10 films pour les hors-la-loi

10 films pour les hors-la-loi

10 films pour autant de commandements divins. Bon visionnage !

Cet article est tiré de notre numéro spécial. Cliquez sur la bannière pour y accéder en format Web.

La tunique

La tunique nous transporte à l’époque du christianisme naissant, où les conversions et les tribulations forment l’Église des premiers temps. Dans un marché d’esclaves, le tribun romain Marcellus Gallio (Richard Burton) confronte le prince régent Caligula, un rival. Exilé par l’empereur à Jérusalem, il a le mandat de crucifier Jésus. Marcellus gagne au sort sa tunique. Dès qu’il la touche, il est saisi d’effroi. Après son retour à Rome, son tourment ne le quitte plus. L’empereur Tibère, le voyant troublé, l’envoie enquêter sur la nouvelle secte des chrétiens. À leur rencontre, le tribun se repent. Marcellus préfère maintenant le Dieu unique aux dieux de l’Empire, au point d’imiter celui qu’il a crucifié. (S.C.B.) – La tunique, Henry Koster, 1953, 135 minutes.

Bruce le tout-puissant

Éternel insatisfait alors qu’il a tout pour être heureux, Bruce Nolan (Jim Carrey), reporter pour une célèbre chaine de télévision de Buffalo, vit la pire journée de sa vie. Il se met en colère contre Dieu, le défie, et s’en moque. Dieu décide de se manifester à Bruce et lui remet ses pouvoirs. Il le met au défi de faire mieux que lui, tout en respectant, comme Dieu sait si bien le faire, le libre arbitre de chacun. Une belle leçon d’humilité, de gratitude et d’amour véritable. (B.B.) – Bruce le tout-puissant, Tom Shadyac, 2003, 101 minutes.

Décalogue III

Le réalisateur polonais Krzysztof Kieślowski a créé en 1988 une série de dix téléfilms psychologiques d’une heure sur les dix commandements. Dans chaque épisode, un personnage mystérieux observe dans la vie de gens ordinaires les dilemmes éthiques qu’engendre la transgression des tabous bibliques. Pour illustrer le troisième commandement, Kieślowski a retenu l’histoire d’un chauffeur de taxi qui, la veille de Noël, abandonne sa famille pour passer la nuit avec son ancienne amante esseulée et désespérée. Le Vatican a retenu Le Décalogue dans sa liste des réalisations cinématographiques les plus importantes de l’histoire du cinéma. (S.L.) – Décalogue III, Krzysztof Kieślowski, 1990, 56 minutes.

Les Shtisel, une famille à Jérusalem

Les Shtisel, une famille à Jérusalem nous plonge au cœur de la vie quotidienne, extraordinaire et méconnue, de juifs ultraorthodoxes. Cette famille nous dérange et nous rassure, nous élève et nous déçoit, mais finalement nous touche. On y dévoile surtout la relation d’un vieux père, Shulem, aigri et manipulateur, mais malgré tout attendrissant, avec son fils Akiva, tanguy sur les bords, artiste rêveur et mollement en recherche d’une vie mieux remplie. Avec une touche d’humour parfois à peine perceptible, les 33 épisodes nous offrent toute la fragilité humaine, ses rebonds et la grâce qui vient de Dieu et de la Torah. (S.B.) – Les Shtisel, une famille à Jérusalem, Alon Zingman, 2013-2021.

Tu ne tueras point

L’histoire vraie du soldat américain Desmond T. Doss est l’une des plus édifiantes jamais portées à l’écran. Désireux de contribuer à l’effort de guerre de son pays, mais refusant de porter des armes à la suite d’un vœu fait à Dieu, cet artisan de paix a sauvé héroïquement 75 hommes lors de la bataille d’Okinawa, en 1945. Un exemple de bravoure et de compassion qui lui a valu d’être le premier homme de l’histoire américaine à recevoir la médaille d’honneur sans tirer un seul coup de feu. Ce film très violent de Mel Gibson est une poignante leçon de courage et de fidélité à sa conscience. (S.L.) – Tu ne tueras point, Mel Gibson, 2016, 131 minutes.

À la merveille

Les films de Terrence Malick sont réputés pour leur signature cinématographique unique. À la merveille n’y échappe pas. Les yeux et le cœur sont plongés dans l’extase d’une beauté qui honore le septième art. Le réalisateur nous fait plonger dans l’univers de deux protagonistes qui, chacun dans le contexte de sa vocation – le mariage pour l’un, le sacerdoce pour l’autre –, se retrouvent avec les mêmes défis à relever: tout donner dans un engagement total et chercher à persévérer à travers tous les défis, vicissitudes et difficultés rencontrés, parmi lesquelles se trouve le défi du pardon devant la douloureuse infidélité de l’adultère. (M.A.B.) – À la merveille, Terrence Malick, 2013, 112 minutes.

Mon nom est Tsotsi

Mon nom est Tsotsi, par Gavin Hood, raconte l’histoire effarante de David (Presley Chweneyagae), un jeune voyou sud-africain qui, après un vol de voiture, se retrouve avec un nourrisson sur les bras. À travers ses mésaventures criminelles – vol, menace, meurtre –, le protagoniste est amené à prendre conscience des implications de son geste, alors qu’il est recherché par la police et les parents du jeune enfant. Lauréat de l’Oscar du meilleur film international en 2006, cet opus est un récit profond de violence et de guérison. (B.B.) – Mon nom est Tsotsi, Gavin Hood, 2005, 95 minutes.

Un homme pour l’éternité

Basé sur la pièce de Robert Bolt, ce haut fait du cinéma britannique des années 1960 raconte l’histoire de saint Thomas More. Lord chancelier du roi anglais Henri VIII, More sera fait martyr en dépit de son prudent silence pour avoir refusé d’admettre le divorce royal et de reconnaitre le souverain comme chef suprême de l’Église d’Angleterre, dans le contexte du schisme anglican. Incarné par Paul Scofield – à qui sera décerné pour sa performance l’Oscar du meilleur acteur –, Thomas More offre un vibrant témoignage de foi, enraciné dans une spiritualité de la bonne conscience, mue par un amour inconditionnel de la vérité. (B.B.) – Un homme pour l’éternité, Fred Zinnemann, 1966, 120 minutes.

Gatsby le Magnifique

Adapté quatre fois plutôt qu’une, Gatsby le Magnifique, le roman de F. Scott Fitzgerald, est un incontournable tant sur papier qu’à l’écran. Est ici proposée la version du cinéaste Baz Luhrmann (2013) avec comme toile de fond le faste des années 1920. Leonardo DiCaprio interprète Jay Gatsby, jeune milliardaire connu essentiellement pour les somptueuses soirées qu’il tient dans son manoir. Ce qui l’anime est tout autre: reconquérir Daisy, connue quelques années plus tôt, mais devenue depuis l’épouse d’un autre. Sa maison se trouve tout juste sur l’autre rive; il espère l’attirer ainsi jusqu’à lui. Une quête dans laquelle il investira tout. Vraiment tout. (J.B.) – Gatsby le Magnifique, Baz Luhrmann, 2013, 142 minutes.

Il y aura du sang

Adapté du roman Pétrole! (1927) d’Upton Sinclair, ce (très) long-métrage est l’œuvre de Paul Thomas Anderson, un des plus grands réalisateurs de sa génération. Western dramatique mettant en vedette un Daniel Day-Lewis troublant, Il y aura du sang mélange habilement des versions perverties de ce que peuvent être la famille et la foi dans une marée de pétrole brut extraite des sous-sols du Nouveau-Mexique du début du XXe siècle. Appuyée tragiquement par une bande sonore signée Jonny Greenwood (du groupe Radiohead), l’histoire raconte l’épopée d’un chercheur d’or noir rongé par l’appât du gain et par la colère qui découle de sa convoitise. Plusieurs scènes violentes, pour public averti. (A.M.) – Il y aura du sang, Paul Thomas Anderson, 2007, 158 minutes.

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À propos de l'auteur Le Verbe

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