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par Benoit Tement
Les découvertes de nouvelles espèces naturelles se font de plus en plus rares, sauf à considérer d’infimes différences invisibles et incompréhensibles aux néophytes (variation de couleur, génotype, etc.). A contrario, force est de constater que l’univers «marvelieux» de tout ce que l’homme a conçu, foisonne de nouveautés.
En économie, entre le Précambrien et l’Age de bronze rien n’existait. Depuis tout a été construit.
Le Macronien sera sans doute l’ère économique de la grande extinction. La crise économique qui nous guette a en effet la taille de l’astéroïde de Chichxulub qui mit fin à l’existence de 90% de la vie sur terre.
Pour l’instant cependant le monde économique se peuple encore de nouvelles créatures, de nouveaux concepts de plus en plus sophistiqués.
L’inflation par exemple était connue pour être elle aussi, binaire. Soit inflation par la demande soit inflation par l’offre. L’inflation par précaution n’est autre qu’une amplification de l’inflation par l’offre. Les chefs d’entreprise, les décideurs, constatant que l’inflation existe et qu’elle peut durer, l’intègre et la planifie. C’est un calcul autoréalisateur.
Officiellement, aux yeux de Le Maire, notre inflation par précaution est capitalistique. Les industriels français, inquiets pour l’avenir de leur entreprise, thésaurisent.
C’est juste une infime part de la réalité.
L’inflation qui est la nôtre en France est d’un nouveau genre. C’est le processus d’enrichissement de l’oligarchie planétaire en amont de toute concurrence. C’est une inflation prédatrice.
Pendant la guerre froide, les Nations-États se devaient de gérer le danger venu de l’Est, et donc contrôlaient finement les acteurs économiques dont les multinationales. L’enrichissement de l’occident couplé au Soft Power américain a en effet précipité la fin de la guerre froide.
Après l’écroulement de l’Union soviétique advint l’ère Hégémonien, période courte comprise entre 1990 et 2014 et qui laissa les multinationales prendre le pouvoir sur les états.
Avec le Bidenien le pouvoir change encore de mains et de taille. Les fonds de pensions contrôlent les conseils d’administration multinationales et deviennent tout puissants. Les gouvernements vassaux et l’Union Européenne sont devenus des insectes zombifiés de l’intérieur.
L’augmentation des dividendes et l’assouvissement du pouvoir sont les deux seules motivations d’un petit groupe de l’État Profond dont on ne sait identifier que le WEF, Bidelberg, et l’Open Society de Soros. Leurs décisions ont un effet levier jamais atteint jusqu’à présent. BlackRock possède 2% du CAC40 et détient 32 Milliards de créances sur l’État français.
L’hégémon comptait se repaître de la Russie. C’est raté. Le monde multipolaire instillé par les BRICS rebat les cartes et les USA, contrariés, se préparent à une économie autarcique défensive en détruisant l’industrie allemande et rapatriant sur son sol les unités de production (IRA Act) et le maximum de pognon. Ne représentant plus aucun intérêt stratégique, industriel et commercial notre continent est abandonné à la rapacité des multinationales, génératrice de l’inflation par les dividendes interposés.
Face à l’arrivée du monde multipolaire, les USA eux, se construisent une digue défensive, alors que de ce coté de l’Atlantique personne ne voit, ou ne veut voir, rien venir.
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