L’Ukraine n’aura pas d’avions de l’OTAN de sitôt

L’Ukraine n’aura pas d’avions de l’OTAN de sitôt
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par Valentin Vasilescu

Les pilotes ukrainiens ne pourront pas participer à des actions de combat avec des avions de l’OTAN avant deux ans, quelles que soient les exigences de Zelinsky pour que l’Occident compresse le temps de préparation des pilotes ukrainiens sur ces avions. La situation serait meilleure si l’Ukraine avait encore des pilotes de première et de deuxième classe sur ses avions de chasse. Ils doivent posséder les compétences de base pour le vol simple de jour et de nuit dans des conditions météorologiques normales et difficiles. Ils doivent également posséder les compétences de base pour effectuer des tirs sur cible aérienne et terrestre ainsi que des bombardements.  Voyons un peu quels sont les pilotes dont dispose encore l’armée de l’air ukrainienne.

Il y a deux semaines, le commandant de la 299ème brigade d’aviation tactique de l’armée de l’air ukrainienne sur la base aérienne de Nikolaev, le major Daniil Murashko, a perdu la vie lors d’une mission de combat avec un avion d’attaque Su-25. A en juger par la photo publiée, le pilote n’a pas plus de 30 ans et porte l’insigne de pilote de classe 3. Ce niveau de formation permet au pilote certifié d’effectuer des missions d’attaque au sol de jour dans des conditions météorologiques normales et difficiles. Le commandant de la brigade aérienne n’exécute une mission de combat que si aucun autre pilote subordonné n’est certifié pour exécuter cette mission (classe de pilote 3) et/ou si la mission est d’une complexité dépassant le niveau de formation des subordonnés.

Nous pouvons tirer plusieurs conclusions.

1.     Le manuel pratique d’entraînement au vol de l’avion Su-25 prévoit quelque 100 heures de vol pour les diplômés des écoles d’aviation militaire dans le cadre du programme de formation des pilotes de jour dans des conditions normales. Et 100 autres heures pour apprendre à voler dans des conditions météorologiques difficiles, ainsi que des exercices de combat. Après avoir effectué des tirs et des bombardements sur une cible au sol, le pilote accède au niveau de 3ème classe et peut effectuer des missions de combat. Environ 5-6 ans après avoir été diplômé de l’école d’officiers d’aviation, le pilote Daniil Murashko avait le niveau 3ème classe. Cela signifie une moyenne de 35 à 40 heures de vol par an, par rapport aux pilotes russes (140 heures/an) et à ceux des forces aériennes relevant de l’OTAN (150 à 180 heures/an).

2.     Si, il y a deux semaines, Daniil Murashko, pilote de 3e classe, était le plus ancien pilote de la 299ème brigade d’aviation tactique, cela signifie que tous les autres pilotes de 1ère et 2ème classe (environ 15 pilotes) ont été abattus et sont morts ou ont été gravement blessés. Par conséquent, les quelque 10 pilotes restants font partie des classes 2021,2020,2019,2018 de l’école d’officiers de l’aviation militaire et sont non classés, c’est-à-dire qu’ils ont volé moins de 35 heures/an. La plupart d’entre eux ne sont pas sortis sans double commande sur des avions Su-25 et pendant 2022, avec la survenue de la guerre, ils n’ont pas volé, car leurs instructeurs exécutaient des missions de combat avec des avions Su-25. La situation est la même pour les pilotes de Su-27, Su-24 et MiG-29. Ces pilotes ont donc acquis les compétences de base au cours des quatre années d’école militaire (30 à 40 heures par an sur des avions L-39) et possèdent les aptitudes médicales nécessaires pour commencer à piloter des avions de combat, y compris ceux de l’OTAN, mais dans le même format de formation que ceux de la promotion 2023 des écoles d’aviation militaire des États de l’OTAN et sur le même type d’avion qu’ils utiliseraient au combat en Ukraine.

  1. Il y a aussi des pilotes militaires de 1ère et 2ème classe à l’aviation de transport (AN-24/26, 30, IL-76) ou des hélicoptères. Mais leur sélection a été faite en 2ème année de l’école militaire. Ceux qui étaient médicalement aptes pour le MiG-29, Su-27, Su-24, Su-25 ont volé sur le jet L-39 jusqu’à l’obtention du diplôme, tandis que les autres ont piloté l’avion à hélice ou l’hélicoptère. Par conséquent, les pilotes de transport et d’hélicoptères n’ont pas les aptitudes médicales, ni les compétences de base pour commencer à piloter des avions de chasse, et encore moins directement ceux de l’OTAN.

  2. Compte tenu de la situation présentée ci-dessus, les pilotes ukrainiens doivent nécessairement suivre un programme de mise à niveau de leurs compétences de vol, en raison de l’interruption importante accumulée. Ce programme de 50-60 heures de vol doit être effectué sur un avion école subsonique similaire au L-39 et dure au moins 6 mois. Ce n’est qu’ensuite que les pilotes commencent à apprendre la théorie du vol sur des avions de chasse et font au moins 30 heures de simulateur de vol. Ensuite, ils entrent dans la routine du Manuel d’entraînement pratique du vol sur Mirage 2000, F-16 ou autre avion, comme sur le Su-25, soit environ 100 heures de vol pour le programme de formation des pilotes de jour dans des conditions normales. Et 100 heures supplémentaires pour apprendre à voler dans des conditions météorologiques difficiles, ainsi que pour passer par des exercices de combat afin d’être confirmé en service de combat. Le programme théorique, les heures de simulateur et les 200 heures de vol sur Mirage, F-16 ou autre avion, durent 1 an et 6 mois. Ce n’est donc qu’après 2 ans que les pilotes ukrainiens pourront effectuer des missions de combat de jour.

5.     Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yuri Ignat, affirme que l’Ukraine a besoin de 180 avions de chasse. Si Washington le veut, ils le trouveront. Le problème est que les Ukrainiens n’ont plus que 60 à 70 pilotes non classifiés dans les unités de MiG-29, Su-24, Su-25 et Su-27, qui peuvent passer aux avions de l’OTAN.

6.     La seule option possible dans les délais les plus brefs est l’envoi en Ukraine d’avions de l’OTAN avec des pilotes occidentaux formés sur ces types d’appareils. Cela endommagera définitivement les relations avec la Russie et il pourrait y avoir des surprises..

Valentin Vasilescu

traduction AvicRéseau International
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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