Pharmacovigilance des vaccins COVID : Quand on ne cherche pas, d’autres trouvent

Pharmacovigilance des vaccins COVID : Quand on ne cherche pas, d’autres trouvent
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Que vaut donc la pharmacovigilance des vaccins anti-COVID en France ? Notre auteur, Martin Mazurkiewicz, a pu en faire, malheureusement, l’expérience, en remplissant un dossier au nom de sa mère, diagnostiquée en juillet 2022 avec une tumeur au cerveau de grade 4, apparue dans le lobe frontal droit alors qu’elle a reçu trois injections du vaccin Comirnaty® (Pfizer) au cours des douze mois précédents. Cette étude de cas, édifiante, montre avec quelle légèreté les centres de pharmacovigilance traitent les dossiers. Elle donne par ailleurs une idée de la sous-déclaration des effets indésirables graves. Pour résumer : quand on ne cherche pas, on ne trouve pas. Pourtant, si l’on cherche, on trouve. Bonne lecture…

***

par Martin Mazurkiewicz

Introduction

Présentation sommaire : je suis le fils de ma mère (!), Elisabeth, 74 ans, diagnostiquée avec un glioblastome de grade 4 en juillet 2022. Pour ceux qui l’ignorent, les glioblastomes sont des tumeurs cérébrales rares, très agressives, fulgurantes et incurables. Natifs des cellules gliales, impliquées dans la nutrition, la myélinisation et la défense immunitaires des cellules du cerveau, les glioblastomes ne peuvent être totalement éliminés. Leur diagnostic engage irrémédiablement le pronostic vital. La durée de survie médiane est de 14 à 16 mois.

Après exérèse de la tumeur (à plus de 95%), trois semaines de radiothérapie en août-septembre 2021 suivies de 6 cycles de chimiothérapie, le traitement de ma mère est maintenant terminé. Son état cognitif est extrêmement dégradé : elle n’est plus capable de soutenir la moindre discussion, elle est totalement désorientée, n’a plus de mémoire et est totalement dépendante pour l’intégralité des actes de la vie quotidienne. À part ça, ça va.

Problème de causalité

Alors évidemment, au moment du diagnostic, rien ne permettait d’établir à priori un lien de causalité entre ses trois injections de vaccins ARNm COVID et l’apparition de son glioblastome. Néanmoins, c’est un fait que l’apparition d’un glioblastome, dans les mois qui suivent une vaccination, est par définition un événement indésirable qui peut être envisagé comme un effet indésirable de la vaccination. Si avoir un glioblastome n’est pas indésirable, qu’on me le dise.

Avec ma sœur, nous avons donc décidé de remplir un dossier de pharmacovigilance «VACCINS COVID». Cela a été fait le 8 août 2022.

Les faits suivants, parfaitement établis, ont été signalés dans le formulaire :

• dans les deux jours qui ont suivi sa première dose (juin 2021), ma mère a été prise de TRÈS violents maux de crâne et de courbatures très importantes. Deux jours complets au lit à ne pas bouger.

• Deuxième dose en août 2021 : rien

• Troisième dose en janvier 2022. Et six mois après, donc, glioblastome au lobe frontal droit, très gros (>7cm), diagnostiqué à la suite d’une perte de parole qui a entraîné un passage aux urgences pour suspicion d’AVC, mais en fait, non.

Les réponses de la pharmacovigilance

De manière qui nous a surpris, le centre de référence (CHR de Lille), nous a répondu rapidement, le 26 août 2022.

Extrait de la réponse du Centre de pharmacovigilance de Lille.

Leur réponse se résume aux éléments suivants :

• Après recherche dans leur fichier, il apparaît que seuls 4 cas de glioblastome post-vaccinaux sont recensés dans leur dossier de pharmacovigilance (55 au niveau international).

Extrait de la réponse du Centre de pharmacovigilance de Lille.

• Au vu de ce faible nombre, ils considèrent qu’il n’y a «pas de signal» et que le lien entre vaccin COVID et l’apparition d’un glioblastome est «difficile à établir».

Extrait de la réponse du Centre de pharmacovigilance de Lille.

• Malgré tout, le dossier reste «ouvert», avec un numéro. Joint à la lettre, une étude de référence qui «suggère» que le vaccin chez les personnes atteintes de cancers est sûr. En fait, l’étude tend à montrer que la vaccination n’aggrave pas les cancers EXISTANTS, et que, même chez les patients atteints de cancers, le vaccin produit des anticorps, bien que moins nombreux. Hors sujet, donc.

Extrait de la seule étude citée dans la réponse du centre de pharmacovigilance de Lille.
Quand la réflexion contrarie les certitudes

À ce stade, quelques considérations de bon sens s’imposent :

  1. Dans les statistiques disponibles et officielles, on apprend qu’il y a eu en 2018 (dernière année disponible) 3481 glioblastomes diagnostiqués en France. On peut donc prendre ce chiffre comme une «base» de référence courante de cas annuels.

Les chiffres sont encore débattus, ou plutôt les autorités sanitaires avouent être incapables de le déterminer précisément,

Mais si l’on prend pour hypothèse raisonnable qu’environ 80% de la population française est vaccinée «COVID», on peut alors en déduire que parmi les quelques 3500 glioblastomes «attendus» en 2021 ou 2022, 2800 des personnes atteintes devraient être vaccinées, quel que soit le nombre de doses reçues. Il est donc totalement anormal que seuls 4 cas aient été recensés fin août 2022. Cela signifie simplement qu’il y a une ÉNORME SOUS-DECLARATION de glioblastomes dans la pharmacovigilance. Et l’on peut supposer qu’il en est de même pour tous les autres types de nouveaux cancers déclarés.

Ce qui du reste peut parfaitement se comprendre : lorsqu’en 2021, 2022 et maintenant 2023, une personne se découvre atteinte d’un glioblastome, ou tout autre cancer, elle (ou ses proches, et/ou le médecin) ne pense(nt) pas forcément à déclarer ce diagnostic comme effet indésirable des vaccins COVID. L’urgence est d’être soigné.

Une observation évidente, pourtant, s’impose : la réponse et la méthodologie du centre de pharmacovigilance de Lille, en l’espèce, sont pour le moins pernicieuses.

La vérité gisait au fond des statistiques… suisses

La question à se poser si l’on veut chercher un éventuel lien entre vaccin COVID et glioblastome est la suivante : y a-t-il plus de glioblastomes déclarés en 2021, 2022, que les années précédentes ? Et pour avoir une réponse plus fine, il faudrait distinguer leur nombre par classes d’âge, et prendre en compte le statut vaccinal.

En France, aucune donnée récente (post-COVID) n’est publiquement disponible. Mais ce n’est pas le cas partout. Figurez-vous qu’en Suisse, les données, ou plutôt devrait-on dire des données hospitalières (elles sont parcellaires) existent, stockées dans des fichiers de l’Office Fédéral de la Statistique (OFS) qu’une citoyenne helvétique, Viviane Cuendet, a épluché pendant plusieurs mois.

Et surprise, on y découvre qu’en 2021, le nombre de cancers du cerveau, chez les 15-49 ans et dans les catégories répertoriées, est supérieur à 42% par rapport à la moyenne des cinq années précédentes (2016-2020), et jusqu’à 123% chez les 0-14 ans !

Extraits de «Les chiffres suisses : plongée dans les statistiques COVID et post-vaccinales», de Viviane Cuendet.
Source des données : Office Fédéral de la Statistique (Suisse).

Et en fouillant bien, et pour en revenir à notre cas d’étude (glioblastome frontal chez une personne de plus de 70 ans), on retrouve +21% de «tumeur maligne du lobe frontal» en 2021, toujours par rapport à la moyenne des cinq années précédentes.

Source des données : Office Fédéral de la Statistique (Suisse). Mise en forme Viviane Cuendet.

Pour peaufiner l’analyse, on aimerait disposer d’informations complémentaires, telles que :

Le statut vaccinal des personnes atteintes de cancer du cerveau (vaccinées ou non contre le COVID, avec leur(s) date(s) d’injection(s) si c’est le cas, et le type de vaccin).

Savoir si elles ont été atteintes de COVID, et notamment de formes aiguës.

Le service de pharmacovigilance de Lille ne sert donc à rien

Mais même sans ces éléments, il apparaît à ce stade que dire, comme se contente de le faire le centre de pharmacovigilance de Lille qu’il n’y a que 4 cas de glioblastome déclarés en France, et que dès lors, «le lien est difficile à établir», relève du pur foutage de gueule ou, pour le dire plus poliment, cela révèle toute la limite et la différence entre la pharmacovigilance dite «passive» (il revient aux injectés estimant avoir potentiellement subi un effet indésirable du vaccin de se manifester), et la pharmacovigilance active (les autorités sanitaires entreprennent une étude pro-active à partir des données à leur disposition), ce qui aurait pu et dû être la règle.

Il faut en effet rappeler que les vaccins anti-COVID n’ont pu être déployés, dans les pays de l’Union européenne, et par l’intermédiaire de campagnes de vaccination de masse quasi imposées (cf. les pass sanitaires), que grâce à des Autorisations de Mise sur le Marché conditionnelles (AMMc) accordées par l’Agence européenne des Médicaments (AEM ou EMA en anglais). L’AMMc pour le vaccin Comirnaty de Pfizer a été délivrée en décembre 2020, puis renouvelée en novembre 2021 dans des conditions dont on a par ailleurs montré ici les nombreux et graves manquements. Il était encore en phase 3 d’expérimentation au moment de son lancement et c’est toujours le cas, même si le vaccin de Pfizer bénéficie depuis le 10 octobre 2022 d’une AMM définitive ! Il y a pire encore. Lorsqu’on lit dans la réponse du 26 août 2022 susmentionnée que «dans la littérature, nous ne retrouvons aucun cas de glioblastome suivant la vaccination par un vaccin anti-COVID 19», on est en droit d’estimer que le centre de pharmacovigilance de Lille a tout simplement bâclé son travail. En effet, il m’a suffi de quelques recherches, presque simples, dans la littérature scientifique, pour trouver des éléments qui, théoriquement, et concrètement, pointent vers une imputabilité possible des vaccins COVID, au moins pour certains glioblastomes.

De la science pour les pharmacovigi-lents de Lille

Ces éléments, on peut les lister :

  1. Il faut d’abord rappeler que les cancers (tumeurs) naissent à la suite de plusieurs mutations génétiques simultanées ou consécutives opérées au niveau des cellules souches (avant spécialisation des cellules), le plus souvent dans la moelle épinière.

2. Il existe bien au moins un cas, dans la littérature scientifique, et contrairement à ce qu’affirme le centre de pharmacovigilance de Lille, d’un cas de glioblastome suivant une vaccination anti-COVID. En juillet 2021, des médecins décrivaient dans The Journal of Neurology le cas d’une femme de 31 ans ayant développé, dans les jours suivant sa vaccination COVID, une encéphalomyélite aiguë disséminée, laquelle s’est révélée être ensuite un glioblastome.

Figure et légende (traduite) extraites de «Misinterpretation of glioblastoma as ADEM : potentially harmful consequences of over-diagnosis of COVID-19 vaccine-associated adverse events», publié dans The Journal of Neurology, juillet 2021.
  1. Il a été démontré que la «spike» du Sars-CoV-2 (le virus qui «provoque» le COVID), et donc la «spike» recréée par les vaccins COVID a la capacité de perturber l’étanchéité de la barrière hémato-encéphalique (les vaisseaux sanguins du cerveau qui sont beaucoup plus étanches que ceux du reste du corps, pour éviter notamment les infections).
Extrait (traduit) de «SARS-CoV-2 Spike Protein Disrupts Blood–Brain Barrier Integrity via RhoA Activation», Journal of neuroimmune pharmacology. 23 septembre 2021.
  1. Dans cette autre étude, des chercheurs ont démontré que les vaccins COVID (l’ARNm pour être précis) entraînaient, sur les cellules gliales saines et tumorales, une perturbation du métabolisme de ces cellules, qui se manifeste par une agressivité comparable au cancer.
Extrait (traduit) de « Decoding COVID-19 mRNA Vaccine Immunometabolism in Central Nervous System : human brain normal glial and glioma cells by Raman imaging », Mars 2022.
  1. Des chercheurs ont montré dans une étude bio-informatique que la sous-unité S2 de spike (du virus et donc aussi celle du vaccin) interagissent avec des protéines humaines impliquées dans la suppression des cellules cancéreuses :
Extrait (traduit) de «S2 subunit of SARS-nCoV-2 interacts with tumor suppressor protein p53 and BRCA: an in silico study». Revue Translaational Oncology, octobre 2020.
  1. Un article publié en juin 2022 décrit le processus théorique, appuyé sur des données, selon lequel, toujours la spike (du virus ou du vaccin), régule (dans notre organisme) à la baisse la production des interférons de type 1, lesquels sont (je résume en très très gros) précurseurs de tout un tas de processus de lutte contre les cellules cancéreuses de notre corps.
Extrait (traduit) de «Innate immune suppression by SARS-CoV-2 mRNA vaccinations : The role of G-quadruplexes, exosomes, and MicroRNAs». Revue Food and Chemical Toxicology, juin 2022, volume 164.
Conclusion

Toutes ces publications scientifiques, la pharmacovigilance semble donc les ignorer, ou ne pas en tenir compte. Il m’a fallu les lui envoyer, en demandant expressément à ce que ces éléments soient ajoutés au dossier, ce qui, m’a-t-il été répondu, a été fait.

Cette étude de cas, tirée d’une expérience personnelle, montre le peu de zèle des autorités sanitaires françaises à rechercher un lien ne serait-ce qu’éventuel entre vaccination anti-COVID et effets indésirables déclarés.

On ne s’en étonnera pas, les centres de pharmacovigilance de l’Hexagone étant organisés au sein d’un vaste réseau européen, l’Agence européenne des Médicaments (AEM ou EMA en anglais)… qui a délivré l’AMM conditionnelle à ces mêmes vaccins ARN anti-COVID…

Malgré les 34 milliards de chiffres d’affaires annoncés par Pfizer pour son vaccin anti-COVID pour la seule année 2022, il semble qu’il soit difficile de dégager des moyens pour assurer une pharmacovigilance active, digne de ce nom, seule à même de surveiller les risques démesurés qu’ont pris nombre de gouvernants occidentaux à lancer une vaccination de masse avec un produit non-connu basé sur la technologie ARN, encore en phase expérimentale, pour lequel les données de sécurité sont toujours manquantes, et les signaux d’alarmes chaque jour plus importants.

Mais que Pfizer et autres fabricants de vaccins ARN COVID se rassurent. Après avoir partagé les informations de cet article au sein d’un groupe privé Facebook réservé aux personnes atteintes de glioblastome et leurs proches, il s’est avéré, dans les retours que j’ai reçus, que personne n’avait rempli de dossier de pharmacovigilance.

source : AIMSIB
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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