Une avorteuse californienne collecte des fonds pour mettre un bateau-avortoir dans les eaux fédérales

Une avorteuse californienne collecte des fonds pour mettre un bateau-avortoir dans les eaux fédérales

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : napa74/Adobe Stock

Un médecin californien prévoit de commencer à commettre des avortements sur un bateau dans le golfe du Mexique dans le but de contourner les lois pro-vie des États protégeant les êtres humains à naître.

Le PRROWESS, qui signifie « Protecting Reproductive Rights of Women Endangered by State Statutes » (protection des droits reproductifs des femmes menacés par les lois des États), se trouvera dans les eaux fédérales du golfe, ce qui signifie que le centre d’avortement flottant ne sera pas tenu de respecter les lois des États pro-vie qui l’entourent, dont le Texas.

Dr Meg Autry, de l’université de San Francisco en Californie, qui forme les avorteurs et récolte les organes des fœtus, est la gynécologue-obstétricienne à l’origine de cette idée. Dr Autry a déclaré que l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade du 24 juin l’a incitée à créer ce centre. Les avorteurs du PRROWESS pratiqueront des avortements chirurgicaux jusqu’à 14 semaines et offriront aux patientes « plusieurs options » de transport vers le PRROWESS dans les eaux fédérales.

« Je pense que […] les personnes qui se soucient profondément de l’accès [à l’avortement] et de l’autonomie corporelle sont prêtes à prendre des risques, mais aussi à faire preuve d’innovation et de créativité », a déclaré Mme Autry à la radio KCBS. « Car nous allons résoudre ce problème. Ce n’est pas acceptable. »

Selon KCBS Radio, les eaux fédérales commencent à neuf milles nautiques des côtes du Texas et à trois milles nautiques des côtes de l’Alabama, de la Louisiane et du Mississippi. Chacun de ces États a interdit l’avortement, à une exception près, l’État du Mississippi pour les bébés conçus lors d’un viol. Les avorteurs à bord du bateau tueront les enfants des femmes pauvres pour un coût minime ou nul.

Le PRROWESS n’est pas encore opérationnel et Mme Autry affirme avoir besoin d’au moins 20 millions de dollars pour acheter et remodeler un bateau et couvrir tous les frais courants, y compris l’assurance responsabilité civile.

Emmener des femmes en mer pour une intervention chirurgicale est extrêmement dangereux. Si l’une des nombreuses complications liées à l’avortement devait se produire, comme une perforation de l’utérus ou du col de l’utérus, la femme pourrait faire une hémorragie et risquerait de mourir avant d’être ramenée à terre pour recevoir des soins médicaux d’urgence. Les centres d’avortement ne sont pas correctement équipés pour faire face à de telles urgences et doivent souvent appeler le 911 pour que les femmes puissent se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins.

Si Mme Autry parvient à créer le bateau-avorteur, elle ne sera pas la première. Women on Waves, une organisation néerlandaise, pratique depuis longtemps des avortements dans les eaux internationales, se rendant à proximité de différents pays pour tuer des bébés.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

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