L’Angleterre est morte

L’Angleterre est morte

The British monarchy is a vestige of tyranny, a grand monument to hierarchy and plunder. As Irish socialist James Connolly wrote in 1911, the royals are for the other despots of society, the capitalists and landlords — not for the working class. (Unknown, 2022)

L’Angleterre est un pays ambivalent, elle est biface, de ce nom donné aux silex tranchants de nos ancêtres, pas les Gaulois, les Cro-Magnon, ou les néandertaliens, ou les australopithèques, allez savoir. L’Angleterre, c’est Shakespeare, les Beatles et les Stones, les tabloïds et les pédos pourchassés, mais c’est aussi les loges maçonniques qui grignotent la démocratie, le découpage du Proche-Orient qui explique les guerres permanentes depuis un siècle, la trahison de la Palestine et la déclaration Balfour, sans jeu de mots.

La royalties family

L’Angleterre, c’est la famine en Irlande du milieu du XIXe avec un million de morts et un million de déplacés (on ne disait pas encore déportés), c’est l’exacerbation du conflit triangulé en Europe entre la France et l’Allemagne, qui devaient à tout prix être ennemies, c’est les grévistes des mines et de la faim sous Thatcher, c’est la City et la financiarisation du monde, c’est Londres et son argent sale. C’est la mort des services publics, c’est 5 000 morts par an aux urgences par manque de soin, bref, c’est le néolibéralisme.

L’Angleterre, la vieille Angleterre, est morte le 8 septembre 2022, peut-être un peu avant, même. On a fait tenir Franco cinq longues années à la tête de l’Espagne, on pouvait bien rallonger Elizabeth de quelques mois. Son règne aura duré 70 ans, mais la dame n’aura jamais travaillé, ça aide à prolonger la vie, visiblement.

Le monde entier pleure la mort de l’Angleterre, mais dans le tas, il y a beaucoup d’hypocrites. Sauf les Irlandais.

 

Si on peut douter de la sincérité de l’Âne de Paris, qui est payée très cher par les Parisiens pour jouer avec l’interrupteur de la tour Eiffel, on ne peut douter de la sincérité des sentiments de Steph, même s’il connaît bien tous les secrets du Palais. Il y a le mythe, et l’envers du mythe, disons, son socle, bien ancré dans le réel.

 

Bern connaît bien les têtes couronnées et les grands de ce monde (on évitera les jeux de mots faciles à la Jean-Jacques Peroni), mais il ne va pas jusqu’à la cheminade. Qu’est-ce qu’une cheminade ? Rien à voir avec une promenade sur une cheminée, une cheminade, c’est ça :

Si on a bien enterré le XXe siècle en une semaine, comme l’écrit Philippe Collin, Elizabeth ne se sera jamais abaissée à faire une pub pour l’ennemi idéologique. En même temps, elle régnait sur le pays du néolibéralisme, de la Banque et des loges. C’est pas vraiment mieux !

 

Passons maintenant au présent, avec l’organigramme de la famille royale, qui contient quelques intrants chelous, puisque Diana et Charles avaient leurs propres progénitures. Et puis y a Meghan qui débarque, la martre dans le poulailler !

 

On termine en chanson, dans un stade britannique. Enfin, presque.

 

 

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À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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