JMJ : le coming out d’Olivier Giroud

JMJ : le coming out d’Olivier Giroud

Quand la Suisse, ce pays de l’argent roi, parle de « crise de la foi »

C’est un fait, les églises se vident et les mosquées se remplissent, pas la peine d’être un agent provocateur anti-musulman du MI5 pour le savoir.

 

Et quand les églises ne se vident pas, elles sont détruites, prétendument pour des raisons d’instabilité physique, ou elles brûlent. Elles brûlent toutes seules, par l’opération d’un esprit pas très sain(t).

De moins en moins de prêtres sont ordonnés, des gars font deux ou trois paroisses le dimanche pour assurer les messes, on peut dire que sous Macron, l’Église embauche. Oui mais voilà, elle n’a pas d’argent, ou plutôt pas de « tréso » : tout le trésor de l’Église, c’est son patrimoine, en terres et bâtisses.

Patrimoine sur lequel louchent les gros mangeurs (les promoteurs) dans les grandes villes. Pensez que la hiérarchie catholique, depuis huit siècles, a mis la main sur les meilleurs terrains, les mieux situés, ou construit les plus beaux monastères. Il en reste encore beaucoup aujourd’hui, que beaucoup de nostalgiques des belles pierres visitent.

Simillards

La méthode par laquelle ce patrimoine unique et historique va être raflé, c’est l’accusation de pédophilie. Pour l’instant 131 victimes ont été indemnisées à hauteur de 38 000 euros en moyenne, mais cela peut monter jusqu’à 60 000. Ce n’est que le début de l’enfer pour la compta de l’Église, puisque 216 000 personnes depuis 1950 se sont déclarées abusées dans leur enfance ou leur adolescence. Un rapide calcul, à 30 000 par tête, si tous les dossiers sont acceptés, donne le tournis : plus de 6 milliards (simillards) ! Le clergé ne pourra s’en sortir qu’en vendant ses bijoux… immobiliers.

Mais quittons la France pour la Suisse, avec le quotidien Le Temps, qui sort en plein dans les JMJ 2023, qui ont lieu à Lisbonne, un papier sur la crise de l’Église.

Lisbonne est, le temps d’une semaine, la capitale du monde catholique. Jusqu’à dimanche, des pèlerins du monde entier se donnent rendez-vous dans la cité portugaise pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Un million de jeunes, provenant des quatre coins du monde, sont attendus pour ce rendez-vous spirituel, mais aussi festif et culturel. Un événement qui va, selon ses propres mots, rajeunir le pape François.

C’est bien ce symbole que les JMJ véhiculent : celui d’une Église catholique pleine de fougue et qui attire les jeunes. Pâle apparat. Car derrière cette façade se cache une Église en crise. Et le programme de la visite du Saint-Père au Portugal le démontre. En marge des JMJ, il rencontrera, en privé, des victimes d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques, sans que ce rendez-vous ne soit, pour l’heure, officiellement au programme. Faut-il y déceler une volonté toujours aussi marquée de l’institution de cacher les scandales d’abus sexuels qui la secouent ?

Le Temps va droit au but : l’Église, aujourd’hui, c’est la pédocriminalité. Le Système, on le sait, quand les affaires de pédocriminalité de réseau (Epstein, Paris) commencent à remonter sur les RS, botte en touche du côté des cathos. Sans surprise, l’article se termine par l’ouverture aux LGBTQI+. Et pourquoi pas aux pédos anticathos, pendant qu’on y est ?

On sait tous que l’Église perd des ouailles, car il est dur de rivaliser avec le Temple de la consommation et du narcissisme. Mais le combat n’est pas terminé : quand on voit où le libéralisme libertaire nous emmène, on parie notre casquette de prolo que le retour de la foi est pour bientôt, à une échelle jamais vue. Parce que vu l’ampleur du merdier mondial…

Les églises se vident et continueront à se vider, mais pas parce qu’elles sont inadaptées à la « modernité » libérale-libertaire LGBTQIFUCK+ : parce qu’elles ne sont pas adaptées à la vraie foi, qui n’a pas besoin de chichis. Les jeunes, il faut leur parler cash, ressortir les extraits des Évangiles rentre-dedans, pas les paroles sirupeuses de Paul et compagnie, les Actes des apôtres, toute cette mièvrerie. Tout l’inverse du rabbin François, en gros.

Le sens du combat, il s’emmerde un peu, le dimanche matin, sur une chaise qui fait mal au cul (tous debout serrés comme dans la fosse en concert, ce serait mieux), même si une messe de temps en temps, c’est sympa : pour l’ambiance (c’est encore mieux avec de l’orgue et du Jean-Seb), la hauteur de plafond, la lumière surnaturelle des vitraux, l’odeur des cierges, toussa. Mais les prêtres doivent avoir un peu plus de couilles et s’attaquer au Système qui est absolument, résolument, fondamentalement antinomique de leur croyance. C’est vraiment le combat de Dieu contre le Diable, et s’ils n’ont pas compris ça, c’est qu’ils n’ont rien pigé au Christ. À force de désamorcer (dédiaboliser ?) le message véritablement transgressif et révolutionnaire de ce mec, on en arrive à une Église lénifiante alliée de la bourgeoisie, c’est-à-dire du pouvoir de l’Argent. C’est con !

Le mot malheureux de l’envoyée spéciale de KTO à 3’27

« Le pape François qui n’est pas venu ici à Lisbonne pour câliner la jeunesse… »

Giroud mouille le maillot pour Jésus !

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You