Qu’est-ce que l’opposition autorisée ?
Un article de Youssef Hindi en exclusivité pour le site E&R !
Sommaire
– La situation sociopolitique de la France
– La stratégie du pouvoir et le rôle de l’opposition autorisée : empêcher la désignation de l’ennemi
– Les limites de l’opposition autorisée
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Au fur et à mesure que se rigidifie le régime qui s’est mué en quelques années en système totalitaire, l’opposition radicale a été logiquement attaquée, marginalisée, et relativement invisibilisée. Dans le même temps, on a vu se multiplier des médias et des figures d’une opposition autorisée. Nous parlons ici de l’opposition invitée par les grands médias, « alternatifs » ou mainstream, l’opposition qui ne subit aucune attaque significative de l’appareil politico-judiciaire, qui bénéficie de la bienveillance des algorithmes de YouTube, qui est attaquée par les grands médias (journaux et télévision) lui assurant une promotion et lui donnant la légitimité d’ennemie du pouvoir.
Cette situation sème la confusion parmi les gens qui suivent de près le conflit entre le pouvoir et l’opposition autorisée et non autorisée. Ils se demandent d’ailleurs pourquoi il y a un cordon sanitaire entre l’opposition autorisée et l’opposition radicale. Si l’opposition autorisée, médiatisée, maintient une stricte séparation entre elle et l’opposition radicale, c’est notamment parce que la première a pour rôle d’invisibiliser et de remplacer la seconde.
Le présent article n’a pas pour objectif de dresser des listes de vrais et de faux opposants, mais de livrer aux lecteurs une cartographie pour situer les uns et les autres dans la guerre politique actuelle.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un bref exposé de la situation sociopolitique s’impose pour comprendre le rôle de l’opposition autorisée.
La situation sociopolitique de la France
Le pouvoir oligarchique mène une guerre totale contre le peuple. Le néolibéralisme des années 1980 s’est attaqué à la classe ouvrière ; la politique de libre-échange a laminé l’appareil industriel des pays développés. La destruction économique était encore masquée par le mythe de l’enrichissement par la tertiarisation qui était censée apporter une richesse magique décorrélée de l’industrie. Après avoir vaincu le prolétariat dans la séquence historique d’effondrement du communisme et du bloc soviétique, le néo-capitalisme, malthusien et sacrificiel [1], a entamé la destruction des classes moyennes.
« Après les ouvriers et les agriculteurs, ce sont désormais les employés et les petits indépendants qui sont fragilisés. Les plans sociaux ne concernent plus seulement l’industrie, mais les services, le commerce et même… les banques. […] Depuis les années 1980, la crise de l’industrie et la relégation de certains territoires et de certaines catégories sociales sont habilement présentées comme une crise des marges. » [2]
Les « marges » en question sont les ouvriers, les agriculteurs, les employés, les petits cols blancs, les jeunes issues des catégories populaires, les vieux, les retraités. « À la marge, les territoires situés à l’écart des métropoles mondialisées. À la marge, les sédentaires. À la marge, la France périphérique. » [3]
Ces marges additionnées sont en somme la majorité des Français à laquelle une guerre est livrée par l’oligarchie.
L’appauvrissement touche les régions industrielles, les zones rurales, les petites villes, les villes moyennes, et de nombreuses catégories sociales, y compris les CSP+ (cadres et professions intellectuelles supérieures) dont le niveau de vie chute, même s’ils ne veulent pas encore l’admettre, vivant dans l’illusion qu’ils appartiennent au sommet de la société. Quant aux professeurs du secondaires et aux fonctionnaires français, les chiffres montrent qu’ils sont très mal rémunérés par rapport à leurs homologues européens, et leurs revenus sont en baisse [4].
Cette politique contre le peuple s’est révélée au grand jour durant la période covidienne, moment d’accélération de sa mise en œuvre. Les injections de produits expérimentaux quasi obligatoires ont fait leur effet. Depuis le début de la campagne de « vaccination » jusqu’au 6 avril 2023, 193 098 cas d’effets indésirables ont été déclarés à l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Sur la totalité de ces cas déclarés, 25 % sont graves [5]. Mais l’ANSM continue d’écarter, sans explication, tout lien possible entre les cas de décès et les injections des ces produits : « Concernant les cas de décès déclarés, les éléments transmis n’indiquent pas un rôle potentiel du vaccin. Ces événements continueront de faire l’objet d’une surveillance spécifique. » [6]
Le hasard a voulu qu’à la suite de la vaste campagne de « vaccination » contre le Covid-19, qui était censée protéger la population, le taux de mortalité a augmenté de façon drastique. Selon l’Insee, « sur la période allant du 1er juin au 31 août 2022, 155 736 décès ont été enregistrés en France, soit + 9,9 % par rapport à la même période en 2019 (+ 14 044), et + 6,2 % par rapport à la même période en 2021 (+ 9 079). » [7]
Évidemment, l’Insee ne fait pas le travail de recoupe du taux de mortalité et des injections du « vaccin » contre le Covid-19. Mais un chercheur indépendant a produit une étude qui a été publiée sur un blog hébergé par Mediapart, et les résultats sont édifiants. Selon lui, les injections ont causé une explosion du taux de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans.
« La montée en puissance de la campagne de vaccination est accompagnée d’une hausse de la mortalité. Les deux courbes atteignant leur pic en même temps.
Le pic de mortalité de juillet 2021 correspond à un record sur les 3 années observées.
Dans ce tableau, tiré des mêmes données et résumant la mortalité par trimestre de 2019 à 2021, on constate que le 3e trimestre 2021 affiche une mortalité record (168,8 décès par million d’hommes de 18 à 24 ans), avec un taux de mortalité de 11 % supérieur à celui du 3e trimestre 2020 (151,6), et plus de 50 décès supplémentaires. Par rapport au 3e trimestre 2019, c’est une hausse de 14 % du taux de mortalité, avec 67 décès supplémentaires. Le 4e trimestre 2021 affiche lui aussi une mortalité nettement supérieure au 4e trimestre des années précédentes, en hausse de 14 % par rapport à 2020 ou de 12 % par rapport à 2019 et de l’ordre de 60 décès supplémentaires.
Une hausse du taux de mortalité de l’ordre de 12 % a peu de chances d’être due au hasard. Cette hausse de mortalité est-elle imputable au Covid ? Manifestement pas : aux 3e et 4e trimestres 2021, le nombre de décès hospitaliers avec le Covid — que le Covid soit ou non en cause dans le décès — s’élevait à 34 décès pour les jeunes des deux sexes de 10 à 29 ans (ce qui englobe et dépasse la tranche des hommes de 18-24 ans). Parmi les 871 décès de jeunes hommes, et parmi les quelques 100 décès supplémentaires constatés par rapport aux 764 de la même période en 2020, moins de 34 peuvent être imputés au Covid. » [8]
Les dirigeants politiques pourront toujours dire qu’ils ignoraient le potentiel dangereux de ces produits injectés à la population, mais la suppression des lits d’hôpital et d’établissement de santé en pleine « pandémie », ne peut guère se justifier par la recherche du bien commun : le 6 avril 2020, l’Agence régionale de santé (ARS) a confirmé la suppression de 600 postes et lits à l’hôpital de Nancy [9] ; durant la première année de « pandémie » (2020), le pouvoir macronien a supprimé au total 5 700 lits d’hôpitaux [10]. Cette politique de destruction méthodique entraîne inexorablement la fermeture d’hôpitaux et de cliniques ; en 2020, vingt-cinq établissements publics et privés ont fermé en France.
Cette guerre que mène le pouvoir politique pour le compte de l’oligarchie contre le peuple n’est pas secrète, elle est ouverte. Didier Lallement, qui a été préfet de Paris de mars 2019 à juillet 2022, avait lancé à une française se réclamant des Gilets jaune : « Nous ne sommes pas dans le même camp. » [11] Dans un entretien accordé à l’Opinion [12] en juillet 2022 a déclaré que la police pourrait être amenée un jour à ouvrir le feu sur des manifestants.
C’est dans ce contexte de guerre économique, sociale, « biopolitique », menée contre le peuple, que l’opposition autorisée est utilisée par le pouvoir pour se protéger.
La stratégie du pouvoir et le rôle de l’opposition autorisée : empêcher la désignation de l’ennemi
Dans notre précédent article, « Le peuple contre la banque » [13], nous avons mis en évidence les limites de la liberté d’expression sur les détenteurs du pouvoir réel avec l’exemple de Gaël Giraud qui a disparu des médias après avoir été qualifié d’antisémite et de conspirationniste pour avoir osé affirmer qu’Emmanuel Macron est « le porte-flingue de David de Rothschild ». Le président de la République n’est, selon Gaël Giraud, qu’un « garçon qui exécute un programme qui lui est dicté par d’autres, notamment David de Rothschild, et ce programme c’est la privatisation du monde et la destruction de l’État social ». Macron, explique-t-il, contribue à accomplir le « grand projet, on pourrait dire eschatologique » de David de Rothschild, « qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde et la médiocrisation de l’État » [14].
Si ce type de discours est interdit dans les médias, c’est parce qu’il désigne au peuple un ennemi. Or, ce qui caractérise les régimes oligarchiques occidentaux contemporains, c’est l’occultation du pouvoir réel, l’interdiction de le nommer, au risque d’être rangé dans la catégorie « conspirationniste antisémite ». Les dirigeants politiques, comme Macron, sont des exécutants et des fusibles qui protègent leurs supérieurs. Nous sommes dans un système politique totalitaire [15] qui ne dit pas son nom et qui doit maintenir l’illusion de la démocratie, de la liberté d’expression et de la pluralité. D’où l’existence d’une opposition autorisée qui s’attaque aux dirigeants visibles. Le rôle de cette opposition est d’empêcher la désignation de l’ennemi principal.
André Bercoff incarne parfaitement cette opposition théâtrale, notamment lorsqu’il vocifère contre Emmanuel Macron, qu’il attaque, à raison, Olivier Véran, mais brosse dans le sens du poil Jacques Attali, le DRH de l’oligarchie qui se targue d’avoir « repéré » et « inventé » [16] Emmanuel Macron, lequel avoue lui-même être le « hedge », la « couverture » [17] de David de Rothschild.
En effet, André Bercoff le souverainiste a invité à deux reprises Jacques Attali le globaliste antinational à son émission sur Sud Radio ; on pouvait s’attendre à une confrontation entre deux visions du monde opposées, voire à ce que Bercoff fasse le procès de celui qui a contribué à entraîner la France dans la situation actuelle, celui qui a mis en selle politique des individus comme Laurent Fabius et François Hollande, celui qui se vante d’avoir rendu impossible la sortie de l’Union européenne lorsqu’il a corédigé le traité de Maastricht [18] – « Ce n’était pas très démocratique, évidemment, mais c’était une grande garantie pour rendre les choses plus difficiles » a-t-il déclaré fièrement [19] – Il n’en fut rien, André Bercoff a été particulièrement urbain avec Attali, commençant l’entretien (du 24 avril 2019) avec lui en faisant son éloge et en lui disant qu’il fait partie des gens qui l’aiment [20]. Lorsqu’il l’invite de nouveau, le 10 mai 2021, Bercoff le compare à Pic de la Mirandole (pourquoi pas Léonard de Vinci ?!) [21]. Omettant au passage les nombreuses condamnations pour plagiat de l’auteur de plus de quatre-vingts livres.
Le Bercoff prudent, nuancé lorsqu’il invite des auteurs opposés à la doxa, disparaît complètement lorsqu’il est face à Jacques Attali. Et pour cause, ces deux-là sont des amis de plus de 40 ans, ce dont ils ne se cachent pas [22]. En lisant le numéro 516 de Faits & Documents, on comprend pourquoi Bercoff ménage autant un personnage dont l’influence est pourtant si néfaste. Ils se sont connus « en 1975, du temps où Jacques Attali était le bras droit de Guy de Rothschild au Fonds social juif unifié (FSJU) » [23]. La proximité avec Attali ne s’est jamais démentie, rapporte Faits & Documents : « Les deux gravitant aujourd’hui dans le giron de la galerie d’art 55 Bellechasse, fondée en 2013 par Bertrand Scholler (un ancien de la Banque Lazard), destinée à « repenser et réhumaniser le marché de l’art, sans négliger la place de l’argent » » [24].
André Bercoff est une synthèse. Issu de la gauche mitterrandienne (comme Zemmour), il est à la confluence des réseaux globalistes (sans-frontiérisme) et néoconservateurs (ceux qui poussent les pays occidentaux dans des guerres pour Israël). Ami de Jacques Attali, le sorossien hexagonal, de Gilles-William Goldnadel, le pseudo-patriote français proche de Netanyahou, et d’Éric Zemmour, le macroniste de droite, Bercoff représente à lui seul la double tenaille oligarchique.
La question qui nous vient alors est la suivante : que vient faire cet homme du système dans les milieux de l’opposition anti-système ? La réponse est donnée par Bercoff lui-même dès le 20 septembre 1992 au Monde : « Sur le plateau, mon rôle est d’empêcher toute dérive. Car si notre désir est de libérer la parole, il n’est pas d’encourager la parole sauvage et de faire de la démagogie populiste. » [25]
Empêcher toute dérive cela signifie aujourd’hui, entre autres choses, maintenir l’illusion de la démocratie et de la liberté d’expression dont il serait la preuve vivante, ce qui impliquerait qu’il n’y a pas de pouvoir occulte et que nous ne sommes pas dominé par un État totalitaire sous pilotage oligarchique. Encore récemment, il a affirmé lors d’un entretien avec François Asselineau que nous ne sommes pas en dictature et que la France n’est pas la Corée du Nord [26]. Si nous sommes en démocratie, il n’y a pas de pouvoir occulte, s’il n’y a pas de pouvoir occulte, toute attaque contre celui-ci n’est que « conspirationnisme et antisémitisme ».
Le lourd CV de Bercoff, sa très longue expérience dans le monde politico-médiatique, et ses liens avec les réseaux de pouvoir ne nous permettent pas de lui laisser le bénéfice du doute. Mais il nous faut admettre que tout opposant autorisé n’est pas nécessairement conscient de son rôle, contrairement au chef d’orchestre Bercoff.
L’opposition autorisée est aussi un moyen de promotion avec un risque très limité. C’est un bel investissement pour quelqu’un comme Idriss Aberkane, qui lui, a plutôt un profil d’opportuniste. Je prends ce second exemple car il s’agit là encore d’un opposant qui a gravité (ou qui gravite toujours) autour d’Attali. Il a débuté comme un successeur des frères Bogdanov, un vulgarisateur dans le domaine des sciences, et dans le coaching. Puis, il a brusquement débarqué dans celui de la sphère de l’analyse politique, se présentant comme un souverainiste. Là encore, on a le parcours type d’une personne qui est passée par les grands médias, par le réseau Attali, et qui a atterri dans l’opposition autorisée en s’interdisant de nommer l’ennemi principal.
Lors d’une interview réalisée par Thinkerview le 15 février 2018 [27], la question suivante est posée à Idriss Aberkane : « Jacques Attali, tu étais souvent d’accord avec ses propos, pour ne pas dire durant tout le débat. N’as-tu pas décelé un double langage ? L’as-tu pas senti sincère dans ses propos ? Tu bosses en ce moment avec lui ? »
Réponse d’Aberkane : « Non je bosse, alors j’ai bossé, j’ai fait une conf avec lui. »
Thinkerview : « T’es pas dans un groupe de travail avec lui ? »
Aberkane : « Ah non, pourquoi ? Tu as vu un truc comme ça ? »
Et Aberkane se lance dans une défense de Jacques Attali : « Moi, c’est quelqu’un qu’on m’a vendu comme un monstre. Dans la banlieue, on te le présente parfois comme ça. Je te rappelle qu’il est rentré dans le lard d’un certain polémiste islamophobe très connu. Et je ne m’y attendais pas. […] Je n’ai pas peur de dire qu’Attali n’est pas du tout celui qu’on croit ; vraiment. »
Si vous croyiez savoir que Jacques Attali était un globaliste, le conseiller des présidents qui ont détruit la France, un homme qui intime l’ordre aux Français de rembourser une dette illégitime [28], un homme de réseaux qui a « inventé » Macron, le pire président que la France ait connu, eh bien, vous vous trompiez, selon Aberkane. Il prétend donc connaître Attali de suffisamment près pour savoir ce que le public ne sait pas. Cela signifie qu’il en est proche au point de perdre toute objectivité sur le personnage, et nous le vendre comme un bienfaiteur.
Quelles que soient ses relations avec lui, Idriss Aberkane a omis de préciser lors de cette interview qu’il a participé en 2017 à une conférence organisée par l’ONG de Jacques Attali, Global Positive Forum [29], aux côtés, notamment, d’Anne Hidalgo, de Richard Attias (le mari de Cécilia Sarkozy) et de Jacques Attali lui-même.
Aberkane avance qu’il apprécie Attali notamment parce qu’il est rentré de le lard d’un islamophobe ; or quelques temps plus tard, Aberkane rejoint l’équipe de Michel Onfray qui est parti en guerre contre l’islam pour le compte d’Israël [30].
Ce qu’il est important de retenir ici ce ne sont pas les personnes, qui sont remplaçables, mais la stratégie, le discours et les visées de l’opposition autorisée. Toutefois, ce dispositif a des limites, et peut même se retourner contre le pouvoir.
Les limites de l’opposition autorisée
L’opposition autorisée se situe dans une zone tampon entre le pouvoir innommable et l’opposition radicale. Mais au fur et à mesure que la crise s’accentue, que les Français s’appauvrissent, que la tension augmente et avec elle la violence politique, l’opposition autorisée doit muscler son discours, se radicaliser pour coller au plus près de l’opposition non autorisée pour mieux la cacher. Or, ce faisant, l’étanchéité du cordon sanitaire qui sépare l’opposition autorisée et celle qui ne l’est pas, diminue.
On l’a constaté ces dernières semaines. André Bercoff, qui refuse tout débat avec nous, est de plus en plus acculé, et donc contraint d’inviter des personnalités qui appartiennent à la sphère de l’opposition radicale, à l’instar de Lucien Cerise, Xavier Moreau et Kémi Seba.
Ce faisant, l’opposition autorisée devient malgré elle un pont qui mène son public vers l’opposition radicale.
L’opposition autorisée est une soupape de liberté d’expression, un espace où les gens peuvent se défouler, comme dans les manifestations de Florian Philippot qui fait danser les gens afin que cette énergie ne se transforme pas en violence dangereuse. En définitive, cette opposition ne fait que repousser l’échéance, le moment de vérité, celui où les tenants du pouvoir et leurs affidés seront au pied du mur.
Youssef Hindi
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