Le Burkina Faso demande l’aide russe pour former ses militaires

Le Burkina Faso demande l’aide russe pour former ses militaires

par Sputnik Afrique

Ouagadougou a demandé l’aide de Moscou en matière de formation militaire, vu que l’armée burkinabé a aussi un énorme besoin d’entraînement de ses forces spéciales pour lutter contre le terrorisme, a affirmé à Sputnik Afrique l’ambassadeur russe au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, lors du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg.

La Russie a reçu une nouvelle demande du Burkina Faso pour qu’elle forme ses militaires. Et les forces antiterroristes spéciales burkinabées ont aussi besoin d’entraînement, a déclaré à Sputnik Afrique Alexeï Saltykov, ambassadeur russe au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, lors du deuxième sommet Russie-Afrique qui se tient à Saint-Pétersbourg.

«Les Burkinabés ont demandé encore notre aide en ce qui concerne la formation des militaires. Et il y a aussi le besoin énorme d’entraînement des forces spéciales pour lutter contre le terrorisme. Je sais que nous allons continuer nos discussions pour aboutir à des propositions concrètes et voir ce que nous pouvons proposer à la partie burkinabé».

Selon lui, les militaires burkinabés qui poursuivent leur formation dans les établissements spéciaux russes sont de plus en plus nombreux d’année en année. Saltykov a rappelé que Moscou et Ouagadougou avaient signé un accord bilatéral en 2006 sur la coopération technique et militaire, et que la Russie avait livré beaucoup de matériel militaire au Burkina Faso, qui était toujours utilisé par l’armée du pays.

Une présence pleine de sens

Le diplomate russe pense que c’est un signe fort du partenariat stratégique entre la Russie et le Burkina que le président Ibrahim Traoré soit présent au sommet à Saint-Pétersbourg.

«La présence de Son Excellence Ibrahim Traoré est très significative. Je reviens sur quelques dernières déclarations et interviews du chef de l’État qui a dit qu’il considérait la Russie comme le partenaire stratégique du Burkina Faso. Il l’a répété à plusieurs reprises et je pense que sa présence ici à Saint-Pétersbourg le prouve», a souligné Saltykov.

Les domaines prometteurs avec Abidjan et Ouagadougou

Pour Saltykov, tous les domaines peuvent être profitables tant aux pays africains qu’à la Russie. Mais selon lui, le domaine technologique peut être utile pour le Burkina au vue de son sol bondé de richesses minières.

«Les technologies vont aider les Burkinabés à établir les bases de l’industrie agro-alimentaire parce qu’il y a beaucoup de produits maraîchers qui sont produits dans ce pays. Mais étant donné que les températures, le climat est assez dur, au bout de quelques jours, les denrées sont périmées. C’est pourquoi ils cherchent les technologies de transformation de ces denrées pour que ça puisse être proposé après à la population sous forme congelée ou en conserves», espère-t-il.

Hormis le traitement des ressources alimentaires, cette même technologie peut aider dans les domaines de la santé et de l’éducation, ajoute-t-il.

«Il y a un bien sûr le domaine de la santé. Ils ont besoin de technologies pour diminuer en premier lieu les évacuations médicales pour des maladies qui ne peuvent pas être traitées localement. Et ça pèse lourdement sur le budget national».

Ils cherchent aussi à développer le domaine de l’éducation et ils ont même créé une sorte de Skolkovo local [centre de recherche situé à l’ouest de Moscou et aussi connu sous le nom de «Silicon Valley russe». Ils veulent vraiment s’appuyer sur les nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation.

Des projets en perspective

L’ambassadeur rappelle que la Russie a déjà formé au total plus de 3000 spécialistes africains au cours des années. En juin, un forum important entre d’anciens étudiants d’universités russes et soviétiques a produit quelques idées maîtresses pour développer la coopération dans ce domaine.

«Nous continuons à octroyer les bourses […]. Il s’agit d’octroyer les bourses à des pays africains pour l’éducation professionnelle et technique. C’est très intéressant. Les Burkinabés nous ont assurés qu’ils allaient s’y atteler pour voir si cette année, ils pourront envoyer des étudiants ou peut être l’année prochaine. On a aussi proposé ça à la Côte d’Ivoire», a conclu Saltykov.

source : Sputnik Afrique
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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