par Michel de Lorgeril.
Je l’ai maintes fois observé ; je l’ai décrit (et référencé dans mes livres, notamment « L’horrible vérité sur les médicaments anticholestérol ») et je l’ai répété sur ce blog : les statines (médicaments anticholestérol) sont toxiques pour les muscles.
Ces médicaments provoquent des douleurs musculaires, ligamentaires et tendineuses.
Parfois il n’y a pas de douleur mais une faiblesse musculaire que les victimes décrivent très bien.
La conséquence navrante est que les patients traités ne reprennent pas (ou ne commencent pas) une activité physique optimale, un aspect du mode de vie crucial pour la prévention des complications cardiovasculaires.
Parmi les effets indésirables des statines, ce ne sont pas les plus dangereux mais ces douleurs sont la première cause d’arrêt de traitement par le patient et de refus de recommencer un traitement interrompu.
Je laisse de côté la petite humiliation subie par les médecins prescripteurs qui sont souvent persuadés (par les industriels et les sociétés savantes) que ces douleurs sont négligeables [effet nocebo] mais qui se voient opposés un refus obstiné des patients de reprendre ce traitement.
D’un point de vue commercial, c’est une autre affaire et les industriels (et leurs complices académiques habituels) essaient désespérément de convaincre les médecins et le public que ces douleurs sont vraiment négligeables.
Tout est bon pour y parvenir !
Je laisse de côté à nouveau les messages adressés aux médecins qui, généralement, ne demandent qu’à être convaincus. C’est normal, c’est pénible (voire humiliant) d’être contredit par son patient…
La principale cible est donc le public : faire entrer dans la tête de tout bon citoyen récalcitrant que les statines sont des médicaments miraculeux et que ces douleurs musculaires sont des illusions.
La dernière en date de ces tentatives vers le public a été publiée d’abord dans le journal médical The Lancet (relais habituel du marketing de l’industrie) et repris dans un journal anglais pour le grand public, le Guardian (ci-dessous).
Inutile d’être anglophone pour comprendre la grossièreté du message pour toute victime ou scientifique sérieux.
Deux autres illustrations méritent notre attention.
La première (ci-dessous) vise à faire sérieux. le rédacteur du Guardian s’appuie sur un article publié dans The Lancet récemment.
Le principal auteur de l’article est un certain Professeur Colin Baigent de l’Université d’Oxford. il est le prototype du pseudo scientifique qui depuis 25 ans fait la promotion des statines. Crédibilité nulle !
En conséquence, ces affirmations (ainsi que celles du rédacteur du Guardian) sur l’efficacité des statines (ci-dessous) sont au mieux ridicules…
Pourquoi cette obstination à « sauver » les statines alors qu’elles ont fait leur temps et enrichi des industriels et leurs partenaires académiques ?
C’est un point central de la prévention des maladies cardiovasculaires.
Seules le statines permettent encore de faire « surnager » les théories ridicules prétendant que le cholestérol bouche les artères et qu’il doit être le plus bas possible.
S’ils lâchent sur les statines, c’est toute la pyramide qui s’effondre !
Ils s’accrochent donc ; et ils le feront jusqu’à leur tombe !
Pour bien comprendre les enjeux, c’est comme si les autorités sanitaires admettaient tout-à-coup que les vaccins antiCOVID étaient inefficaces et toxiques…
Vous voyez l’ambiance ? Combien de chefs d’État devraient démissionner et aller en prison ?
source : Michel de Lorgeril
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International