Trois petits mots à propos des myocardites qui n’existent (presque) pas

Trois petits mots à propos des myocardites qui n’existent (presque) pas
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La triomphale marche forcée des entreprises du médicament vers toujours plus d’argent frais issu de nos comptes sociaux ne s’est pas interrompue pendant que nous étions à la plage. Si la vaccination Covid pour l’hiver 2023-24 cherche encore son style, il semble que l’énorme signal qu’ont constitué les myocardites post-injections chez les jeunes, bien que nié en haut lieu, ait finalement douché les certitudes de nos décideurs les plus convaincus. Vacciner des enfants contre le Covid était une idée mortifère, nous l’avions parfaitement prévu dès 2021, , ce n’est pas grave puisque la presse indépendante n’existe plus et donc ne peut dénoncer cet immense scandale de santé publique. Hélène Banoun par contre, qui est très indépendante, vous permet de réaliser un tour d’horizon (affligeant) de ce phénomène mondial. Bonne rentrée scolaire à tous, commencez à vous préparer un simple bagage-cabine pour notre congrès de Strasbourg du 23 courant, et bonne lecture.

AIMSIB

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par Hélène Banoun

Introduction

Quels sont les risques réels de myocardite après infection Covid et après vaccin Covid ? À chaque décès de jeune athlète vacciné, les médias continuent d’affirmer que l’infection Covid cause plus de myocardites que le vaccin. Pourtant, toutes les études sérieuses montrent le contraire. J’ai pris la peine de réfuter celle des CDC qui a un énorme biais et qui affirme le contraire.

La myocardite, pour qui ?

Le risque absolu de myocardite après infection Covid est quasi inexistant pour un jeune en bonne santé mais il n’est pas négligeable pour un jeune vacciné contre la Covid. J’avais déjà abordé ce sujet dans un article publié avec le Pr Patrick Provost de l’université Laval de Montréal : nous montrions que le virus cause très peu de myocardites, en tous les cas pas chez les jeunes. Les publications citées montraient qu’en France les myocardites commencent à augmenter avec la période de vaccination des jeunes.

En Israël, aucune augmentation de l’incidence de la myocardite n’est notée en période d’épidémie de Covid avant la campagne de vaccination.

D’autres études citées montraient une incidence supérieure de la myocardite chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés. J’y ajouterai, ci-dessous, d’autres publications dont deux provenant de l’équipe chargée de la vaccinovigilance au CDC qui est donc la référence : il sera difficile de les accuser de complotisme !

Le CDC a publié le risque de myocardite après infection Covid en fonction de l’âge du patient : le risque est plus élevé pour les moins de 16 ans (1330 par million) et les plus de 75 ans (2380 par million). Chez les adolescents et les jeunes, il est inférieur à 1000 par million (839 myocardites par million chez les 16-39 ans après Covid). Il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de risque chez les malades hospitalisés et nous avons vu qu’il est rarissime qu’un enfant ou un adolescent soit hospitalisé pour Covid. Le risque relatif à la population globale sera donc infiniment plus faible puisque, chez l’immense majorité des jeunes, la Covid ne conduit pas à l’hôpital : le nombre absolu de myocardites chez les jeunes sera donc très faible. Par contre, dans les pays où on a massivement vacciné les adolescents, le nombre absolu de myocardites sera notable.

Entre mars 2020 et janvier 2021, le CDC conclut qu’il y a 7,5 fois plus de risque de myocardite chez un jeune de 16 à 39 ans (sans précision du sexe) s’il est atteint de Covid que s’il n’a pas été infecté. Pour faire la comparaison exacte avec le risque post-vaccinal, il faudrait disposer des données pour les mêmes tranches d’âge, ce qui n’est pas le cas pour les données de pharmacovigilance du CDC. On peut s’en approcher avec les résultats d’un rapport de juin 2021 (figure 1).

Le CDC y publiait que, pour les garçons et les jeunes hommes de 12 à 24 ans, le risque de myocardite était 100 fois supérieur dans les 21 jours après la seconde dose d’ARNm par rapport à ce qui était attendu ; cela aurait dû suffire à retirer ces produits du marché.

La myocardite, combien ?

Pour calculer ce risque, le CDC compare le taux attendu de myocardite en fonction de l’âge au taux observé après vaccin en se fondant sur les rapports du VAERS, qui souffre d’une forte sous-notification. La publication de référence du CDC pour l’estimation des taux attendus précise que l’incidence des myopéricardites est inconnue mais est estimée à 1-10 cas/100 000 personnes/an, sans précision d’âge. Donc, il y a beaucoup d’approximations dans ces données mais il faut retenir que, pour le CDC, il y a 7,5 fois plus de risque d’avoir une myocardite chez un jeune de 16-39 ans à cause de la COVID et 100 fois plus de risque chez un garçon de 12-24 ans à cause de la 2ème dose de vaccin ARNm. 

Ce résultat est sans appel et aurait dû suffire à clore le débat. On peut supposer que le sur-risque vaccinal est encore plus élevé car le CDC n’a certainement pas sous-estimé le risque de myocardite après Covid alors que le risque vaccinal est sans doute sous évalué à cause de la sous-notification spontanée des effets indésirables. Je donne quand même, ci-dessous, des résultats de publications qui vont dans le même sens.

Le site des CDC a publié une étude qui conclut au contraire que les adolescents mâles et les jeunes hommes ont jusqu’à 8 fois plus de risque après infection qu’après vaccin. Cette étude comporte un énorme biais : elle est effectuée après le début des vaccinations et tous les participants sont vaccinés : elle ne compare que des vaccinés entre eux. Ceux qui ont été infectés par la Covid et vaccinés dans les 30 jours après un test positif, sont comptés comme infectés et non comme vaccinés ; on sait que le risque d’EI est plus élevé lorsqu’on vaccine un convalescent ; donc les myocardites dues au vaccin sont attribuées à l’infection. Tous ceux qui ont été vaccinés plus de 30 jours avant l’infection Covid et qui font une myocardite sont comptés dans regroupe infecté et non dans le groupe vacciné : la myocardite est aussi attribuée à l’infection et non au vaccin.

Chez des sportifs atteints de Covid, aucune myocardite n’a été détectée.

L’injection Pfizer augmente de 133 fois le risque de myocardite chez les 12-15 ans entre décembre 2020 et août 2021 d’après les données du VAERS analysées par le CDC.

Chez les hommes de moins de 40 ans, le risque de myocardite est plus élevé chez les vaccinés que chez les convalescents. Une étude israélienne publiée dans Nature Scientific Reports a constaté une augmentation récente de 25% des événements cardiovasculaires d’urgence chez les 16-39 ans. Le nombre d’appels d’urgence était significativement associé aux taux de 1ère et 2ème doses de vaccin mais ne l’était pas aux taux d’infection par COVID-19.

La pharmacovigilance française a étudié les bases de données mondiales et montre aussi un surrisque de myo/péricardites dans les 42 jours après un vaccin ARNm anti-covid à tous les âges.

Une autre étude française sur le VAERS, entre mai et octobre 2021, montre un surrisque de myocardite de 13 fois supérieur pour les hommes de 18-24 ans après Pfizer et de 44 fois plus après Moderna par rapport aux non vaccinés (entre 1 et 21 jours après l’injection) ; pour les 30-39 ans le risque est 45 fois plus élevé après Moderna que chez les non-vaccinés et 21 fois chez les 40-50 ans.

Cette étude ne tient pas compte des décès à domicile, ni des myocardites sub-cliniques, ni des myocardites le jour de l’injection, ni plus de 21 jours après.

Une étude sur 40 hôpitaux de l’Ouest américain montre clairement une hausse de l’incidence des myo/péricardites à partir de janvier 2021, le début de la campagne de vaccination Covid ; l’incidence pendant le début de la pandémie, entre mars et décembre 2020, était comparable à celle de l’ère pré-pandémique. Les auteurs font remarquer la sous-notification spontanée des EIs qui explique les taux inférieurs trouvés sur les bases de pharmacovigilance : ils observent entre 1 à 2 myo/péricardites hospitalisées pour 100 000 vaccinés contre 0,48/100 000 sur les bases données du CDC.

La pharmacovigilance chez les adolescents donne des incidences bien supérieures allant jusqu’à 16 myocardites pour 100 000 adolescents mâles vaccinés (données du VAERS entre janvier et juin 2021). Le risque d’une myocardite post-vaccinale est 13,7 fois plus élevé après la seconde dose vaccin que lors d’une infection Covid chez un adolescent mâle de 12 à 15 ans.

Le vaccin Novavax donne la même incidence de myocardite que l’ARNm Moderna. Une étude anglaise montre que le vaccin ne diminue pas le risque de myocardite due à l’infection Covid.

Études prospectives

Les études prospectives confirment cette pharmacovigilance : il s’agit de suivre l’apparition de myocardites chez tous les individus vaccinés d’une cohorte. Des cardiologues d’Ottawa au Canada ont suivi tous les vaccinés de leur région entre le 1er juin et le 31 juillet 2021. Ils observent une incidence de 1 myocardite pour 1000 doses de vaccin ARNm ; leur étude a été retirée : elle ne plaisait pas aux autorités de santé. Mais les résultats d’une étude suisse sont encore plus alarmants avec 2,8% des vaccinés ARNm qui font des myocardites cliniques ou sub-cliniques (détectées par des marqueurs spécifiques d’inflammation cardiaque). Cette étude sur les personnels de santé, donc jeunes et sains, montre que les femmes sont plus atteintes que les hommes.

Des médecins thaïlandais ont suivi une cohorte de 301 adolescents de 13 à 18 ans après leur seconde dose de vaccin Pfizer. Des effets cardiovasculaires ont été recensés chez 29% des participants : tachycardie, essoufflement, palpitations, douleurs thoraciques, hypertension. Une myocardite a été confirmée (0,33% des participants) et 6 myo/péricardites subcliniques (2% des participants).

Conclusion

Nous n’avons pas fini de voir passer des pseudo-études et des affirmations péremptoires de spécialistes auto-proclamés affirmant que le virus est plus dangereux que le vaccin …

source : AIMSIB

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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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