La France sous un double choc social et sociétal

Deux chocs se croisent et se superposent aujourd’hui en France, donnant cette impression de chaos général : un choc sociétal diffus, avec l’offensive LGBT, à laquelle on peut associer la poussée féministe, et un choc social profond, avec la paupérisation produite par les « réformes » du gouvernement. Le premier choc est un calcul de l’hyperclasse mondialiste et de ses relais nationaux, le second est la résultante d’une politique néolibérale de casse de la nation, de fracture entre le haut et le bas, d’enrichissement d’une minorité (l’oligarchie et son organisation) et de paupérisation de la majorité.

Pour illustrer la partie économique de cette évolution, nous avons pioché dans un édito – édifiant – de Sophie Fay dans le Nouvel Obs.

Quand on a saisi ça, on a tout compris à la politique macronienne, soit l’aspiration de la richesse du travail par la finance internationale, qui sait sauter de pays en pays, de juridiction en juridiction, pour ne pas payer son obole aux peuples. À l’arrivée, on vit dans un pays dont la presse s’enorgueillit de posséder de magnifiques multinationales françaises (avec pas mal de capitaux arabes), pendant que les travailleurs se serrent la ceinture, sans même parler des non-travailleurs. Bientôt, il faudra lui rajouter un trou, mais du mauvais côté.

Et la dégradation économique, comme en 1929 en Allemagne, se traduit en dégradation sociale. Comme si la délinquance du haut ruisselait en délinquance en bas.

Le ministre de l’Intérieur a d’autres chats à fouetter que la basse délinquance, qui arrange son camp : d’abord, ça permet de faire contre-feu à la haute délinquance, la plupart des ministres traînant des casseroles (agressions, corruption, délit d’initiés, confusion public/privé), et de maintenir le peuple sous pression.

Darmanin préfère évoquer la fin de l’argent liquide, qui permettra de tracer tout le monde en complément du pass sanitaire et du passeport numérique européen. La société de surveillance arrive à grands pas. Elle fait partie de l’agenda, car ceux qui sont aux manettes savent qu’un jour ou l’autre, même avec du retard, les peuples vont finir par comprendre. Toute la pré-répression actuelle est de la prévention pour l’oligarchie.

Les Français qui se font tondre commencent à se demander où passe leur argent, qu’on voit de moins en moins dans les services publics. On dira qu’ils vont vers des services privés…

La casse sociale se double donc d’une casse sociétale, dont le mouvement s’accélère. On sait que les esprits sont plus poreux quand ils sont en situation de stress, de peur, de psychose. Les deux chocs s’accordent donc pour s’amplifier mutuellement. Les réformes sexuelles sociétales font office de refuge devant la violence sociale.

Hormis l’humour, les pauvres et futurs pauvres vont devoir apprendre à vivre avec encore moins, et redécouvrir les joies de la vie sauvage.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation