui ne sont pas dans le giron occidental impérialo-colonialiste ; même si ces «affaires» sont à l’initiative de terroristes, d’escrocs recherchés pour apologie du terrorisme, pour corruption ou escroquerie. Elle peut feindre ou simuler ce qu’elle voudra, elle reste dépendante des Anglo-Saxons et des lobbies sionistes. La Suisse est bien leur propriété par leur argent qu’ils transfèrent, issu du brigandage et du pillage. Elle est un «havre financier et de paix» pour eux comme elle est havre de paix pour les terroristes du monde !

La Suisse n’est qu’une imposture, drapée de neutralité et d’honnêteté, essaimée dans tous les pays sous couvert d’ambassades pour mieux gagner la confiance et pouvoir mieux duper ! C’est un État-espion au service de l’hégémonie Anglo-Saxonne. Une sorte de cheval de Troie imperceptible. Ce n’est pas un hasard si presque toutes les organisations dites «internationales» ont leur siège en Suisse. Ce pays vit des produits financiers des banques issus des spéculations financières sur des capitaux en grande partie illicites ; il n’a pas de ressources du sol et du sous-sol significatives. Sa richesse vient en particulier d’une loi bancaire notamment de son article 47 qui érige le «secret bancaire»[5] comme disposition inviolable. Une enquête collaborative titrée «Suisse Secrets» basée sur une fuite d’informations issues de milliers de comptes du «Crédit Suisse», transmise à des journaux, montre la duperie pratiquée du fait de ce «secret bancaire». Il est rapporté que la personne «anonyme» à l’origine de cette fuite a expliqué sa motivation ainsi : «le prétexte de la protection de la confidentialité financière n’est qu’une feuille de vigne couvrant le rôle honteux des banques suisses en tant que collaboratrices des fraudeurs fiscaux». De la sorte, pour devenir un pays riche sans avoir de ressources naturelles, il faut être et faire comme la Suisse. N’importe quel idiot peut comprendre que s’il y a «secret», il y a volonté de cacher une tromperie !

Le but, ici, n’est pas de révéler toutes les falsifications, les tripatouillages, les combines, des autorités suisses avec leurs banques – la presse, les livres, les déclarations foisonnent sur Internet – mais de montrer, sur ces bases, que cette Suisse n’est pas du tout celle que l’on fait miroiter au Monde. Son histoire n’est pas exempte d’immoralité pour prétendre donner des leçons de probité. Il nous paraît utile, toutefois, de citer quelques faits significatifs.

D’après un article du Monde Diplomatique, la Suisse a été complice dans un partenariat actif et silencieux avec le nazisme selon le sociologue Jean Ziegler qui précise que sans l’aide financière des banquiers suisses, les nazis auraient abandonné la guerre dès 1942. «Aucun autre pays neutre – ni le Portugal ni la Suède – n’a accepté l’or volé des Allemands. Flairant des «affaires en or», les banquiers suisses ont joué les intermédiaires, les blanchisseurs de cet or provenant des banques des pays envahis ou des juifs assassinés» (selon ce mensuel). La fermeture des frontières suisses en 1942 a livré des milliers de juifs à une mort certaine plus par vénalité que par racisme. Pour Ziegler, la Suisse n’est pas un pays neutre et terre d’accueil. Une certaine presse a signalé que les parlementaires fédéraux le Conseil fédéral, les médias et la plupart des partis politiques sont américanophiles et/ou inféodés à l’UE et que c’est la caste des multimilliardaires qui décident de tout sur l’ensemble de l’Occident. Sa neutralité est qualifiée de «coquille vide».

Les archives dévoilées (autrichiennes, allemandes, britanniques et américaines), ont révélé que le gouvernement fédéral ainsi que les industriels de l’armement suisses ont aidé le Reich à acheter les armes en échange de lingots d’or volés, et ce, jusqu’en 1945. Les consensus entre riches oligarques occidentaux – issue de la même doxa, voire des mêmes familles – sur la domination de leur classe a primé (et prime toujours) sur la morale. C’est encore le cas aujourd’hui au regard de leurs accointances avec ce que l’on nomme les «ukro-nazis» et les nationalistes intégraux. Les USA tolèrent même leurs manifestations !

Selon un article du site Swissinfo datant de 2021, les banques suisses continuent d’autoriser l’argent illégal provenant des pays pauvres, signalant neuf milliards de francs répartis sur des centaines de comptes en Suisse, citant même une affaire de détournement de fonds publics vénézuéliens mettant en cause une banque helvétique sur huit. Ce scandale, selon des spécialistes, démontre l’échec du système anti-blanchiment d’argent mis en place par la Suisse.

Romano Marco du Parti démocrate-chrétien suisse, dans les questions au Parlement a soulevé en 2013 le problème des «entreprises de transfert d’argent et criminalité organisée». Il a relevé «l’existence de ces canaux permettant de transférer de l’argent sale à l’extérieur de nos frontières (revenus d’activités illégales, blanchiment d’argent ou financement du terrorisme international) est depuis longtemps connue par le biais de différents procès pénaux et de nombreuses enquêtes fédérales et cantonales (surtout liées au trafic de drogue, à la traite d’êtres humains et au blanchiment d’argent)».

Algérie54rapporté que selon The Financial Times le géant bancaire suisse UBS qui a mis la main sur le Crédit Suisse, en le rachetant, aurait réalisé un bénéfice trimestriel record qu’aucune autre grande banque au monde, comme JP Morgan, n’a égalé. L’énorme profit d’UBS proviendrait de ce l’on nomme le «badwill», une astuce par laquelle une entreprise achète un actif sous le prix réel selon l’expert Nourredine Legheliel cité, et de poursuivre «C’est largement sous-évalué, ce qui laisse supposer que cette affaire de rachat du Crédit Suisse reste un mystère et une «arnaque» savamment élaborée entre Suisses, sachant que seuls les étrangers, qui étaient les principaux actionnaires de la banque en banqueroute, sont perdants (les Saoudiens, les Qataris, les oligarques russes et à un degré moindre les Américains». Ainsi la Suisse, que beaucoup présente comme un État modèle, ne peut être qualifié que receleur».

Il est intéressant de voir, pour plus d’information sur ce cas suisse, la vidéo réalisée (en français) par M. Rafaa, intitulée «Les receleurs suisses d’Hitler accusent l’Algérie de crimes contre l’humanité. On aura tout vu !», un bloggeur connu dont les interventions sont vues par des dizaines de milliers d’internautes (entre 10 mille et plus de 50 mille vues)

Qui est TRIAL qui veut faire juger un tombeur des terroristes et non les terroristes ?

Cette association TRIAL se gonfle en annonçant que l’ex-ministre de la Défense algérien[1] «sera le plus haut responsable militaire jamais jugé au monde pour de tels crimes sur le fondement de la compétence universelle». Oui «au monde» ! Une plainte non pas contre les terroristes qui ont fait un carnage en Algérie, mais contre un ministre de la Défense dont l’Armée a éliminé ces terroristes tueurs de civils sans distinctions, dont certains chefs et soutiens ont trouvé refuge en Suisse ; siège de Trial et lieu de sa plainte avec l’assentiment des autorités suisses ! C’est ainsi que cette contrée défend les «droits de l’Homme» ! Qu’ont fait alors les USA dans leur lutte contre le terrorisme qu’ils ont pourtant, eux-mêmes, créé et financé (selon Hillary Clinton devant le Congrès en janvier 2013), avec l’aide de certains roitelets du Moyen-Orient ? Quelle a été la réaction de Trial dans ce cas ? Qu’a fait Trial dans le cas de la France dans ses crimes de guerre et contre l’Humanité en Algérie ? Et les criminels de guerre et destructeurs des nations comme l’Irak, la Libye, la Syrie, la Yougoslavie, la Palestine, le Yémen, le Sahara occidental, la Serbie, le Liban… qui sont américains, britanniques, israéliens et français. TRIAL n’opportune pas les bailleurs bien-sûr ! Elle est financée par les gouvernements suisse, néerlandais, suédois, finlandais, luxembourgeois, allemand, la Commission européenne, le Royaume-Uni, la NED, Rockefeller Brothers Fund et Open Society Fondations de George Soros, Amnesty International… Pour viser ces pays et associations qui la fiance ? Foutaise ! C’est comme la TPI et CPI et toutes ces «ONG» des droits de «l’hommisme» et des «libertés» ! Elles ont le même objectif hégémonique avec des missions différentes !

Ainsi donc, pour les autorités et la justice suisse, en soutenant les représentants du FIS et son bras armé le GIA dans leurs actions – sans la moindre référence à leur passé et rôle dans les tourments du peuple algérien durant ces années de massacre – ils n’ont rien fait de répréhensible. Les massacres de population dans les villes et surtout les villages, les égorgements, les bombes explosées dans les bus, les viols etc. ne sont pas réprimés par les lois suisses ? Peut-être est-ce des actes de l’Armée algérienne ou un suicide collectif ?

2ème partie

Sur le général major Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense

Voici un aperçu sur ses faits et gestes destinés aux lecteurs trompés et non aux dirigeants ou «conseillés» de la Suisse qui ne peuvent pas comprendre ce qu’est un patriote. Beaucoup cancanent sans rien connaître de cette décennie dites «noire» ! Ils vomissent idiotement ce qu’on leur a fait ingurgiter comme mensonges !

Le général Nezzar et le haut commandement de l’époque ont sauvé l’Algérie de ces hordes barbares d’assassins du GIA/FIS en prenant leurs responsabilités afin d’empêcher ces monstres d’accéder au pouvoir, lesquels allaient précipiter l’État national dans l’effondrement. Ces diables tuaient, égorgeaient, incendiaient, posaient de bombes dans les bus pour tuer les Algériens de toute catégorie : plus de 100 journalistes, des dizaines de milliers de femmes, d’enfants de vieillards, d’enseignants, d’imams, de policiers, de pompiers ; un total de plus de 150 000 morts ! M. Khaled Nezzar, par la Constitution, leur a opposé l’Armée nationale populaire – dont toute la société civile ne cessait de réclamer l’intervention – aidé par des milliers de groupes de légitimes défenses civiles (GLD) qui les ont anéantis ! En ces temps-là, la Suisse n’a rien fait pour aider le peuple algérien !

M.Nezzar a rejoint l’ALN dès les 1ers mois de la Révolution Algérienne, sur ordre du FLN/ALN. Les espèces imbéciles ne savent pas que dans les années 50, la majorité des officiers et s/officiers ont rejoint la lutte révolutionnaire. Parmi eux M. Nezzar ! Contrairement à cette espèce qui a pris les armes contre leur propre pays ; les harkis d’hier et d’aujourd’hui.

Bien sûr, qu’ils ne connaissent pas aussi ses faits d’armes contre Israël, reconnus par les alliés, dont des officiers égyptiens, mais aussi par Ariel Sharon lui-même sur la bravoure des soldats algériens !

Le summum des massacres du GIA et la véritable riposte de l’Armée, organisée déjà par M. Nezzar, ont commencé en 1995. Khaled Nezzar est parti en retraite en 1993.

Il a contribué à l’arrêt du processus électoral sur une exigence de la société civile ! On l’accuse donc de quoi ? D’avoir organisé l’armée afin de défendre son pays de l’anéantissement terroriste ; d’avoir contribué à mettre en place des stratégies et tactiques de riposte ; d’avoir empêché, avec l’Armée et les GLD, que cette horde Banu Hillal et leurs descendants les «daechiens» n’instaurent un régime moyenâgeux de califat qui les obligera à ne plus réfléchir, à porter barbe et «qamis», à mettre du «khol» aux yeux, à autoriser les mariages multiples etc… à reclasser les Algériens dans la catégorie des sous-hommes sous des sous-califes, dirigés par des princes moyen-orientaux, eux-mêmes vassaux des Anglo-Saxons ! Khaled Nezzar est un patriote d’une autre trempe qu’ils ne pourront jamais égaler quoi qu’ils fassent !

La défense de Nezzar dénonce les violations commises par le procureur helvétique

Les avocats (Caroline Schumacher et Magali Buser) du général à la retraite ont dénoncé, dans un communiqué, les failles et les abus constatés lors de la conduite de l’instruction par le procureur suisse.

Voici le résumé :

Le général Khaled Nezzar face à l’acte d’accusation à son encontre émis par la Confédération suisse s’est toujours opposé, à la torture qu’il n’a pas hésité à condamner publiquement dans les années 1990. L’instruction de la procédure le visant s’inscrit dès l’origine dans un contexte éminemment politique. Les plaignants revendiquent tous leur engagement islamiste d’alors comme d’aujourd’hui. Le général incarne le refus du projet politique islamiste extrémiste. L’instruction menée en Suisse a connu, au gré des procureurs en charge, des phases d’enthousiasme et d’accélérations, de longues périodes d’inaction, un coup d’arrêt sous forme de classement en janvier 2017, puis une reprise suite à un arrêt de la Cour de Bellinzone en 2018 à la lecture duquel son sort judiciaire pouvait paraître décidé d’avance. Les charges pour lesquelles le général est renvoyé en jugement reposent pour une large part sur des rapports de la Police judiciaire fédérale, rédigés sur la foi de sources et de publications orientées émanant d’auteurs sujets à caution. Les expertises demandées, l’audition sollicitée des témoins parfois oculaires, ont été refusées. Il a même été refusé d’interroger des plaignants qui n’avaient été entendus qu’à une seule reprise en 2011 et 2014, alors que la défense n’avait, à l’époque, aucun accès au dossier. En tout état, le dossier ne permet pas d’établir ni que le général Khaled Nezzar ait ordonné ou prêté assistance aux exactions retenues à son encontre, ni même qu’il en ait été informé et se soit abstenu d’agir pour les empêcher.

Réaction officielle : l’Algérie déplore la lecture révisionniste de la justice suisse

Les Algériens ont bien saisi la portée de cette «sortie» suisse et sa gravité. Elle est vite interprétée comme du foutage de gueule, du radotage intempestif de décideurs capricieux, qui mérite une réplique atterrante.

En réaction aux propos de son homologue suisse faisant part de la position du gouvernement helvétique à l’égard des derniers développements enregistrés dans ce dossier contre le Général-major à la retraite, le ministre Ahmed Attaf a tenu à souligner clairement trois données principales à savoir : «que l’indépendance de la justice ne justifie pas l’irresponsabilité et qu’un système judiciaire quel qu’il soit s’arroge le droit absolu pour juger des politiques d’un État souverain et indépendant». La seconde «que depuis le début de cette affaire, l’Algérie a eu la conviction que la justice suisse a offert avec beaucoup de légèreté une tribune aux terroristes, à leurs alliés et à leurs soutiens pour tenter de discréditer le combat honorable de notre pays contre le terrorisme, de jeter l’opprobre sur ceux qui lui ont fait face et de souiller la mémoire de ceux qui sont tombés en lui résistant». La dernière «qu’avec la même légèreté, la justice suisse procède à une lecture révisionniste de l’histoire de notre pays durant les années 90. Elle procède par des accusations outrancières et infondées, par des comparaisons hasardeuses et inappropriées et par des falsifications si flagrantes qu’elles se discréditent elles-mêmes». 

Sur le fond, M. Attaf a souligné que la communauté internationale reconnaît le combat héroïque et solitaire de l’Algérie contre le terrorisme durant les années 90, que le rôle de notre pays et son expérience en la matière étaient largement appuyés et sollicités au niveau international. Il a rappelé que l’Algérie est le pays-champion au niveau de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme.

En conclusion, M. Attaf, tout en soulignant la gratitude de l’Algérie à l’égard de la Suisse pour son rôle dans l’indépendance de notre pays, a indiqué que «cette affaire a atteint les limites de l’inadmissible et de l’intolérable et que le gouvernement algérien est déterminé à en tirer toutes les conséquences, y compris celles qui sont loin d’être souhaitables pour l’avenir des relations algéro-suisses».

Lois suisses appliquées à l’Algérie souveraine ? Voyons les possibles conséquences !

Si la Suisse ose, effrontément et abusivement se permettre, comme les USA principalement, ce genre de lois extraterritoriales, c’est qu’elle se considère, elle aussi, puissante par la puissance financière de ses maîtres. L’extraterritorialité juridique est une pratique qui viole le principe d’autorité territoriale exclusive des États et de leur souveraineté. Ainsi, la Suisse n’est autre qu’un vassal au service de cette stratégie mondialiste Anglo-Saxonne.

Si, comme on dit, pour être respecté, il faut être respectable, alors l’Algérie peut décider, par réciprocité, en conséquence de cette affaire – qui a atteint les limites de l’indécence et de l’insolence – de prendre des mesures radicales envers la Suisse et certains de ses responsables au plus haut niveau. Elle peut :

1- Ériger des lois extraterritoriales pour des faits ou crimes «spécifiques» que le droit international ou que la morale réprouve, qu’elle appliquera, à des personnalités suisses auteurs de ces crimes ou délits, par le biais de la justice algérienne dont elle demandera l’extradition pour y être jugés ! Le commentaire officiel du Ministre Algérien Attaf doit être compris par les autorités suisses résolument dans ce sens. Les griefs ne manquent pas : crimes financiers, détournements de fonds des États, fonds issus de la corruption, de la drogue, de la prostitution, blanchiment d’argent, protection des terroristes condamnés par leurs pays, financement du terrorisme, etc. Ce sont bien des crimes au sens du droit et de la morale ; non ? Sachant parfaitement que leurs «pseudos-enquêtes», rabâchées à qui veut les entendre par leur presse aux ordres, sont des faux-semblants puisqu’elles n’aboutissent pas quand ça les concerne.

2- Comme cette Suisse, exempte de probité, s’ingère en plus dans les affaires qui ne la regardent pas, l’Algérie peut aussi prendre des mesures «qui sont loin d’être souhaitables pour l’avenir des relations algéro-suisses». Cela veut dire en langage clair rompre les relations avec la Suisse ! L’Algérie à ce droit et cette légitimité de mettre fin par ce moyen aux provocations, aux médisances et aux inepties indignes pour ceux qui se prétendent diriger un «État sain». Il s’agit bien d’une ingérence flagrante et insolente dans sa politique de gouvernance, sa justice, son armée, dans ses principes et sa culture qui mérite une réponse appropriée et ferme !

Conclusion

Depuis quand un pays quelconque, en l’occurrence cette Suisse corrompue, sanctuaire pour escrocs ici et ici,, doit nous dicter nos intérêts ; nous montrer ce qui nous arrange et ce qui ne nous arrange pas sous peine de sanctions ?

Il faudra vraiment être un pays, en faillite, sans culture, sans journaux, sans Histoire, sans principes avec un peuple ignorant, pour espérer le diriger et le dominer. L’Algérie est bien loin de cela et le monde connaît ses référents historiques héroïques et ses exploits dans la lutte contre le terrorisme le plus barbare (instrumentalisé insidieusement par des États occidentaux et moyen-orientaux) !

L’Algérie est fière de son passé révolutionnaire, de ses capacités de résistance et de ses principes dans la défense des opprimés et des peuples aspirants à leur indépendance et leur souveraineté. Ce n’est pas un nain comme la Suisse qui peut lui apprendre ces valeurs qu’elle ne possède pas ! L’Algérie peut résister et supporter toute adversité, sanctions, contraintes et autres bravades au-delà et bien mieux que ne l’imagine quelques gredins de responsables suisses. La résilience de l’Algérie – que ces derniers semblent ignorer certainement par incompétence et/ou dédain – face au terrorisme le plus barbare, durant plus de 10 ans et son anéantissement par notre armée de patriotes, que cette racaille dirigeante suisse, cette meute de «mange-merde» de banquiers, s’échinent à condamner ? Parce que chez les Suisses les traîtres et les escrocs ont une dignité et honneur ? 

La Suisse doit traîner des casseroles en matière de terrorisme et d’escroquerie pour user, par diversion, de la manipulation et provocation de ce genre sur l’Algérie qui, paradoxalement, est l’un des rares pays à avoir lutté seul obstinément contre le terrorisme et l’avoir anéanti !

L’Algérie n’a aucun intérêt avec des «amis» de ce genre froids et impassibles face à l’escroquerie, la prédation et qui accueille des crapules. Si cette Suisse persiste ou tergiverse avec ce sujet vexant, les autorités algériennes ont l’obligation de prendre des mesures extrêmes et légitimes pour y mettre fin ! Ainsi chacun va s’occuper de son «cheptel» : eux de leurs cochons et nous de nos chèvres !

La Suisse peut continuer dans ses rêveries ou à se battre contre les moulins à vent avec ses copains, ses coquins et ses lois oiseuses, douteuses et permissives.

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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