Quand les pro-avortement s’inquiètent de la sécurité nationale (c’est nouveau…)

Quand les pro-avortement s’inquiètent de la sécurité nationale (c’est nouveau…)

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : New Jersey National Guard/Flickr

Au cours de mes recherches régulières, je suis tombé sur un article quelque peu singulier de La Presse. Fallait-il que j’en fulmine ou que je m’en torde de rire ? Sans doute les deux. Il rapportait… car les grands médias se cachent souvent derrière un expert quelconque, parfois sans citer de contrepartie… il rapportait donc qu’une étude de la Rand Corporation estimait que les restrictions apportées à l’accès à l’avortement aux États-Unis, à la suite du jugement Dobbs de la Cour suprême, risquaient de freiner le recrutement de femmes dans l’armée, compromettant par conséquent la sécurité nationale… André Duchesne de La Presse écrit :

Une étude de la Rand Corporation signée par quatre autrices estime que la récente décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement pourrait avoir un effet négatif sur le recrutement de femmes dans l’armée — et, par ricochet, un impact sur la sécurité nationale. La Presse s’est entretenue avec l’une des signataires.

La récente décision de la Cour suprême des États-Unis voulant que la Constitution américaine ne confère pas le droit à l’avortement risque de freiner le recrutement des femmes dans les rangs et menacer la sécurité nationale.

Depuis quand la sécurité nationale importe-t-elle aux pro-avortement ? — car un tel rapport et un tel article sans contrepartie contre cette théorie uniquement favorable à l’avortement n’ont pu être produits que par des pro-avortement. Tout n’a-t-il pas été sacrifié sur l’autel du « mon-corps-mon-choix », enfant à naître en premier, intérêt du père de l’enfant, de la société… et de la sécurité nationale ? Tout, même cette dernière considération n’a pas empêché les pro-avortement d’en promouvoir la pratique à outrance.

C’est un fait indéniable que la libéralisation de l’avortement (et de la contraception) a fait diminuer la natalité dans tous les pays qui l’ont légalisé ou décriminalisé, à divers degrés selon qu’ils l’ont plus ou moins permis. Aux seuls États-Unis (puisque c’est le pays dont il est question ici), selon National Right to Life, environ 63 millions d’avortements ont eu lieu de 1973 à 2021… Il n’est pas difficile de comprendre que c’est autant de citoyens en moins, sans compter tous les enfants qui seraient nés des premières et secondes générations avortées, ainsi que les petits enfants de la première génération avortée qui ne seront jamais nés. Cela signifie donc un vaste bassin de 63 millions et plus de personnes dans lequel l’armée eût pu recruter, par le passé, maintenant et dans un avenir proche.

L’avortement avantage-t-il vraiment la sécurité nationale ? Permettez-moi d’en douter !

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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