De Dallas à Paris, le mois annuel des fiertés est passé de la normalisation des relations entre adultes consentants à la sexualisation des enfants.
Par Ian Miles Cheong
Ian Miles Cheong est un commentateur politique et culturel.
Source : RT, 7 juin 2022
Traduction : lecridespeuples.fr
Un événement organisé dans le cadre du mois des fiertés dans un bar gay de Dallas a suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux ce week-end, après que des images aient montré des enfants invités à participer à un spectacle de drag-queens.
L’événement « Drag the Kids to Pride », qui s’est tenu samedi dans la boîte de nuit gay Mr. Misster Dallas, a attiré l’attention des médias alors que des conservateurs protestaient à l’extérieur du club.
27e Marche annuelle Drag de New York, 25 juin 2021.
Des parents ont amené leurs enfants au spectacle matinal de drag, qui mettait en scène des hommes en tenue drag dansant de manière provocante devant un panneau sur lequel on pouvait lire « Ça ne va pas se lécher tout seul ». Les enfants étaient invités à participer, en dansant aux côtés des hommes.
Au-delà du simple fait de s’habiller en vêtements féminins, les drag queens présents à Dallas portaient une variété de tenues légères, notamment des combinaisons en PVC et de la lingerie. Les enfants qui assistaient à l’événement ont été exposés à la culture des strip-teaseuses, encouragés par leurs parents à distribuer des billets de banque aux danseuses qui se trémoussaient.
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Une publicité pour l’événement indiquait : « Voulez-vous monter sur scène avec les drag queens ? Nous avons CINQ places limitées pour que les jeunes artistes puissent monter sur scène en solo ou avec une drag queen de leur choix ! Venez passer du temps avec les drag queens et profitez de cette expérience de fierté unique, adaptée aux invités de tous âges ! »
L’événement s’est déroulé dans un contexte de controverse nationale sur la normalisation de la déviance sexuelle autour des enfants, souvent célébrée comme une « inclusivité » par la brigade alphabétique [LGBTQIA+].
Le mois des fiertés, qui a lieu chaque année, est devenu l’occasion pour le mouvement militant LGBTQIA+ de repousser les limites de l’acceptation et de la normalisation de modes de vie plus débauchés, notamment les « furries » et autres formes de « kink ».
L’exposition « Zizi Sexuel » à la Cité des Sciences et de l’Industrie, destinée aux enfants de 9 à 14 ans, avait été dénoncée par SOS Education : « Je ne sais pas s’il faut montrer un sexe en érection qui éjacule à un enfant de 8 ans. » Voir également l’infâme « Queer for Kids » : un atelier queer pour les 7-14 ans célébré par Le Figaro, pourfendeur de l’islamo-gauchisme
C’est le résultat d’une pente glissante. Conçu à l’origine comme un mouvement visant à légaliser les unions homosexuelles, avec des slogans tels que « l’amour c’est l’amour » et « l’homosexualité c’est bien », le mouvement alphabetique est rapidement passé de la normalisation des relations entre adultes consentants à l’imposition aux institutions religieuses en forçant les églises à célébrer des mariages homosexuels – du moins aux États-Unis et en Europe occidentale. Le mouvement a ensuite été détourné pour promouvoir des formes toujours plus nombreuses d’ « inclusivité » pour le transgenrisme et les personnes non binaires, qui ont exprimé ouvertement leur désir de « démanteler » les normes culturelles.
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Poussé à l’origine par une petite minorité d’activistes extrêmement bruyants, par le biais d’ONG telles que GLAAD, Human Rights Campaign et Planned Parenthood, le mouvement a rapidement pris de l’ampleur et a submergé une grande partie de Washington, devenant une affaire imposée par les hauts échelons du pouvoir à la population d’en bas et une priorité pour l’administration du président américain Joe Biden.
Au-delà de façonner l’acceptation de divers modes de vie non traditionnels, le mouvement s’est étendu pour cibler les enfants par le biais de programmes scolaires et de spectacles de travestis organisés dans les bibliothèques publiques et les boîtes de nuit gays, ainsi que par l’acceptation des « enfants trans » qui s’identifieraient à un grand nombre d’identités de genre.
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Une émission récemment diffusée par Discovery+, intitulée « Generation Drag », vise à promouvoir ce mode de vie auprès des enfants.
À un âge où les enfants ne peuvent pas consentir à des relations sexuelles, ils ne devraient pas être exposés à des actes sexuels et à des manifestations de la sexualité. Point final. La mouvance drag, en général, est destinée aux adultes. Elle l’a toujours été – et même certains gauchistes disent que la poussée de tolérance et d’inclusion pour tous les styles de vie va trop loin.
Sur Twitter, la célèbre commentatrice de YouTube June Lapine, plus connue sous le nom de Shoe0nHead, a déclaré qu’elle n’aimait pas qu’on l’incite à considérer cette débauche comme normale, et a demandé à ses collègues gauchistes de « cesser d’avoir peur de signaler que l’empereur n’a pas de vêtements parce qu’ils craignent d’être traités de réactionnaires. »
La gauche n’est pas le seul groupe qui doit s’engager. Les parents, eux aussi, doivent être plus attentifs à ce à quoi leurs enfants sont exposés. Si les parents qui ont assisté à l’événement sont peut-être une cause perdue, les manifestants à l’extérieur – qui étaient peu nombreux – pourraient bénéficier d’une présence plus importante, et du soutien des politiciens, qui doivent se mobiliser pour défendre les valeurs de leurs électeurs.
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Il est du devoir de tout adulte de protéger les membres les plus vulnérables de la société – les enfants. Malgré les accusations de sectarisme et les préoccupations concernant la culture de l’annulation, les adultes doivent se lever et dire « ça suffit ». Il vaut mieux être traité de « bigot » et « réac’ » que de permettre aux de ruiner et de corrompre la vie des enfants.
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