Hassan Nasrallah : à Gaza, Netanyahou a subi un échec cuisant

Hassan Nasrallah : à Gaza, Netanyahou a subi un échec cuisant

Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 12 mai 2023, commémorant le martyre du commandant Mustapha Badredine, dit « Zulfiqar », tué en Syrie en 2016.

Traduction : lecridespeuples.fr

Transcription :

[…] Je vais maintenant évoquer ce qui se passe aujourd’hui à Gaza et en Palestine (occupée), et la bataille qui se déroule actuellement. Bien sûr, nous savons tous que celui qui a déclenché l’agression durant ce nouveau round est l’ennemi, c’est Netanyahou. De base, Israël est toujours et par principe en position d’agresseur, bien que parfois certains prétendent qu’il ne fait que riposter. Son existence est déjà une agression, son existence même sur la terre de Palestine, à Al-Quds (Jérusalem), dans le Golan, dans les fermes de Chebaa. L’existence même de cette entité cancéreuse usurpatrice, ce mal absolu, constitue une agression contre les Palestiniens, les Libanais, les Syriens, les peuples de la région, les Arabes, les musulmans, les chrétiens et tous les hommes dignes de ce monde. Mais même lorsque nous regardons en détail qui, pour le round actuel de violence, qui a commencé, qui a déclenché l’agression, c’est Netanyahou qui l’a déclenchée en assassinant les dirigeants martyrs des Brigades Al-Quds du Jihad Islamique.

Bien sûr, tous les médias ont parlé des dirigeants martyrs, (insistant sur le fait qu’il s’agissait de) dirigeants militaires, alors que si 3 dirigeants militaires ont bientrouvé le martyre, 7 femmes et enfants ont également été tués (par cette frappe israélienne). Le monde a détourné le regard de ce crime, prétendant que seuls des militaires avaient été ciblés, ce qui serait légitime et « de bonne guerre » dans le cadre d’un affrontement armé (car, dans une guerre, il y a des combattants tués de part et d’autre), et ce pour rendre acceptable ce crime israélien. Mais qu’ils aient été tués avec leurs épouses et enfants n’est pas tolérable, bien qu’Israël soit coutumier du fait. Mais c’est le silence du monde qui est déplorable. Par le passé, notre Secrétaire général Sayed Abbas a été tué avec sa femme et son fils Hussein (âgé de 5 ans), et Israël a assassiné des dirigeants palestiniens avec leurs femmes et leurs enfants de nombreuses fois durant les années précédentes. Mais le silence du monde se perpétue regrettablement, et plus que ça, les Etats-Unis ont empêché le Conseil de sécurité de l’ONU de condamner Israël pour l’assassinat de ces femmes et de ces enfants à Gaza.

Je vais parler quelque peu de cette bataille. Les motivations de Netanyahou sont claires :

  • 1 / Restaurer la capacité de dissuasion après l’unanimité israélienne sur le fait que sur tous les fronts, cette capacité a été réduite. Récemment, tous les responsables de l’entité, qu’il s’agisse de généraux en poste ou d’anciens généraux, d’hommes politiques ou de personnalités des médias, etc., tous reconnaissent unanimement, jusqu’au ministre de la guerre et au chef d’état-major israéliens, que « la capacité de dissuasion israélienne a diminué », ou parlent de « faiblesse », de « corrosion » de cette capacité de dissuasion. Netanyahou veut donc restaurer, reconstituer cette capacité de dissuasion, comme il l’a annoncé.
  • 2 / Détourner l’attention de la crise intérieure aigüe, qui voit des centaines de milliers de personnes manifester dans les rues deux ou trois fois par semaine, et des divisions internes qui menacent l’entité, comme le reconnaissent tous ses habitants.
  • 3 / Résoudre les déchirements dans la constitution du gouvernement avec les membres les plus extrémistes comme Ben Gvir et ses semblables.
  • 4/ Améliorer son aura populaire intérieure, car tous les sondages indiquaient que lui et le Likoud avaient de moins en moins d’approbation. Et ces gens-là n’ont pas le moindre scrupule : afin d’améliorer leur situation politique et électorale, ils ont pour usage de faire cela, d’épancher le sang des innocents et des opprimés, des femmes et des enfants (Palestiniens ou autres).

Toutes ces motivations sont claires, et je les énonce pour pouvoir évaluer la bataille en cours.

Car le jeu de Netanyahou et ses calculs étaient erronés et voués à l’échec. Qu’est-ce qu’ils ont fait ? Ils ont pris la décision de se focaliser sur le Jihad Islamique et ses Brigades d’Al-Quds, isolant ainsi le Jihad Islamique afin que le Hamas reste neutre, ainsi que les autres factions de la Résistance. En isolant le Jihad Islamique et en isolant les autres factions, (se disait Netanyahou), il écrasera les factions de la Résistance et créera de la sédition entre elles à Gaza. Car si seul le Jihad Islamique riposte, et que les autres factions de la Résistance restent neutres, cela ouvrira la voie aux disputes, aux protestations, aux accusations de trahison et à la sédition à l’intérieur de la Palestine. C’est ainsi que Netanyahou et ses séides raisonnaient.

Deuxièmement, frapper l’infrastructure dirigeante des Brigades d’Al-Quds et décapiter le commandement direct des capacités de roquettes / missiles afin que le Jihad Islamique n’ait même plus la capacité de mener une riposte (significative). Car la riposte naturelle accessible est la capacité de roquettes / missiles. Vous savez que tout le périmètre de Gaza est emmuré, grillagé, avec des mesures (de sécurité draconiennes), des collines artificielles, des caméras, des radars… Lancer une opération terrestre n’est pas chose aisée (pour la Résistance à Gaza), et n’est pas faisable à brève échéance. C’est pourquoi les factions de la Résistance à Gaza recourent généralement aux tirs de roquettes / missiles. Lorsque le commandement direct de la capacité balistique du Jihad Islamique est frappé, Israël se disait que le Jihad Islamique ne parviendrait pas à organiser de riposte, et avec la neutralité des autres factions de la Résistance, il pourrait prétendre avoir réalisé un très grand accomplissement militaire. Et Israël se disait qu’après avoir subi de telles pertes, le Jihad Islamique, ayant subi de lourds sacrifices, sera incapable de mener une riposte adéquate, verra sa direction politique s’affaiblir et acceptera la première proposition de cessez-le-feu qui lui sera faite. Et l’ensemble de cette séquence était censé mener, pensait Netanyahou, à une liquidation de la direction militaire du Jihad Islamique, un affaiblissement de sa direction politique, une restauration de la capacité de dissuasion face à Gaza… Et alors que la bataille est encore en cours, certains disent qu’il s’agit (également) là d’un message (de dissuasion) adressé au Hezbollah et à tous les autres fronts (potentiels), et d’un retour à la politique d’assassinats ciblés afin de porter un coup d’arrêt à la montée en puissance de la résistance palestinienne dans son étape actuelle qui est forte et prometteuse. Voilà donc tout le plan, tous les calculs de Netanyahou, et cela lui est apparu (un raisonnement solide et une action judicieuse).

Mais face à cela, nous devons enregistrer ce qui suit.

Premièrement, la direction du Jihad Islamique a agi de manière calme et avisée. Ils ne se sont pas précipités, du fait de leurs martyrs (assassinés), vers les tirs de roquettes / missiles avant l’aube, non. Ils ont analysé et évalué la situation de manière calme et maîtrisée, ils ont réfléchi de manière approfondie, et ont pris l’initiative de contacter les autres factions (de la Résistance), en particulier avec les frères dans la direction du Hamas, et, à l’intérieur (du Hamas), ils ont contacté les Brigades Izz-al-dine al-Qassam et les autres groupes de résistance, ce afin que la position politique et militaire palestinienne, tant à Gaza qu’hors de Gaza, soit unie face au plan israélien perfide. Et Dieu merci, il y avait unanimité des dirigeants palestiniens & mouvements (de résistance) palestiniens, en particulier chez les frères du Hamas et du Jihad (Islamique), quant à la nécessité d’adopter une position unie, de coopérer et de se répartir les rôles, et quant à l’importance de riposter et de ne pas permettre à Netanyahou de réaliser le moindre des objectifs qu’il visait. Et c’est pourquoi la direction (des opérations) sur le terrain et le véritable titre de la riposte véritable de la Résistance a été la salle de commandement commun des factions de la Résistance à Gaza.

Bien sûr, l’ennemi s’attendait à ce qu’une ou deux roquettes soient tirées depuis Gaza, et que c’en serait fini. Et lorsque les dirigeants des factions palestiniennes ont choisi le calme, et ont pris tout leur temps (pour riposter), Israël évacuait ses colonies et ses villes (aux alentours de Gaza). C’est comme si le gouvernement ennemi exhortait (la Résistance) à Gaza à tirer une poignée de roquettes (sur Israël) afin d’en finir avec cette histoire. C’est un comportement typique d’Israël dernièrement. Rappelez-vous que lorsque l’armée israélienne s’est tenue sur une jambe et demi [prête à prendre la fuite à la moindre alerte] à la frontière libanaise pendant un mois et demi ou deux mois [dans l’attente épuisante pour les nerfs d’une riposte du Hezbollah à la mort de deux de ses combattants tués par Israël], ils ont fini par nous envoyer des mannequins & automates qu’ils ont vêtus d’un uniforme militaire pour qu’on le prenne pour un soldat, qu’on le frappe et qu’on puisse se dire qu’on a atteint notre objectif [mais le Hezbollah n’a pas mordu à l’hameçon].

Voir Nasrallah : les soldats israéliens se terrent comme des rats, mais nous finirons bien par en tuer un

Ainsi, l’unité de la position (palestinienne) a neutralisé les plans israéliens de semer la discorde, de neutraliser le Hamas et les autres factions de la Résistance, etc. Bien sûr, nos frères (palestiniens) mènent la bataille ces jours-ci avec précision, sagesse et calme, en se répartissant les rôles, ce qui sert la bataille dans la bande de Gaza et empêche l’ennemi de réaliser le moindre de ses objectifs.

Deuxièmement, la capacité du Jihad Islamique et des Brigades d’Al-Quds à restaurer rapidement leur infrastructure dirigeante. Ces commandants ont trouvé le martyre, mais les failles ont été comblées, comme le prouve l’ampleur des tirs de roquettes depuis Gaza, majoritairement tirées par les Brigades d’Al-Quds du fait de la répartition des tâches. Bien sûr, il y a là un message important sur lequel je souhaite également m’arrêter, à savoir qu’aujourd’hui, l’un des points forts des mouvements de la Résistance dans la région —et c’est une chose que l’ennemi doit bien comprendre, et en laquelle l’ami doit avoir confiance ; l’ennemi doit la comprendre pour désespérer, et l’ami doit la comprendre pour ne pas perdre espoir— est qu’ils ont une grande capacité à compenser tout ciblage (réussi) de ses dirigeants, qu’ils s’agisse des cadres militaires ou politiques. Le Jihad Islamique a perdu son Secrétaire Général, le martyr Dr Fathi [Shiqaqi], qui a été assassiné [par le Mossad en 1995], que Dieu l’agrée. Après lui, son successeur, le Dr Ramadan [Shalah] est décédé [de 2020 des suites d’une maladie], que Dieu lui fasse miséricorde. Un certain nombre de ses dirigeants et cadres militaires a trouvé le martyre dernièrement, mais le Jihad Islamique est toujours parvenu à compenser (et remplacer efficacement) ces pertes. Le Hamas a perdu son fondateur, le martyr Cheikh Ahmad Yassine, que Dieu lui fasse miséricorde, et un grand nombre de ses dirigeants politiques et militaires, assassinés [par Israël] avec leurs familles entières, leurs femmes et leurs enfants. Il en va de même pour le FPLP, dont le Secrétaire Général Abu Ali Mustafa a trouvé le martyre ainsi que bien d’autres cadres, et son Secrétaire Général actuel Sayed Sa’adat est emprisonné. Et il en va de même pour les autres factions de la Résistance. Au Hezbollah libanais, nous avons perdu de nombreux cadres qui sont tombés martyrs : Sayed Mustafa Badreddine par exemple, et d’autres frères bien aimés comme Sayed Abbas (Mousawi), Hajj Imad (Moughniyeh) et bien d’autres. Mais le mouvement de résistance n’a pas reculé, ne s’est pas affaibli et n’a pas même ralenti ; il n’a perdu ni son unité, ni sa détermination, ni sa solidité, ni sa volonté : au contraire, le sang pur (des martyrs) a toujours donné une poussé supplémentaire vers l’avant, une plus grande responsabilité, avec une présence plus forte de la bataille dans les esprits, un renforcement de notre (sens du) devoir, du fait du sang versé et des lourds sacrifices consentis.

Quoi qu’il en soit, cette capacité (du Jihad Islamique) à compenser la perte de cadres tués a également surpris Israël, qui comptait pouvoir se targuer d’avoir liquidé la direction du Jihad Islamique et mis fin aux tirs de roquettes, mais Israël a été pris de court par ce grand nombre de roquettes (tirées depuis Gaza). Les tirs de roquettes n’ont pas cessé jusqu’au moment où je vous parle : il n’y a pas eu une ou deux salves, pendant une ou deux heures, pas 10 ou 20 roquettes, pas 100 ou 200 roquettes. Pendant 4 jours (et sans interruption), les Israéliens eux-mêmes parlent de près de 900 roquettes (tirées depuis Gaza), dont certaines sont parvenus jusqu’au sud de Tel-Aviv, et aujourd’hui jusqu’à Al-Quds (Jérusalem). Et ce alors qu’ils pensaient que la résistance palestinienne ne pourrait rien faire !

Les factions de la résistance palestinienne se coordonnent et s’accordent politiquement et sur le terrain, et malgré les frappes israéliennes lourdes et sévères, les combattants (Palestiniens) tiennent bon mènent superbement la bataille. Le peuple de Gaza, qui constitue la base populaire de la Résistance, a une position ferme en faveur de la lutte, qu’il s’agisse des personnes âgées, des jeunes ou même des enfants, comme on le voit sur les chaines TV et sur les réseaux sociaux, car ils expriment leur soutien pour cette Résistance de manière éloquente. Soulignons aussi que la direction politique des factions de la Résistance tient bon face aux pressions, car dès qu’Israël a commis son crime, il a affirmé qu’il était prêt à un cessez-le-feu, et les contacts des délégations arabes et internationales ont commencé immédiatement pour négocier un cessez-le-feu. Les martyrs, les femmes et les enfants tués, l’équation de dissuasion, les règles d’engagement, l’avenir de ceux qui étaient encore en vie (auraient été piétinés par un cessez-le-feu sans riposte significative). O mes frères et sœurs, nous devons savoir que quand la Résistance combat dans de telles situations, que ce soit en Palestine, au Liban ou ailleurs, il est vrai que nous parlons parfois de « vengeance ». Mais en réalité, il ne s’agit pas de vengeance (du sang des martyrs) : la position vise essentiellement à protéger ceux qui restent vivants, leur vie, leur dignité, leur honneur, la vie de leurs proches, leur existence, leur sécurité, leur santé. Car se taire et ne pas réagir face à l’assassinat de martyrs laisserait la porte ouverte à l’assassinat des autres qui restent en vie ! La bataille consiste donc avant tout à protéger ceux-là, à les défendre, à leur garantir la sécurité. Ce n’est pas une question personnelle visant (seulement) à se venger ceux pour qui ont été tués.

Quoi qu’il en soit, tout cela à surpris Netanyahou et son gouvernement, a fait échouer leurs calculs et les a plongés dans la confusion. Malgré l’absence d’équilibre des forces entre l’ennemi et la Résistance (palestinienne), qui est un fait bien connu, la Résistance à Gaza est aujourd’hui dans une position forte, ferme, endurante, qui rejette la soumission et la reddition. Jusqu’à présent, pour réaliser une dernière évaluation rapide de la situation et des événements, nous pouvons affirmer que la Résistance à Gaza est parvenue à faire échouer les objectifs de l’ennemi quant à la restauration de sa dissuasion. Israël a échoué à restaurer sa capacité de dissuasion, et ne peut pas se targuer d’avoir restauré cette dissuasion. La preuve est que tu as certes tué des dirigeants (du Jihad Islamique), des femmes et des enfants, mais tu en paies le prix aujourd’hui, dans les colonies proches de Gaza, à Ashkelon, à Be’er-Sheva, au sud de la Palestine occupée, dans le centre, jusqu’à Tel-Aviv et jusqu’à Al-Quds (Jérusalem), et les voix commencent à s’élever (pour dénoncer cette situation) : tu prétendais que ce serait facile, que vous ne feriez qu’une bouchée de la résistance palestinienne, que tu les assassinerais (impunément), mais les protestations (israéliennes) s’élèvent de plus en plus (contre Netanyahou) pour qu’il mette fin à cette opération vouée à l’échec et sans issue, comme d’habitude. Netanyahou ne peut donc nullement prétendre avoir restauré la capacité de dissuasion d’Israël, et l’opération (de représailles de la Résistance palestinienne) se poursuit et n’a pas encore cessé, malgré l’agression israélienne continue contre Gaza, et les pressions politiques sévères contre les factions de la Résistance. Malgré les pressions du terrain et de la politique, mais la Résistance tient bon sur les deux tableaux, car elle refuse que la bataille cesse sans que certaines conditions soient remplies.

Ce qui s’est passé jusqu’à présent fait bien comprendre à l’ennemi que toute opération d’assassinat ciblé à l’avenir, contre tout combattant ou commandant de la bande de Gaza, ne restera pas impuni et mènera à une bataille de grande ampleur comme celle-ci. Netanyahou ne peut pas prétendre à son peuple qu’il a restauré la capacité de dissuasion d’Israël, et qu’il peut faire ce que bon lui semble, tuer qui bon lui semble, quand il le souhaite, sans subir de châtiment et perdre sa sécurité. Oui, il peut affirmer avoir assassiné certains commandants. Il peut se vanter d’avoir tué des femmes et des enfants. C’est quelque chose de facile. Mais quant aux objectifs qu’il a promis aux Israéliens de réaliser, il n’en a accompli aucun. Il n’a pas le moindre accomplissement substantiel à faire valoir. Oui, il peut mentir à son peuple, comme il le fait toujours. Hier, sur une chaine TV israélienne, un journaliste a fait un inventaire des « accomplissements » de Netanyhou, montrant qu’après toutes les batailles qui ont eu lieu à Gaza sous les gouvernements Netanyahou successifs, il finissait toujours par se vanter d’avoir complètement annihilé la direction des Brigades Izz-al-dine al-Qassam, qui finissait par réapparaître en pleine forme ; de même, il affirmait à chaque fois en avoir fini définitivement avec le Hamas, le Jihad Islamique et les Brigades Al-Quds, alors que ces mouvements devenaient toujours plus forts, plus nombreux, avec des dirigeants toujours plus aguerris et de plus grandes capacités ; Netanyahou prétendait sempiternellement avoir bouleversé les équations, mais rien de tel ne s’était produit. Les Israéliens eux-mêmes s’en rendent compte. Il peut essayer à nouveau de leur mentir, comme il l’a fait par le passé.

Ce résultat (positif pour la Résistance) est dû à la grâce de l’unité des factions, auxquelles nous devons exprimer notre respect, notre admiration et notre reconnaissance pour avoir su assumer cette responsabilité, pour avoir maintenu l’unité, la fermeté, la fraternité, la coopération, pour leur direction sage de cette bataille. Cela est dû au jihad et à la persévérance des combattants sur le terrain qui poursuivent les tirs de roquettes, alors que Gaza est une zone ouverte (et plate) : les drones et les avions les survolent librement et en permanence, ce qui met les combattants en danger (de mort) constant, mais ils persistent dans leurs actions malgré ces dangers. Et soulignons encore une fois le soutien massif de la population de Gaza pour la Résistance. Tout le monde doit suivre de près les événements qui se déroulent actuellement à Gaza, car c’est une bataille importante dont les conséquences ne se feront pas seulement ressentir à Gaza, mais dans toute la Palestine, en Cisjordanie, au Liban et dans tout le Moyen-Orient.

En ce qui nous concerne, nous sommes en contact permanent avec les dirigeants des factions de la Résistance palestinienne. Nous suivons la situation et ses développements minute par minute via nos frères (palestiniens), nous apportons dans une certaine mesure l’aide possible, mais je tiens à ajouter qu’à tout moment où la responsabilité d’agir (directement) s’imposera à nous, nous n’hésiterons pas à intervenir, avec la grâce de Dieu. J’invite tout le monde à réfléchir à cette phrase, et on verra bien où iront les choses. Quoi qu’il en soit, nous suivons de près les événements et développements, et tous doivent être à la hauteur des responsabilités qui s’imposent à eux, qu’elle consiste en des prises de position ou en des actions directes et concrètes. […]

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À propos de l'auteur Le Cri des Peuples

« La voix des peuples et de la Résistance, sans le filtre des médias dominants. »[Le Cri des Peuples traduit en Français de nombreux articles de différentes sources, principalement sur la situation géopolitique du Moyen-Orient. C'est une source incontournable pour comprendre ce qui se passe réellement en Palestine, en Syrie, en Irak, en Iran, ainsi qu'en géopolitique internationale.]

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