Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
15 septembre 2022, Delta, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — La demande « sans précédent » de la nouvelle directive anticipée « Ne pas euthanasier » (DNE) de la Delta Hospice Society (DHS), une organisation pro-vie, montre que les gens sont très préoccupés par les lois canadiennes sur l’euthanasie qui ne cessent de s’étendre, déclare sa présidente Angelina Ireland.
« Nous en avons envoyé des milliers à des personnes dans tout le Canada. Il y a un sentiment palpable parmi nos partisans, de tous âges, qu’ils doivent se protéger », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews.
Le nouveau DNE du DHS est un document juridique qui protège les personnes contre les tentatives de mettre fin à leur vie de manière non naturelle par injection létale.
Le DNE a été officiellement lancé au début de l’été de cette année. Mme Ireland a déclaré à l’époque qu’il s’agissait d’une « réponse dynamique à ceux qui pensent que nos concitoyens n’ont pas droit à un traitement médical ni même à la vie ».
Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’elle pense que la demande pour le DNE est due au fait que les gens réalisent « qu’à l’échelle nationale, notre système médical n’est pas seulement cassé, mais brisé ».
« Alors que nous, les gens, avions confiance que l’argent de nos impôts allait être géré de manière appropriée pour des services destinés à nous maintenir en bonne santé, nous découvrons que notre argent a été dilapidé et que des professionnels de la santé ont été licenciés. Peut-être que [le système de santé pense] que le moyen le plus rapide d’équilibrer le budget, et l’arriéré, est d’éliminer complètement le patient coûteux », a noté Mme Ireland.
Selon Ireland, il n’y a pas eu de nouveau financement, en Colombie-Britannique, pour « les services de soins palliatifs, mais une attention disproportionnée à l’augmentation des équipes d’AMM (aide médicale à mourir) pour mener à bien leur travail ».
« De plus, nous constatons que le critère d’éligibilité aux services de soins palliatifs est réduit de 6 mois à 3 mois d’espérance de vie. Quelle partie de cette trahison nationale est simplement constituée de mesures d’économie de la part du gouvernement ? » s’est-elle interrogée.
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