par Pierre-Alain Depauw
L’ancien président Donald Trump s’est rendu en détention et a été incarcéré – quelques instants seulement – par le bureau du shérif du comté de Fulton sur base de l’acte d’accusation du procureur de district Fani Willis.
Trump s’est rendu vers 19h30, heure locale, jeudi soir.
Trump a publié sur son réseau social Truth Social :
«231 000 000 de vues, et ça continue toujours. La vidéo la plus JAMAIS vue sur les réseaux sociaux, soit plus du double du Super Bowl ! Mais s’il vous plaît, excusez-moi, je dois commencer à me préparer à me rendre à Atlanta, en Géorgie, où les meurtres et autres crimes violents ont atteint des niveaux jamais vus auparavant, pour être ARRÊTÉ par un procureur du district de la gauche radicale, Fani Willis, pour UN PARFAIT APPEL TÉLÉPHONIQUE, et avoir l’audace de contester une ÉLECTION truquée et volée. LA PREUVE EST IRRÉFUTABLE ! HEURE D’ARRESTATION : 19h30».
Des images ont montré l’avion de Trump atterrissant à Atlanta pour se rendre à la prison peu avant 19h30. Des images aériennes ont filmé son cortège le transportant à la prison du comté de Fulton pour que son dossier y soit traité, puis quelques minutes plus tard, ont filmé le cortège de Trump quittant les lieux après que l’ancien président ait rempli les formalités d’usage.
Trump et 18 autres personnes de son entourage ont été inculpés par un acte d’accusation de 98 pages et 41 chefs d’accusation rendu la semaine dernière par un grand jury du comté de Fulton, en Géorgie.
Comme le rapporte Breitbart News :
«L’acte d’accusation ne concerne pas fondamentalement les actions entreprises en Géorgie, mais décrit les paroles prononcées et les actions entreprises par la campagne Trump dans divers autres États dans le but de semer le doute sur l’élection présidentielle controversée de 2020.
L’acte d’accusation vise plusieurs accusés simplement pour avoir fait des déclarations affirmant que les élections de 2020 avaient été volées. Il prétend que des actions telles que la tenue d’audiences publiques en Pennsylvanie équivalaient à des actes contribuant à un complot illégal».
D’autres «actes» sont considérés comme favorisant le «complot», notamment les tweets du président Trump de l’époque encourageant les gens à assister aux audiences publiques au cours desquelles des allégations d’irrégularités de vote étaient formulées par les avocats et les témoins de Trump.
Les procureurs avaient donné à Trump et à ses 18 coaccusés jusqu’à vendredi pour se rendre en détention. La reddition de Trump intervient après que plusieurs de ses coaccusés s’y soient déjà rendus cette semaine.
Trump a été libéré sous caution de 200 000 $, le montant le plus élevé parmi tous ses coaccusés. Les conditions de libération de Trump sont plus strictes que celles de certains de ses autres coaccusés.
Chacun des accords de cautionnement des défendeurs contient une disposition selon laquelle ils «ne doivent accomplir aucun acte visant à intimider toute personne dont ils savent qu’elle est coaccusée ou témoin dans cette affaire ou pour entraver de toute autre manière l’administration de la justice». Cependant, les conditions imposées par Trump lui ordonnent de ne proférer aucune «menace directe ou indirecte» contre les témoins ou les coaccusés.
source : Medias Press Info
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