Quand je lis ce genre d’article où des élèves boutonneux règlent leurs comptes avec les enseignants, j’ai toujours le même flash qui me revient. Lors d’une des toutes premières «réformes» de l’Enseignement, je revois cette jeune pimbêche de professeur (sans E, à l’époque) qui du haut de ses trois ou quatre années d’expérience professionnelle, nous assurait, face caméra, que (je cite) «La barrière de l’autorité professorale, doit tomber. Le prof doit être perçu comme un copain par les élèves«
Pauvre conne ! Depuis, ses espoirs ont dépassé ses espérances. Car les profs et les élèves sont devenus copains comme cochons. Ça se tutoie comme des chiffonniers, ça sort ensemble, de temps à autres il arrive qu’ils se foutent sur la gueule, avec comme corollaire quasiment obligé, les histoires de coucheries et autres abus sexuels, voire des viols qui défraient parfois la chronique. Bref, si les relations enseignants-élèves se sont réchauffées à blanc, il n’en va pas de même pour la qualité intrinsèque de l’enseignement. Foutues réformes !
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