En couverture, Laurel Hubbard, un homme haltérophile qui se dit femme, et est désormais « 7ᵉ mondiale dans la catégorie des femmes de +87 kg ».
QU’EST-CE QU’UNE FEMME ?
PLUS DE 50 ANS D’ABSURDITÉS TRANS
(Plus de 50 ans que des hommes essaient d’accaparer le mot femme et donc de détruire son sens).
15 mars 1975 : la revue Gay Community News (GCN), un hebdomadaire diffusé à Boston, aux États-Unis, de 1973 à 1992, publie un texte intitulé « The Transsexual/Lesbian Misunderstanding » (« Le malentendu transsexuel/lesbienne ») signé par un certain « Margo ». Margo est un homme se disant femme — aujourd’hui, et de manière très inappropriée, on dirait une « femme trans ». Lui-même, à l’époque, se disait « femme transsexuelle ». Dans son texte, Margo affirme que « les transsexuels homme-vers-femme sont des femmes s’ils vivent comme telles sur le plan social, politique et personnel ». Autrement dit, pour lui, « femme », c’est une manière de vivre, politiquement, socialement et personnellement.
Pour appuyer son argumentaire sans queue ni tête, Margo invoque évidemment les « vrais hermaphrodites, les pseudo-hermaphrodites et les intersexes », comme si le fait de se dire ou penser transgenre (ou transsexuel, à l’époque) était corrélé aux intersexuations. Argument absurde que les transactivistes invoquent toujours aujourd’hui. De l’existence de personnes intersexes, Margo infère que personne « n’est clairement femme ou homme, même à un niveau purement physique ». Peu importe que ce soit (évidemment) faux, Margo s’empresse d’ajouter que de toutes façons, le « sexe physique » ne « détermine pas nécessairement l’identité de genre ». Hop, une nouvelle absurdité. Un glissement du sexe (réalité physique, matérielle, biologique) à l’identité de genre (un concept flou, psychologique, spéculatif, bref, rien à voir).
Pour Margo, la définition biologique de la femme — « être humain (adulte) de sexe féminin » — est sexiste, et même patriarcale. Pourquoi ? Il n’explique pas, malheureusement. Tout ce qu’on sait, c’est que si Margo objecte à cette définition (la seule qui a un sens), c’est parce qu’il est, selon lui, impossible de définir qui est de sexe féminin (en raison de l’existence d’hermaphrodites, de pseudohermaphrodites et d’intersexes). Toujours la même absurdité, donc. En réalité, l’existence d’intersexuations n’empêche pas du tout de savoir qui est de sexe féminin, ou masculin. La définition selon laquelle une femme est un « être humain (adulte) de sexe féminin » n’a rien de sexiste. Elle décrit très correctement la réalité que le mot femme a été conçu pour désigner il y a plusieurs siècles (et qui n’a pas changé, l’espèce humaine était et est toujours une espèce à la reproduction sexuée, comprenant deux sexes ; et en elle-même, cette réalité n’a rien de sexiste).
Mais dans l’univers alternatif (renversé) de Margo, la seule définition non sexiste du mot femme était apparemment la suivante :
« Nous sommes des femmes parce que nous avons des identités de genre de femmes, indépendamment de nos organes génitaux ou de notre adhésion ou non aux rôles sexuels ; en bref, nous sommes des femmes parce que nous nous sentons femmes à notre manière. »
Seulement, cette proposition ne constitue pas une définition du mot femme, plutôt une destruction de la définition du mot femme. Affirmer que « femme », c’est un sentiment (ou une « identité de genre ») que chacun est libre de définir « à sa manière », c’est affirmer que femme, c’est plus ou moins n’importe quoi. Ce que chacun veut. Un mot vide de sens donc. Enfin, pas entièrement. À partir d’une telle proposition, d’une telle non-définition, il est plus que probable que le mot femme se retrouve associé aux pires clichés sexistes que les féministes combattent depuis longtemps.
En découvrant l’histoire du transsexualisme, on réalise que ça fait plus de 50 ans que des hommes (toute l’histoire commence essentiellement, presque exclusivement, avec des hommes) racontent n’importe quoi pour légitimer leur fétichisme sexuel (l’excitation qu’ils retirent du fait de s’imaginer « en femmes », d’être perçus comme des femmes, etc.). On fait difficilement plus absurde, plus stupide — et plus sexiste — que « nous sommes des femmes parce que nous nous sentons femmes à notre manière ». Je suis un orang-outan parce que je me sens orang-outan à ma propre manière. Je suis Jésus, fils de Dieu, parce que je me sens Jésus à ma propre manière. Il faut être un peu siphonné du bocal pour défendre sérieusement une idée/définition de femme aussi sotte. C’est pourtant ce que défendent toujours aujourd’hui tous les promoteurs des idées trans.
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Le très prestigieux quotidien britannique The Guardian publiait il y a quelques semaines un article affirmant que « des femmes » poursuivent Twitter en justice en raison des licenciements décidés par Elon Musk, qui auraient injustement ciblé davantage de femmes que d’hommes.
La seule et unique « femme » portant plainte contre Twitter dont le nom est mentionné dans cet article se nomme Wren Turkal, et c’est un homme. Un homme qui se dit femme et qui s’appelait avant Warren Turkal.
Sans faire l’effort de chercher, aucun moyen de savoir que Wren Turkal est une femme, l’article ne parle même pas de « femme trans », mais le présente simplement comme une femme.
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Le célèbre dictionnaire britannique de Cambridge a récemment mis à jour sa définition du mot femme (woman) pour inclure, en plus de la définition originelle (la seule qui ne soit pas sexiste, la seule qui soit logique : « femelle adulte de l’espèce humaine »), la proposition suivante :
« Un adulte qui vit et s’identifie comme une femelle bien qu’il ait pu être dit qu’il avait un sexe différent à la naissance. »
L’absurdité sexiste du mouvement trans continue donc d’étendre son influence en altérant les définitions de mots élémentaires jusque dans les dictionnaires. Les hommes peuvent désormais être des femmes selon le dictionnaire de Cambridge.
Parler de « s’identifier » et de « vivre » comme une femme (ou une femelle) signifie que femme (ou femelle) est un sentiment, et/ou une manière de vivre (avec des talons, du maquillage et des robes roses, selon le vieux stéréotype conservateur). Comment une telle crétinerie réactionnaire peut-elle s’imposer et être ardemment promue par toute la gauche ?!
Les mots femme et homme sont parfaitement adéquats pour désigner respectivement les femelles adultes et les mâles adultes de l’espèce humaine. Ils ont été inventés pour ça. Et entre-temps la biologie humaine n’a pas fondamentalement changé. De quel droit une bande de forcenés insanes altèrent-ils le sens des mots (de mots fondamentaux) que nous utilisons tous ? De quel droit altèrent-ils la loi ? L’expansion des imbecilités trans est autoritaire. Un scandale de bout en bout.
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En 2016, à Oakland, en Californie, Dana Rivers, né David Chester Warfield (en photo ci-après), tue deux femmes lesbiennes, Charlotte Reed et Patricia Wright, chez elles, en les poignardant à plusieurs reprises et en leur tirant dessus, avant de tuer leur fils de 19 ans, Benny Wright, puis de mettre le feu à leur maison.
À ce moment-là, et depuis déjà de nombreuses années, Dana Rivers, qui se dit « femme trans » (qui est un homme se disant femme), était un activiste trans relativement célèbre aux États-Unis.
Des décennies auparavant, Dana Rivers avait fait partie de ceux qui avaient commencé à harceler un festival de musique réservé aux femmes, le Michigan Womyn’s Music Festival, afin qu’il accepte les hommes se disant femmes (ceux qu’on qualifie très improprement de « femmes trans »), et qui étaient parvenus à leurs fins (le festival a fini par ne plus avoir lieu).
Il y a quelques semaines, un groupe de femmes, parmi lesquelles Lierre Keith, cofondatrice de Deep Green Resistance et fondatrice du Women’s Liberation Front (WoLF, « Front de libération des femmes »), Kara Dansky, avocate, autrice et fondatrice de Women’s Declaration International USA (WDI, « Déclaration internationale des femmes »), la professeure de biologie Arla Hile et d’autres ont manifesté devant le palais de justice du comté d’Alameda, en Californie, afin de protester contre le placement d’hommes dans des prisons réservées aux femmes, et tout particulièrement contre le placement de Dana Rivers, dont le jugement est en cours, dans une prison pour femmes.
Placer des hommes — y compris des tueurs et/ou des violeurs — dans des prisons pour femmes est malheureusement autorisé en Californie, comme dans plusieurs autres pays (au Royaume-Uni, par exemple). En France, le sujet est peu discuté, peu mis en lumière, on ne sait pas trop si c’est une pratique autorisée. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, les hommes qui se disent femmes (les prétendus « femmes trans ») condamnés à des peines de prison présentent un taux très élevé (bien plus que la moyenne) d’incarcération pour agression sexuelle. Au Royaume-Uni, au cours des 10 dernières années, on dénombre davantage de crimes commis par des personnes trans que subis.
Et quoi qu’il en soit, placer des hommes qui se disent femmes dans des prisons pour femmes ne devrait simplement pas être autorisé. Les hommes qui se disent femmes ne sont pas des femmes.
Pour avoir défendu ces évidences, Lierre Keith, Kara Dansky, Arla Hile et les autres femmes qui manifestaient, en Californie, contre le placement d’hommes dans les prisons pour femmes, et contre le placement de Dana Rivers dans une prison pour femmes, se sont fait attaquer par de soi-disant « antifascistes » qui leur ont jeté des œufs dans le visage et leur ont volé leurs banderoles.
BREAKING : Women with @WDI_USA were just attacked by black-clad trans activists in California.
The women were confronted and had a sign stolen while peacefully demonstrating against the placement of males in female prisons.
Police have been contacted. pic.twitter.com/dCJt5OHPKe
— REDUXX (@ReduxxMag) December 5, 2022
Les « antifascistes » (qui se disent également « queer ») sont très fiers de leur action. Il fallait à tout prix empêcher un tel « discours de haine » de s’exprimer. Dire que Dana Rivers est un homme et qu’il ne devrait pas être incarcéré dans une prison pour femmes, quelle incroyable haine, quelle « transphobie ».
Les courageux « antifascistes » ont ensuite brûlées les banderoles qu’ils avaient volées aux femmes et se sont pris en photo en train de ce faire. (Sur la banderole qu’ils brûlent ici est écrit « PAS D’HOMMES DANS LES PRISONS POUR FEMMES ». Une revendication terriblement « fasciste » selon les « antifascistes » de l’an 2022.)
Ces héros de la justice sociale justifient leur geste en expliquant qu’ils sont contre les prisons de toute façon. Comme si le fait d’être pour l’abolition des prisons justifiait le fait d’attaquer les femmes qui manifestent contre le fait d’enfermer des hommes dans les prisons pour femmes, de brûler leurs banderoles, etc.
Étrange époque où les soi-disant anarchistes et antifascistes défendent le nec plus ultra de la misogynie, figurent parmi les pires misogynes, attaquent des femmes qui expriment des vérités élémentaires en les traitant de fascistes.
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Dans le monde entier, et depuis de nombreuses années, des femmes, souvent féministes, et hautement qualifiées, écrivent de très bons ouvrages critiques du transgenrisme (et auparavant du transsexualisme). L’image ci-jointe en présente quelques-uns (mais cette compilation rapidement assemblée est loin d’être exhaustive).
Les médias n’en parlent pas. Les brillants intellectuels de gauche, y compris de la gauche radicale, y compris de l’écologie politique (coucou Pierre Madelin), les ignorent tranquillement. Les maisons d’éditions ne les traduisent pas (à de rares exceptions près : le livre Trans d’Helen Joyce a été traduit en français par une petite maison d’édition militante, M Éditeur, qui, malheureusement, ne commercialise pas sa traduction en France, uniquement au Québec ; le livre d’Abigail Shrier a été traduit par les éditions Le Cherche Midi, et complètement ignoré par les médias, les commentateurs, etc.).
Au lieu de ça, les médias font l’éloge de livres écrits par des hommes qui se disent femmes (par exemple du livre de Lexie, alias Agressively Trans, intitulé Histoire de genres, ou du livre de Daisy Letourneur, alias Cédric Le Merrer, intitulé On ne naît pas mec), et écrivent de louangeurs portraits d’hommes qui se disent femmes (Marie Cau, ex Nicolas Cau, le premier « maire transgenre » de France, dans Le Monde tout récemment, ou l’avocat Thierry Afschrift, devenu Tiphany, etc.).
J’ai souvent l’impression que la propagande transgenre a réussi à faire croire aux gens qu’il existait un nouveau type d’êtres humains, une catégorie de population nouvelle : les soi-disant « personnes trans ». Mais en réalité, les soi-disant « personnes trans » ne sont pas une nouvelle catégorie d’êtres humains. Il s’agit simplement d’hommes ou de femmes qui prétendent être autre chose que ce qu’ils ou elles sont.
Et le traitement médiatique de ces personnes illustre assez clairement comment l’ordre patriarcal des choses est très bien préservé au travers du phénomène transgenre. Les femmes articulant de très justes, très importantes et très respectueuses critiques sont ignorées. Les hommes racontant n’importe quoi n’importe comment, déblatérant des inepties sexistes, réactionnaires, sont célébrés.
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Permettez-moi de vous présenter une femme exceptionnelle
Ce qu’elle a d’exceptionnelle, c’est qu’elle est un homme. Mais pas n’importe quel homme. Un homme qui a eu l’audacieux courage, à un moment de sa vie, de « devenir une femme ». Et pas n’importe quelle femme, Brigitte Baptiste, « une femme devenue un exemple d’émancipation sexuelle, de genre et de réussite professionnelle » (et avec une certaine poitrine, semble-t-il). Les femmes les plus géniales sont des hommes ! Formidable ! Prends ça le patriarcat ! Mais, bon, « femme », c’est vite, dit. Ça dépend. À un journaliste qui lui demande comment il se définit, il répond : « Je suis une personne qui peut se manifester comme un homme ou une femme. » Selon son humeur, il choisit. Le grand luxe.
Reporterre le présente comme « une championne de la biodiversité ». Appellation imméritée. Le monsieur est juste une figure relativement connue de l’écologisme institutionnel en Colombie. Né Luis Guillermo Baptiste, il décide, un peu après ses 30 ans, de « transitionner » et de devenir Brigitte en référence à Brigitte Bardot. (Le récit qu’il fait de sa « transidentité » est celui que formulent typiquement tous les autogynéphiles ; depuis enfant, il aimait revêtir des vêtements « de femmes » ou « féminins » et se maquiller en cachette, etc.)
Spécialiste des sciences environnementales et de la conservation, Baptiste défend ouvertement et fiévreusement le « capitalisme vert », qu’il considère comme une formidable avancée. Il travaille à la fois dans le milieu universitaire (y compris « à l’université EAN, une des meilleures business school de Bogota »), et dans le milieu « non-gouvernemental » (il collabore avec le WWF à plusieurs reprises).
Baptiste est aujourd’hui devenu « un modèle. Mais je dirais un modèle “simple”. Il n’y a rien de difficile à dire aux gens : “soyez vous-même”. » Dit-il qui a décidé de ne pas être lui-même, de prétendre être une femme.
Reporterre nous fournit la preuve ultime qu’il est vraiment une femme : « Ses deux tatouages représentent la féminité : une sirène au bras gauche et la Naissance de Venus de Botticelli sur l’épaule. » Une sirène et la Naissance de Vénus de Botticelli en tatouages ?! Élémentaire mon cher Watson : c’est une femme. Et puis : « Cheveux rose ou bleu en fonction de ses humeurs, maquillage prononcé et talons aiguilles, aujourd’hui elle a choisi le vert, robe et cheveux assortis. »
Il affirme aussi : « Être transgenre est un équilibre entre le féminin et le masculin sans devoir assumer un genre en particulier, c’est être libre. » Pourtant Baptiste adopte les stéréotypes sexistes habituels de la féminité patriarcale. Et parler d’équilibre entre le féminin et le masculin, c’est encore se référer aux stéréotypes patriarcaux.
(Reporterre ne mentionne étonnamment pas le fait que Baptiste est un fervent défenseur du capitalisme vert. Un oubli sans doute.)
Dans un entretien pour Oxfam France, Baptiste affirme que « mettre l’accent sur l’identité est un des problèmes de la société contemporaine ». L’hôpital qui se fout de la charité. Baptiste passe son temps à parler de son identité et/ou de transidentité. Sa supposée « transidentité » est possiblement la principale raison pour laquelle on parle autant de lui.
S’il défend aussi vivement le capitalisme vert, c’est parce qu’il considère qu’il s’agit d’une « étape historique, positive, qui ouvre la voie à une nouvelle façon de structurer les économies ». Il n’a aucun doute sur le fait que le capitalisme pourrait devenir soutenable. Apparemment, sa transidentité est la preuve que le capitalisme peut devenir durable : « Je pense que si l’on peut passer du masculin au féminin de manière positive, on peut passer d’une économie non durable à un modèle durable. » Imparable. Un argument en béton vert.
À la question : « Pourquoi la biodiversité est-elle utile au développement économique ? »
Il répond : « Elle est utile car tous les secteurs productifs dépendent des services écosystémiques fournis par la biodiversité. La régulation de l’eau, par exemple, qui permet la croissance industrielle, l’agriculture et l’expansion des infrastructures, dépend des forêts et de la végétation. La production alimentaire, quant à elle, nécessite un contrôle biologique des insectes et la fertilité des sols. Ainsi, si ces éléments de biodiversité disparaissent, les services écosystémiques qu’ils fournissent sont également perdus. D’un point de vue économique, nous savons que ces services apportent du capital à la production. »
La biodiversité, c’est très important pour la croissance industrielle, les infrastructures, le capital et la production. Un vrai champion. Industrie, croissance, technologie, tout ça, c’est formidable, ainsi qu’il l’explique ailleurs :
« […] la science est capable de créer de nombreux dispositifs, de proposer de nouvelles façons d’interagir les uns avec les autres, d’interagir avec le reste du monde vivant, et donc la technologie est un merveilleux médiateur de ces relations. La technologie devient aussi, ou devrait toujours devenir, un facilitateur de connectivité, un promoteur d’expériences alternatives, une source d’inspiration, disons, évolutive, pour ainsi dire. La technologie a toujours créé des plis, elle a toujours permis l’émergence de nouvelles qualités dans le monde, et elle est donc aussi une composante fondamentale de l’expression des relations des êtres humains avec le reste de l’espèce, et bien sûr, de la traduction des forces érotiques qui existent entre nous tous. Il est donc impossible de séparer les dispositifs technologiques du désir, de l’érotisme, de la construction de l’identité et de la manière dont nous nous rapportons les uns aux autres dans le monde. »
D’ailleurs, Baptiste voit dans le Covid-19 et l’augmentation rapide et étendue du recours aux technologies numériques une formidable évolution, y compris dans le domaine de l’éducation : « Une révolution est en train de se produire dans l’éducation et sa relation avec la technologie, qui, je pense, sera positive et dans laquelle il y aura beaucoup de surprises. »
Baptiste se fait aussi le défenseur de ce qu’il appelle « l’écologie queer ». Je vous aurais bien expliqué ce que c’est, si seulement ça voulait sérieusement dire quelque chose. Bref, Baptiste est un vrai champion ; défenseur du capitalisme technologique et de son verdissement ; publicité vivante pour les stéréotypes sexistes du patriarcat ; imposteur qui prétend être qui il n’est pas ; ça valait bien le coup de lui offrir un portrait élogieux.
Nicolas Casaux
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