Comment évaluer un risque ou une diminution de risque grâce à un traitement ? Des statines aux vaccins anti-Covid

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par Michel de Lorgeril

C’est désormais une question cruciale dans les sciences médicales ; et l’objet de disputes interminables.

De quoi s’agit-il ?

Je résume en une phrase : faut-il exprimer l’efficacité d’un produit de santé en termes de réduction de risque relatif ou de réduction de risque absolu ?

La question a été posée à maintes reprises par mes soins, et par d’autres, dans diverses publications médicales et scientifiques.

Sans que cela «imprime» chez les prescripteurs comme disent les médias écrits.

Et les prescripteurs continuent de prescrire des traitements inutiles et souvent toxiques, comme par exemple les statines !

Et d’autres vaccinent contre la Covid-19 en faisant croire qu’ainsi ils sauvent des vies ! Ils disent : «efficacité de 95% !»

Voilà qu’un grand journal médical anglais reprend nos concepts (ci-dessous) ; pas exactement comme on l’aurait souhaité mais, ne pleurnichons pas, il y a un net progrès !

C’est vrai qu’il faut considérer le risque d’être malade et celui d’être guéri (ou soulagé) par un traitement et dans ce cas, on parle de «réduction de risque».

Si nous restons sur le second point ; l’effet d’un traitement – je laisse de côté l’autre risque, celui du risque d’effet indésirable – nos volleyeurs norvégiens publiés dans le BMJ font un bon résumé (ci-dessous).

Pour les anglophones, le message est aisé à comprendre.

Pour les autres, je résume en disant qu’il faut exiger de savoir quelle est la réduction du risque absolu espérée par un traitement.

Dans mes conférences, livres, cours et vidéos, je donne l’exemple suivant.

Soit deux groupes de 100 patients tirés au sort recevant soit un traitement soit un placebo. Ils sont suivis pendant une année pendant laquelle 2 décès surviennent dans le groupe placebo et un seul dans le groupe traité. C’est peut-être l’effet du hasard. Peu importe, vous pouvez dire que 1 étant la moitié de 2, le traitement a réduit le risque de décès de 50%. C’est du «relatif».

En fait, la vraie différence est une mortalité de 2 pour 100 patients avec le placebo contre 1 pour 100 patients dans le groupe traité. La différence est de 1 pour 100 ou 1%. C’est de «l’absolu». C’est la bonne façon de faire !

On peut ainsi transformer (je laisse de côté le rôle du hasard), une efficacité de 1% en une efficacité de 50% pour réduire le nombre de décès grâce à un médicament.

C’est ridicule ?

C’est ainsi que procèdent les industriels et leurs complices des agences sanitaires (et les politiciens) depuis de décennies pour faire gober des idioties.

Un bon exemple est celui des statines, maintes fois discutées sur ce Blog.

Ils ont procédé de même avec les vaccins anti-Covid en proclamant des efficacités de 95% qui n’étaient que des leurres pour des imbéciles diplômés…

source : Michel de Lorgeril
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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