Comment la Vénus de Milo est arrivée au Louvre

Comment la Vénus de Milo est arrivée au Louvre
  1. Campagne de dons Septembre-Octobre 2023

    Chers amis lecteurs. Beaucoup d’entre vous ont rencontré quelques difficultés pour se connecter au site ces dernières semaines, avec des messages suggérant que le serveur était débordé par le nombre de connexions. Nous sommes sincèrement désolés des désagréments que cela a pu causer. Aussi, nous sommes en train de chercher des solutions pour améliorer les performances du site pour une gestion plus efficace de l’augmentation du trafic sur Réseau International.

    Nous souhaiterions également élargir l’équipe de Réseau International, de manière à pleinement mettre en oeuvre tout notre projet de diversification des activités de Réseau International. Bien sûr, tout cela a un certain coût et, n’ayant aucune subvention et étant bannis des grandes plateformes publicitaires, nous ne pouvons compter que sur vos dons pour pouvoir continuer de fonctionner dans les meilleures conditions possibles.

    D’autre part, exploitant l’idée d’un de nos lecteurs, nous comptons également créer des autocollants Réseau International que nous enverrons à tous les donateurs qui le souhaiteront.

    Merci pour le soutien que vous nous apporterez.

     

    Total de dons 1 870,00 € sur un objectif de 25 000,00 €

par OT.gr

Comment l’ancien chef-d’œuvre a été découvert par un paysan pendant l’occupation ottomane et comment il a été saisi par des fonctionnaires français à bord d’un navire de guerre.

La Vénus de Milo

Le 10 août 1793, le musée du Louvre, à Paris, l’un des plus grands et des plus anciens musées du monde, ouvre ses portes pour la première fois. Par la suite, l’une des «résidentes» les plus célèbres de ce musée emblématique, parmi 36 000 autres pièces exposées, sera la Vénus de Milos, ou Vénus de Milo comme on l’appelle plus communément.

La statue en marbre d’Aphrodite, dont on estime qu’elle a été réalisée vers l’an 150 avant Jésus Christ, a été découverte en 1820 par Georgios ou Theodoros Kentrotas, un villageois de Milos, et un an plus tard, elle a été transférée au musée du Louvre, où elle est demeurée jusqu’à aujourd’hui.

La découverte

Vers le début de l’année 1820, un paysan grec, qui préparait son champ pour les semailles, tomba sur un tronc d’arbre. Il remarqua que les coups de sa hache contre les racines du tronc faisaient un bruit creux, mais il n’a pas compris pourquoi jusqu’à ce que le tronc ait fini d’être découpé et qu’un trou béant apparaisse en-dessous.

Il est tombé dans le trou qui donnait sur une grotte artificielle et au fond de la grotte se trouvait une statue massive de deux mètres. Avec l’aide d’autres paysans voisins, la grotte a été explorée, mais aucun autre trésor n’a été trouvé à l’exception de la statue, dont la valeur en or est égale à son poids.

La grotte n’était évidemment pas un lieu de culte, mais une crypte dans laquelle un homme riche a caché sa Vénus il y a 2000 ans, lorsqu’il a vu à l’horizon les voiles des pirates barbares (où, selon une autre théorie, pour la protéger des Vandales chrétiens qui, au IVe siècle, suite à la conversion des plus hautes autorités de l’Empire romain au christianisme, s’acharnaient à détruire toutes les statues de divinités païennes).

La Vénus de Milo

Il ne faisait aucun doute pour lui que sa villa serait saccagée, et lui et ses proches seraient massacrés ou kidnappés. Sous terre, le joyau de l’art antique est resté en sécurité et oublié à travers les siècles.

Mais ce n’était pas tout à fait oublié, apparemment, car on savait comment il était possible d’entrer dans cette crypte par une autre entrée, depuis longtemps perdue et remplie de terre. Peut-être que l’un des serviteurs ou un des esclaves qui ont échappé au massacre s’est glissé dans la grotte pour voler les fameuses boucles d’oreilles de la déesse de l’amour.

Les Français arrivent

En avril 1820, un navire français arrive à Milos. Cette arrivée a changé l’avenir de l’Aphrodite de Milos.

Ce mois-là, un petit navire français fit escale dans le port de Milos. Parmi les autres officiers, qui descendirent à terre, se trouvait Dumont d’Urville, qui devait devenir un navigateur et explorateur célèbre, mais qui était alors un enseigne inconnu, qui connaissait le grec et le latin et qui était aussi botaniste.

Jules Dumont d’Urville

Lorsque l’agent consulaire français lui a dit qu’une statue avait été trouvée dans une grotte, il a mis fin à ses recherches de plantes rares et s’est rendu sur les lieux avec le lieutenant Matterer.

Quand il a vu cette magnifique œuvre d’art, il a été ébloui et a immédiatement pensé que la statue devait entrer en possession de son roi et de son pays.

À vendre

Le villageois demandait 1200 francs, mais l’enseigne n’avait pas la totalité de la somme et a donc demandé au capitaine du navire de payer le reste, soit de sa poche, soit en faisant une ponction sur la trésorerie du navire. Le capitaine était un homme simple avec un sens militaire. Il avait été envoyé pour dresser des cartes hydrographiques de la mer Noire, non pour acheter de vieilles statues. Le petit navire était également surchargé et le capitaine ne voulait plus ajouter de poids, notamment celui de cette statue de marbre.

Néanmoins, il a accepté de permettre à l’enthousiaste Dumont d’Urville d’aller à Constantinople et de signaler le cas à l’ambassadeur de France là-bas, le marquis de Rivière. La Grèce et ses îles faisaient alors partie de l’Empire ottoman et les Grecs étaient subordonnés au sultan.

Dumont d’Urville convainquit facilement l’ambassadeur de l’importance de la trouvaille, et le marquis envoya le secrétaire du comte Erricon de Marseille dans la frégate «Estafet» pour prendre la statue.

Dumont d’Urville souhaitait également les accompagner, mais son capitaine ne lui a pas donné de nouvelle permission. De Marcellus est arrivé à Milan à un moment critique. Le paysan avait accepté de Dumont d’Urville une somme d’argent à titre d’acompte. Entre-temps, cependant, un prêtre arménien de l’île a vu la Vénus et a annoncé l’affaire à un membre du clergé de l’Église gréco-catholique, qui avait une plus grande compréhension de sa valeur que le gouverneur français.

Le résultat était que le paysan recevait une somme plus importante que le prêtre.

Saisie et mutilation

Lorsque les bateaux de l’«Estafet» atteignirent la plage, le comte vit que la moitié inférieure de la statue avait déjà été chargée sur un navire, envoyé par le clerc grec. L’autre moitié avec ses bras encore intacts était sur la plage.

Les Français se sont dépêchés de payer au villageois le reste du prix et ont demandé la statue aux Grecs, mais puisqu’ils avaient également été payé par d’autres, ils ont naturellement refusé de la remettre.

La plage de Milos devint alors le théâtre d’une des premières batailles de libération. Peut-être qu’ils se sont cassé la tête et le nez, mais pas de chance ! Vénus a perdu ses bras dans les fracas et la bagarre.

Il semble que, bien que l’événement n’ait pas été consigné dans le journal de bord du navire, les marins français, après s’être emparé de la moitié supérieure, se sont ensuite précipités à bord du navire grec et ont également pris de force la moitié inférieure. Après que la statue ait été chargée sur l’«Estafet» le navire français a immédiatement navigué en  direction de Constantinople.

L’histoire raconte ensuite comment l’ambassadeur de France à Constantinople est monté à bord du navire, la nuit, pour voir l’ancienne sculpture de ses propres yeux. Quand donc il l’éclaira avec sa lanterne et la vit, il fut ébloui et ordonna au navire de partir immédiatement pour la France, sans demander au préalable l’autorisation, pour le transport de la sculpture, aux autorités ottomanes.

Ainsi la Vénus de Milos est arrivée en France et est entrée finalement en la possession du roi Louis XVIII. Le jeune marin français, Dumont d’Urville, l’instigateur de toute cette aventure autour de la Vénus, «fut convoqué devant le monarque, qui lui décerna l’ordre de chevalerie de Saint Louis et lui remit un ouvrage artistiquement imprimé et relié d’or sur l’art égyptien».

Le roi a recommandé la promotion rapide du jeune porte-drapeau, qui, à la suite, est devenu un personnage historique (suite à sa découverte de l’Antartique).

De sa chaise pivotante, Louis XVIII a examiné pendant des heures la magnifique œuvre d’art dans son intégralité. Le bras gauche de la statue avait été endommagé pendant le transport, selon les chroniques officielles du Louvre.

Louis XVIII a ordonné que le bras entier soit séparé de l’épaule lorsque le musée a acquis la statue. Le roi lui-même a décidé que la statue serait plus belle sans bras qu’avec des membres ajoutés.

Ainsi, depuis plus de 200 ans, la Vénus de Milos est l’une des expositions les plus populaires du plus grand musée du monde.

source : OT via La Gazette du Citoyen

Adblock test (Why?)

Source : Lire l'article complet par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You