-
Campagne de dons Mai-Juin 2023
Chers amis lecteurs. Réseau International continue à avoir besoin de vous pour accompagner les changements révolutionnaires qui se déroulent actuellement dans le monde. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous fournir un point de vue large et multipolaire sur les évènements mondiaux, pour un travail de réflexion et de réinformation de qualité.
Total de dons 21 745,00 € sur un objectif de 25 000,00 €
par Pauline Mille
Les religionnaires du réchauffement du climat par l’homme sont les premiers à dire, quand l’Amérique du Nord gèle, qu’il ne faut pas confondre météo et climat. Mais dès que le soleil paraît, ils s’en rendent coupables. Et sous prétexte qu’il a fait un peu chaud sur la côte d’Azur et en Corse, nos médias crient à la canicule exceptionnelle. Mais deux événements ont mis à mal ce pharaonique travail de propagande : la reprise virale du tweet d’un architecte italien signalant un record de chaleur à Rome en 1841 (qui contredit évidemment les jérémiades sur le faux record actuel), et une bévue de Mathilde Panot. L’élue de la France insoumise a en effet assuré à la télévision que le 7 juillet avait été la journée la plus chaude «depuis cent mille ans». Aussitôt la presse a fait donner ce qu’on nomme ses «fact-checkers», ses vérificateurs de faits. La lecture de leur littérature édifiante : sous prétexte de rectifier la vérité, elle renforce le mensonge.
Les fact-checkers marquent contre leur camp
L’analyse exhaustive en demanderait un livre, mais la conclusion qui s’impose est que, sous couleur de «vérifier des faits», ces «fact-checkers» s’emploient au contraire à les travestir, tout en avouant maladroitement qu’ils n’ont pas les moyens de contredire la thèse qu’ils ont pour mission de démolir. Les vérificateurs de France Info, qui jugent «peu probable» le record romain de 1841 au terme d’un plaidoyer alambiqué, affirment tout bonnement qu’un «tel événement ne remet pas en cause la réalité du réchauffement climatique», CQFD. Quant aux vérificateurs de 20 Minutes, tout en jugeant «trompeur» le record de 1841, ils apportent des arguments et des données qui vont dans le sens contraire.
Le climat romain a toujours été chaud
Les voici. Une température de 33,6 degrés Réaumur, soit 42 degrés Celsius, a été observée le 27 juillet 1841 à la station météo du Collegio Romano située dans le centre de Rome. C’est ce qu’a confirmé aux Fact-checkers de 20 Minutes Luigi Lafrate, du CREA, le centre de recherches dépendant du ministère de l’agriculture italien qui gère la station, laquelle enregistre les températures depuis 1782. Alors ? Lafrate précise : «L’absence, à cette époque, d’un hangar météorologique de conception moderne (introduit dans l’utilisation des relevés météorologiques après 1850), me fait penser que la donnée devrait être révisée et soumise à validation.»
La canicule dans tous ses records
En somme, quand une donnée ne plaît pas, on l’écarte. Mais une observation du collège romain le 4 juillet 1905, a été «validée» et constitue un record, qui, selon Lafrate, du CREA, «n’a pas encore été battu», puisque la température enregistrée au Collegio Romano le 18 juillet 2023 n’a été que de «39,3 degrés». Le record absolu de chaleur à Rome vanté par les médias (41,8) a été enregistré dans une autre station, CSOA Forte Prenestino, dans l’est de la ville, qui n’est pas la station de référence internationale pour Rome. On peut en tirer deux leçons. 1. La presse s’est emballée sur une mesure qui n’a rien d’officiel. 2. Si l’on observe la situation toute choses égales par ailleurs, il a fait moins chaud à Rome, officiellement, en 2023 qu’en 1905. Peut-être a-t-il fait un peu plus chaud dans l’est de la ville, mais il faudrait pour l’affirmer produire la mesure de 1905. Tout cela mène, de l’aveu même des gens payés pour défendre la thèse officielle, que parler de record de chaleur comme on le fait n’a pas de sens.
Le mensonge des médias dit la vérité des politiques
Dans ces conditions, les vaticinations de Mathilde Panot sont bien évidemment, du point de vue de la raison, une absurde rigolade. Mais en même temps, elles disent la «vérité» politique du moment, l’ardente obligation qui nous est faite de croire à l’incroyable, cette menace de catastrophe qui doit guider l’action des politiques, des collectivités et des particuliers. C’est pourquoi, là encore, les fact-checkers, avec un sens du devoir digne de meilleures causes, sont venus à son secours. TF1, dans un article de plusieurs dizaines de lignes dont la conclusion était que l’affirmation selon laquelle il n’avait jamais fait aussi chaud en 100 000 ans que le 7 juillet 2023 était «vraie», a réussi à établir, en tout et pour tout, que les températures relevées ce 7 juillet étaient supérieures à celles du 16 août 2016. France Info, quant à elle, se lançait dans une série «d’estimations» fuligineuses à travers la dernière glaciation et l’Holocène, en omettant tous les optima climatiques connus pour conclure sans trembler que l’assertion de Mathilde Panot était «très probable». Notre système politique, dont les médias ne sont qu’une déclinaison, se caractérise par un déni systématique de la réalité, au profit d’une injonction politique et morale édictée par la révolution mondialiste.
source : Le Blog à Lupus
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International