On a besoin de tout’ not’ monde
créent un vide que les immigrés s’empressent de combler
Un phénomène dérangeant qui contribue à la substitution graduelle du peuple québécois par des races et ethnies étrangères réticentes à l’intégration est celui des Québécois qui s’expatrient, peu importe la raison invoquée.
Cela peut être pour exercer un emploi (comme au Cirque du Soleil ou dans le pétrole à Calgary), pour répondre à un désir d’exotisme et de dépaysement dans les pays lointains, l’envie de vivre ailleurs, d’apprendre l’anglais (par exemple ailleurs au Canada).
Peu importe que les raisons invoquées soient valables ou non, qu’elles soient justifiables ou raisonnées, le résultat est le même: on affaiblit la population québécoise de souche en place. Et les autorités s’empressent de combler le vide par de l’immigration massive mal assortie qui découd notre tissu social tissé serré. Ces départs nous font diminuer, rapetisser par rapport à la présence immigrante grandissante.
Tout citoyen a un devoir de reconnaissance face à sa nation, qui doit passer avant son petit moi personnel, sa petite personne si importante. Fuir ce devoir, délaisser sa nation, c’est trahir les espoirs qui ont été placés en lui. Votre nation a besoin de vous pour la maintenir, la défendre, la faire prospérer. Que penser de ces médecins qui se font payer un cours universitaire très coûteux et qui déguerpissent une fois le diplôme en poche pour aller chercher de plus gros salaires à l’étranger?
Ces réflexions me sont venues après avoir vu quelques épisodes de la série TVA « Les expats » qui nous montrent des Québécois installés souvent bien loin de leur lieu de naissance. On finit par se demander si c’est une si bonne chose que ça, et s’ils y sont vraiment heureux. On espère pour eux que ce sera temporaire et qu’ils finiront par nous revenir. On montrait entre autres un photographe québécois au Japon, dans son appartement de la taille d’un placard.
Ci-dessus: appartement japonais typique
Leur sort qu’on nous présente comme enviable l’est-il tant que cela au fond? Le prix à payer de l’isolement et de l’éloignement des siens est élevé, à commencer par la notion d’identité et d’appartenance. On est qui on est par rapport à ceux avec qui on sent qu’on est pareils, grâce à tout ce qu’on a en commun, toutes les expériences passées ensemble. Ici, on est quelqu’un, ailleurs on n’est personne, noyé dans l’anonymat déshumanisant.
On peut comprendre le désir de vouloir partir à la découverte du monde, d’élargir ses horizons. Là n’est pas la question. L’ennui, c’est lorsqu’on s’y installe à demeure et qu’on n’en revient pas. Cela devient une perte nette pour notre nation, une amputation d’un membre qui devra possiblement être remplacé par quelqu’un du tiers-monde sous-civilisé et corrompu.
L’inconvénient d’un emploi à l’étranger même temporaire à l’origine, est qu’il arrive que certains y trouvent un conjoint, ont des enfants dont la langue seconde est le français parlé uniquement à la maison, et puis ne reviennent plus, comme on le voit dans les reportages du Cirque du Soleil à Las Vegas. Les enfants de Céline Dion sont des Américains d’identité et de mentalité. Les joueurs de hockey québécois de la LNH épousent des Américaines rencontrées là-bas, s’établissent dans la ville de leur équipe et ne reviennent plus jamais. Les enfants élevés à Vancouver ne se sentiront jamais québécois, mais canadiens; ils auront honte de leurs racines et vivront en anglais.
Si vous en connaissez de ces expats, tentez de les raisonner et de les persuader de finir par rentrer un jour à la maison. C’est ici qu’ils seront le mieux, c’est certain.
Que certains Québécois aient le goût de vivre des expériences à l’étranger, soit. Mais à la condition qu’ils reviennent! On ne peut plus se permettre d’en perdre.
Le Québec a besoin de tous ses Québécois en raison de notre nombre restreint. C’est seulement avec nous autres qu’un pays fidèle à notre image peut être bâti et se perpétuer dans la continuation de ce qu’il a toujours été. Plusieurs observateurs, dont le premier ministre François Legault lui-même, considèrent même que le Québec actuel est d’une taille optimale qu’il vaut mieux ne pas dépasser en le surpeuplant à outrance.
Autrement, un Québec se remplissant d’étrangers finira par nous devenir lui-même étranger et nous glisser entre les mains.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec