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Cet échec de la diplomatie occidentale mettra fin, on l’espère, aux mythes colportés par l’appareil de propagande et de désinformation sur le sujet. Il est d’autant plus bienvenu dans un contexte où les Occidentaux ont utilisé tous leurs moyens pour prendre le contrôle du Conseil des Droits de l’Homme. Non contents d’avoir éjecté la Russie du conseil en juin, ils ont réussi à étouffer le rapport de Michèle Bachelet, la précédente Haute Commissaire, après sa visite du Xinjiang, à faire nommer un haut-commissaire aux ordres et à prendre le contrôle du secrétariat du conseil. À noter, sans surprise dans le monde qui est en train de se recomposer, que les 19 pays qui ont voté contre et les 11 qui se sont abstenus font quasiment tous partie du « Sud Global » et tous les pays à majorité musulmane sont dans cette catégorie. À l’inverse, les 17 qui ont voté pour la motion sont pour la plupart des alliés des États-Unis. Petite anecdote parlante et qui en dit peut-être long sur certains événements de ces derniers jours : l’Ukraine, qui s’était abstenue lors du vote, s’est faite tellement tancer par ses parrains qu’elle est revenue demander au secrétaire de changer son vote pour un vote positif ! Son revirement piteux a été inscrit au procès-verbal, mais n’a pas été pris en compte pour le résultat final. Jean Luc Picker
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par Global Times.
En rejetant, lors d’un vote aux Nations unies, la motion mensongère pilotée par les États-Unis sur le Xinjiang, « la communauté internationale » (la vraie) montre qu’elle ne se laissera pas mener par le bout du nez.
Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a voté jeudi contre la motion dirigée par les USA au sujet de la région autonome ouïghour du Xinjiang. Pour le porte-parole du ministre des Affaires étrangères chinois, ce vote montre que la communauté internationale ne peut pas être trompée facilement, quelque soient les pressions des États-Unis et des Occidentaux. Selon lui, la communauté internationale a pris conscience que le vrai motif des États-Unis et de certains pays occidentaux derrière leur narratif sur le Xinjiang est l’endiguement de la Chine. La communauté internationale refuse que les Droits de l’Homme soient utilisés comme prétexte pour interférer dans les affaires intérieures d’autres pays.
Le vote sur la motion déposée par les États-Unis et certains alliés occidentaux devant la 51ème session du conseil s’est soldé par une majorité de non : malgré la pression occidentale, la plupart des pays en développement se sont prononcés contre. Ainsi, encore une fois, les manœuvres occidentales n’ont pas réussi à gagner le soutien international qu’elles recherchaient, a ajouté le porte-parole.
Il a répété que la question du Xinjiang n’est pas une question de respect des droits de l’homme. Il s’agit de contrer un terrorisme violent, la radicalisation et le séparatisme. Grace à des efforts incessants, il n’y a pas eu de violence terroriste dans la région au cours des cinq dernières années. Les droits de l’homme des habitants du Xinjiang, quelque soit leur origine ethnique, sont maintenant protégés mieux que jamais, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a expliqué qu’« il y a longtemps que les USA et d’autres pays occidentaux répandent de faux narratifs sur la région du Xinjiang et utilisent les droits de l’homme pour leurs manipulations politiques. Le but est de salir l’image de la Chine pour endiguer son développement ». Pour lui, « ces pays continuent à mépriser les faits et la vérité malgré que, au cours des années passées, près de 100 pays, dont beaucoup de pays musulmans, se sont prononcés contre l’utilisation de cette question pour intervenir dans les affaires intérieures chinoises ».
Il a poursuivi en suggérant que le conseil des droits de l’homme devrait se focaliser sur les violations sérieuses des droits de l’homme observées aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d’autres pays occidentaux, en particulier le « racisme systémique, les droits des réfugiés et des migrants ainsi que la violence endémique par armes à feu qu’on y observe ».
La Chine invite les États-Unis et les autres pays occidentaux à mettre un terme aux manipulations politiques, à la désinformation et au barrage de la vérité, de revenir sur le chemin du dialogue et de la coopération, afin de pouvoir contribuer efficacement au développement global des droits de l’homme.
source : Global Times via Histoire et Société
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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