par Karine Bechet-Golovko
De la manière dont un État envisage la conduite de ses relations avec un autre État, va dépendre le choix de la personnalité pressentie pour diriger la mission diplomatique dans le pays d’accueil. Selon les dires du journal allemand Spiegel, l’Allemagne se prépare à envoyer au poste d’Ambassadeur à Moscou Alexander Graf Lambsdorff, atlantiste actif et anti-russe convaincu. Décidément, les pays européens ne cherchent en rien à normaliser les relations avec la Russie et continuent à servir les intérêts atlantistes.
Comme l’écrit le journal allemand Der Spiegel, l’Allemagne se prépare à envoyer à Moscou d’ici l’été prochain Alexander Graf Lambsdorff. Il ne s’agit pas d’une information officielle, mais Der Spiegel est l’organe du Parti en Allemagne et dans tous les cas le message politique envoyé à Moscou est celui de l’alignement atlantiste le plus total et de la poursuite de la confrontation avec la Russie.
Le parcours de cette personne est intéressant.
Il a étudié l’histoire et les relations internationales en Allemagne et aux États-Unis, où il a aussi dans les premiers temps été rattaché à l’ambassade d’Allemagne à Washington :
« M. Lambsdorff est titulaire de diplômes d’études supérieures en histoire et en relations internationales de l’université de Georgetown à Washington, D.C. En 1995, il a rejoint le service extérieur allemand et a fait partie du personnel de planification politique, de l’ambassade d’Allemagne à Washington D.C. et du bureau du département politique chargé de la Russie avant de quitter le service extérieur pour la campagne électorale européenne de 2004. »
Après avoir été en charge justement de la question russe, il entre en politique active au Parlement européen en 2004, où il est réélu deux foix. En 2014, il devient vice-président du Parlement européen. Il quittera cette institution pour le Bundestag en 2017, où il sera élu député au titre du parti FDP et en charge des Affaires internationales et européennes. Et sans entrer dans le détail de ses différentes fonctions, l’on notera qu’il est membre de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN depuis 2018.
Il est certain que cette candidature n’a pas pour but une normalisation des relations avec la Russie, c’est une cadidature de temps de guerre.
source : Russie Politics
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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