François Belliot est un écrivain et homme de lettres ; il a publié « L’anticonspirationnisme mis à nu à travers l’imposture Rudy Reichstadt », Editions Le retour aux sources, 1er septembre 2021.
Ce penseur et écrivain attire notre attention sur le fait qu’il existe aujourd’hui, réellement, dans notre monde occidental, dit « libre et démocratique », une police de la pensée « sans fonction officielle », bien entendu, mais tout à fait réelle cependant ! Une surveillance acharnée a été organisée à partir du prétexte de « la lutte contre le terrorisme ». La délation est clairement encouragée ; les listes noires sont de nouveau d’actualité ; cette police de la pensée exerce une influence énorme sur les Institutions des Etats profonds, sur ce que je nomme personnellement, concernant la France, l’étatisme jacobin.
Dans son livre, François Belliot analyse le terme « qui a servi à labelliser et diaboliser tous ceux qui critiquaient la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. »
Le terme complotisme est entré dans le dictionnaire, comme son synonyme « conspirationniste », à la fin des années 2000 : il est une invention de la CIA qui devait trouver le moyen pratique de décrédibiliser facilement tout opposant à la version mensongère du « Deep State » et manipuler ainsi l’opinion publique à bon compte. Ce terme de « complotisme » est une authentique fraude sémantique, car, si ce terme devait être pris au sérieux, cela « impliquerait alors, explique François Belliot dans son livre, que le complotiste soit un spécialiste de quelque chose, comme le pianiste ou le flutiste… Les complotistes sont-ils des fomenteurs de complot ? »
Le penseur et écrivain précise : « La technique favorite des auteurs anti-conspirationnistes, c’est l’inversion accusatoire… Qu’est-ce que l’inversion accusatoire ? Elle consiste à accuser les ennemis que vous proposez de diaboliser des tares et des vices dont vous êtes vous-même l’incarnation ou les vecteurs. »
Cette technique manipulatoire utilise toujours la même méthode : elle diabolise celui qui est dans le collimateur de cette police de la pensée. Avec la guerre en Syrie, cette pratique était florissante ; sur le génocide du Rwanda de même ; concernant l’élection américaine de 2020 elle a battu tous les records et a abusé sérieusement une grande quantité de gens naïfs chez nous ; elle a brillé lors des incendies de Notre Dame de Paris et plus que tout le reste, lors de la fausse « pandémie coronavirus ».
Cette technique « inquisitoriale » de la police de la pensée, est efficace par le truchement de son « simplisme » extrême, car le pervers qui utilise cette technique de manipulation discrédite son opposant en n’ayant absolument aucun besoin d’argumenter quoi que ce soit ! Sa règle essentielle : ne jamais entrer dans le détail des affaires qui sont évoquées, car entrer dans le détail c’est être obligé d’argumenter. Puisqu’il n’y a aucun argument, la technique du bélier qui vous traite de « complotiste » est faite pour vous clouer le bec, point final. Pas d’argumentation !
Si le « complotiste » réussit à entraîner la police de la pensée sur le terrain de son accusation en l’obligeant à argumenter, elle démissionne aussitôt, car elle n’a aucun argument, ni factuel ni rationnel !
Le fondateur de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt, est l’inquisiteur en chef des chasseurs de « complotistes » : c’est un parfait crétin, insignifiant et médiocre, qui a été promotionné par le pouvoir pour cette raison ! Ce retardé mentalement archaïque n’hésitait pas à faire la leçon au Professeur Didier Raoult ou encore à l’ingénieur en chef et architecte de Notre Dame de Paris. Ce genre de débile pris pour un génie par la classe politique au pouvoir, se gargarise des qualificatifs de « spécialiste », « d’expert » en tout, pour juger de tout. Ce petit crétin ignare qui ose allègrement faire la leçon au Professeur Raoult dans son domaine de compétence, illustre à merveille l’imposture du système anti-complotiste ; le spécialiste de tout qui n’est spécialiste de rien !
Ce genre d’imposteur a toujours existé, mais que les politiques au pouvoir puissent prendre ce genre d’individu comme référence aujourd’hui, là on est vraiment dans une décadence incommensurable !
Dans l’affaire de la « Covid-19 », dite « pandémie coronavirus », j’ai eu l’occasion d’écrire plusieurs articles sur www.mondialisation.ca, qui analysait cette « crise » artificielle comme un délire hystérique collectif, une psychose de masse, une pure croyance n’ayant aucun lien avec la réalité de l’expérience. (Cf., Le piège de la peur, 11 mai 2020, https://www.mondialisation.ca; coronavirus : un délire collectif, 31 août 2020, https://www.mondialisation.ca)
Nous devons comprendre sur quoi se fonde ce genre de délire hystérique ou cette paranoïa qui voit des « complotistes » à tous les coins de rue dès que quelqu’un manifeste son esprit critique, son droit d’intelligence ou sa capacité à faire la part de ce qui est stupide et de ce qui est sensé, osant tenir un discours contraire à la doxa seule autorisée !
Le premier point à signaler, c’est bien entendu qu’il y a eu corruption massive de la science et des scientifiques, à coups de millions de dollars et des menaces pour tous ceux qui n’étaient pas achetables ou corruptibles!
Les mathématiques ont été les premières victimes de la corruption, une authentique imposture frauduleuse dès le commencement. C’est parce que cette science dite exacte a été frauduleusement utilisée que tout le reste ne pouvait plus tenir debout ! Les mathématiques ont été dévoyées : elles ont servi non pas à décrire ce qui était réel mais à créer une illusion de manière perverse, délirante !
La logique utilisée, la rationalité utilisée, le type de langage qui a été utilisé pour traduire en mots tout ce montage sémantique à finalité manipulatrice, s’appuyait essentiellement sur la censure, l’interdit, la fin de toute liberté d’expression, l’élimination de tout ce qui pouvait concrètement démentir le discours falsifié de la manipulation des masses par des médias complaisants eux aussi copieusement arrosés de millions de dollars ! Les traitements qui marchaient parfaitement depuis très longtemps devenaient subitement dangereux, retirés de la vente en pharmacie ; les pharmaciens eux-mêmes jouaient le jeu pervers du système sans la moindre hésitation, à part quelques rares exceptions qui ont été brutalement sanctionnées, on s’en doute !
Certains mots étaient soudainement devenus dangereux, on ne pouvait plus les prononcer et si on osait les prononcer, on était éradiqué, sanctionné, mis à pied, déposé… D’autres mots étaient glorifiés et traduisaient la bonne parole de la religion covidiste dans son fanatisme sectaire… On peut dire que la torture psychologique a été vraiment utilisée contre tous les récalcitrants à ce délire fanatique hystérique des ordures qui ont orchestré ce programme de destruction massive de la civilisation humaine occidentale…
« Pour coloniser quelqu’un psychiquement, il faut rentrer chez lui, il faut créer ce que l’on appelle une effraction psychique, une effraction traumatique, c’est-à-dire le sentiment d’une imminence de mort pour soi ou pour autrui », explique Ariane Bilheran, docteur en psychologie clinique, dans un entretien sur le Libre penseur du 3 août 2022.
L’idéologie covidiste a été rondement orchestrée en utilisant tous les moyens existants pour s’emparer de la parole et la monopoliser en permanence. Il est évident que dès le début on avait clairement en face des yeux cette volonté farouche de modifier en profondeur l’organisation sociale dans laquelle l’homme devait devenir un transhumain grâce à cette « fenêtre d’opportunité » de la « crise covidiste » créée à cette occasion et pour cette fin.
Il s’agissait de « pirater l’animal humain », grâce au programme de « vaccination » adjacent, le tout bien ficelé à partir d’une manipulation invraisemblable de la peur, s’adressant à un troupeau de moutons bêlant sa « servitude volontaire », fière de sa sottise sans borne !
« On veut réduire l’individu à un QR code, le mettre dans des banques de données, le réduire à un flux d’informations. […]. Dans la société du futur, c’est l’algorithme optimal qui donnera le mode d’organisation de la société, et si vous n’êtes pas d’accord, vous faites partie des gens qui n’auront vraisemblablement plus le droit de vivre en société », disait le mathématicien Vincent Pavan dans son entretien avec Ariane Bilheran.
Cela ne pouvait que se traduire par une société terrifiée par « la vie » devenue une menace, et qui chercherait immanquablement à survivre. La vie est dangereuse, elle présuppose depuis toujours des prises de risque, ne pas vivre dangereusement c’est survivre !
Si vous voulez comprendre comment autant de personnes, même théoriquement intelligentes, se sont mises à « croire » à ce covidisme, vaccinalisme et crétinisme de masse, retenez que la technique de « l’inquisiteur anti-complotiste », pratiquant l’inversion accusatoire, en est la cause, sachant que l’inquisiteur est d’abord un symbole en soi de peur, de terreur et de torture, celui qui est doté du pouvoir de vous infliger la douleur et la mort, au nom d’un obscurantisme imposteur au service d’une « élite » qui fait son beurre au pied des maquereaux de l’industrie pharmaceutique et d’un certain monde sectaire médical …
Jean-Yves Jézéquel
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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