Ne voir que la moitié de la situation ?

Ne voir que la moitié de la situation ?

par Gilbert Guingant

C’est que la « politique spectacle » reste le comble de l’opacité. Avec des règles si biaisées à pénétrer : ne jamais éviter ce qui n’est Pas dit. Ou bien le trop d’instance qui aveugle, etc. Bon, l’information externe est :

La motion de censure transpartisane a été rejetée à seulement 9 voix près. Voyons tout le futur de cette information.

Une loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) ?

Nous en avions parlé au début : pour la réforme des retraites, la modalité choisie par le gouvernement aura été… un « projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) ». Ce type de texte, justement, prévoit la possible utilisation de l’article 47.1 de la Constitution. Article qui limite les débats à 50 jours au Parlement. Tiens donc.

Mais comme nous allons le voir il y a de bien graves déraillements dans ce choix de financement rectificatif de la sécurité sociale

Pourquoi n’être pas allés directement au vote ?

Puisque le motif clamé de dégainer le 49-3 fut l’incertitude sur les votes LR. Ce qui n’est pas du tout, au réel, le cas. Alors pourquoi ? Arrières pensées de soulever l’indignation du pays ? Ou bien la création d’une situation artificielle (le spectacle toujours) afin de « faire semblant » de rétablir l’ordre – alors que tous les troubles furent uniquement causés que par ce gouvernement ? Tromper sur l’assurance du plein des LR ? etc…

Maintenant le Conseil constitutionnel ?

Qui avait utilisé, en avance, les arguments de Charles de Courson . Soit « un détournement total de procédure ». Puisque, généralement, les PLFRSS « font suite à des décisions de baisser les cotisations sociales qui impactent les comptes sociaux ». Or, ce n’est vraiment pas le cas de la dite réforme actuelle !

Il a aussi souligné toute « une série de cavaliers budgétaires », soit des dispositions qui ne sont pas censées faire partie de ce texte PLFRSS (citée aussi par le Conseil constitutionnel). D’abord, l’index sur l’emploi des seniors qui – à l’évidence – ne peut se faire passer pour une mesure… ni de recettes ni de dépenses. À noter que tout ceci était connu depuis le tout… début de cette si floue réforme.

« Tout le monde sait, y compris au gouvernement, que cette partie tombera devant le Conseil constitutionnel », clarifie Charles de Courson. De quoi annuler même… toute la procédure par le Conseil constitutionnel ?

« Cette instance prône en effet « la clarté et la sincérité du débat parlementaire ». Or, l’examen de la réforme peut questionner très fermement ce principe. Le gouvernement, en plus du

47.1 et du 49.3, a eu recours à d’autres dispositions pour accélérer les débats comme le

44.2 ou le 44.3. Sans mentionner

l’article 38 du Sénat, utilisé par la majorité sénatoriale de droite et permettant de voter un amendement, un article ou même un texte après deux prises de paroles contradictoires.

Si ces mécanismes sont autorisés mais avec extrêmes modérations, leur accumulation tellement visible pourrait questionner les Sages. »… En effet, et avec insistance même !

« Comment la réforme des retraites peut encore échouer… » Rien n’est donc encore gagné ! Il s’agit de bien insister là-dessus !

Sans omettre, bien évidemment le RIP et sa réponse dans quasiment un…an ?

« Le référendum d’initiative partagée (RIP). » Cette disposition constitutionnelle qui prévoit la possibilité de mettre sur pied une consultation populaire sur une proposition de loi « à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement », soit au moins… 185 des 925 parlementaires » Ce qui ne parait pas hors d’atteinte…

Proposition de loi devant aussi être « soutenue par un dixième des électeurs », soit 4,87 millions de personnes, dont les signatures doivent être recueillies dans un délai de 9 mois. D’accès très ample vu les positions très majoritaires contre le projet bâclé contre les retraites alimentées d’une raisonnable augmentation de leurs taux concrets

Dans ces conditions – une conclusion sagace ? L’engouffrement précipité dans le 49-3 peut ressembler à une erreur stratégique essentielle.

En effet, le défaut majeur du 49-3 reste son « ignorance » de son impact concret sur l’immense majorité des citoyens. L’absence des vrais débats n’est certainement pas une source de connaissances, de jugements sains et de compréhensions holistes…

C’est « qu’ignorer » le concret de la réalité n’est toujours pas sensé. Cela peut étonner, à 1ère lecture, mais la démonstration arrive : déjà « ignorer » comme le refus hautain de savoir qui vous transforme en dindons de dédains qui se font avoir. Repousser le savoir se la joue vu du haut ou du surplomb – alors que ceci empêche juste… de savoir. Une auto-restriction ou une autopunition ? Ce qui fait de vous les pires « ignorants », incultes analphabètes des compréhensions complètes…

Emanchés d’un long cou ils se prennent bêtement les pieds… dans leurs propres arrogances. Plus démunis qu’au départ de savoirs sûrs et certains !

Le 49-3 reste lié à la détestation. Pas d’exemple où qui s’y adonnent ne soient mis au ban de la bienveillance. De plus, aucun exemple historique où l’exercice solitaire du pouvoir n’échoue clairement. Là c’est 4 ans tout de même. Une très mauvaise décision ?

Voyons comment résonne le cœur du pays ? Un article d’une presse régionale habituellement… apathique. Mais la plus diffusée en France, par le grand Ouest (nombreuses éditions locales)… nous prend par surprise.

  1. « La réforme des retraites montre que la gouvernance du quinquennat va être objectivement infernale », estime même Mathieu Souquière, consultant et essayiste spécialisé en sciences politiques. « Et à ce stade, je ne sais pas comment Emmanuel Macron se sortira de l’impasse ». Et pas sûr qu’à ce stade, le locataire de l’Élysée le sache également.

  2. « Aujourd’hui les gens ne supportent plus le 49.3 », explique-t-il. « Il y a une époque où le 49.3 était bien perçu car c’était l’attribut d’un pouvoir fort et on considérait qu’un pouvoir fort, c’était bien. Mais aujourd’hui, les gens considèrent qu’un pouvoir fort, c’est un pouvoir qui est en excès de pouvoir. »

  3. Dès lors, il est possible, comme le fait Mathieu Souquière, de se poser une question : « Qu’est-ce qu’Emmanuel Macron va faire pendant quatre ans s’il ne peut passer que les budgets et un seul texte par an grâce au 49.3 ? » Pas grand-chose, semble répondre l’essayiste : « il fera des micro-réformes ». Donc Tout sacrifier pour les retraites, n’est-ce pas d’une stupidité confondante ? D’un aveuglement incompréhensible. Pire qu’une cohabitation. De cette « impasse » ils n’en sortiront plus, puisqu’ils s’y sont mis volontairement…

La tragédie du 49-3 (si l’on peut dire – Mais, d’un coup, tant de situations nouvelles admettent de tâtonner !). Tragédie uniquement pour qui seraient trop en « manque » de compulsions maniaques. Les effets des drogues des idéologies nous expliquent juste à quel point ils foncent sur cette dope. La tragédie comme cette incapacité existentielle, ces blocages cognitifs, ces barrières comportementales, ces incapacités à ressentir à quel point leurs décisions peuvent bouleverser les autres. Ne plus pouvoir se mettre à la place des autres est un des effets secondaires du grave défaut… d’empathie. En fait, insensibles, ils ne se rendent même pas compte, trop possédés par leurs chimères.

Et ces mondes s’éloignent l’un de l’autre à la vitesse de la répulsion. Comment peuvent-ils être si brutaux, si monstrueux, si enfermés, si inaccessibles à quoi que ce soit. Impossible de rattraper le coup. Et ceci restera sans rémission : jamais ils n’en sortiront. Là-dessus nous les laissons.

Aussi la perte de Légitimité (dans les cœurs des autres) appartient à ces réalités que, bien sûr, qui l’ont provoquée, n’en prennent conscience en tout dernier. Mais qu’ils vont vivre durant 4 ans là. À leur signaler que jamais un repêchage n’a pu surgir…

Enfin, ce « piège » du 49-3 se voit très bien décrit dans cette image : pour l’idéologie malsaine du macronisme il n’y a que des séquences (afin, sans doute, d’oublier les con-séquences ?), séquences si glaciales et si ahumaines. Cela va sans dire.

Soit une séquence = un jour

Le lendemain autre séquence = on oublie hier

Et toujours pareil…etc.

Plus le fixisme : apathies présumées des foules. Tout faux actuellement.

Les fariboles des têtes qui ne vivent pas de très grands débats. Qui ne savent même pas ce que c’est l Où tous on se débat !…

Les débats reviennent à fond mais sans eux

Mortelle connerie, où est ta victoire ?

source : Imagiter
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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