Voulant peut-être afficher son européisme fanatique aux yeux du monde, Macron a emmené Ursula von der Leyen lors de son déplacement en Chine. À moins que cela ne soit pour d’autres raisons qui sont expliquées par François Asselineau à la fin de cette vidéo. Xi Jinping à la tête d’une nation héritière d’une civilisation ininterrompu de plus de 4 000 ans, possédant lui une vraie stature de chef d’État, ne s’en est pas laissé compter. Xi Jinping a fait la part des choses entre la présence de Macron en tant que chef d’État et celle d’Ursula von der Leyen représentante d’une organisation confuse et soumise aux États-Unis, vue depuis Pékin. François Asselineau décortique les tenants et les aboutissants de cette rencontre. Il la met en perspective avec la longue histoire de la Chine et de son île Taïwan au coeur des tensions sino-américaines. La « province rebelle », sous l’influence des États-Unis et spécialement des néo-conservateurs américains, n’a eu de cesse en effet ces dernières années d’afficher des velléités d’indépendance, chiffon rouge pour Pékin qui contrevient au principe d’une seule Chine. Cette volonté des États-Unis d’utiliser Taiwan pour démanteler la Chine n’a d’égal que l’ardeur qu’ils mettent à utiliser l’Ukraine pour tenter de démanteler la Russie. Le constat de François Asselineau sur le voyage de Macron est sans appel. Une fois de plus, la France sort diplomatiquement affaiblie de cet épisode. Sur le plan national comme sur le plan international, le locataire de l’Élysée est une catastrophe pour notre nation. Macron confirme par ses agissements que la France n’est petite que par la petitesse de ses dirigeants.
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