La nouvelle bataille de Poitiers

La nouvelle bataille de Poitiers

par Maria Poumier.

En février 2022, quelques personnes inspirées par l’histoire des pèlerinages à Vézelay dans le centre de la France, dans l’ancien duché de Bourgogne, représentant le mouvement ORDINARE, « l’Alliance des croyants pour la sauvegarde de la France », faisaient des constats débouchant sur la nécessité d’une convergence spirituelle incarnée dans l’adhésion à la France, comme un corps, un cœur et une aura, autrement dit une géographie, une histoire et une mystique, et ORDINARE publiait le texte d’un Appel de Vézelay, pour avancer dans les combats de notre temps.

En avril 2022, des élections présidentielles manipulées remettaient en selle le projet antichrétien du tandem Mélenchon – Macron. Une fois de plus, nous, les gens soucieux de ferveur religieuse, sommes relégués à la marge, avec une triple étiquette infamante : archaïques, antiscientifiques, folkloriques.

Archaïques, catholiques et musulmans le sont ensemble, car ils partagent la foi en l’âme, une constante invariable en dépit des variations contextuelles.

Antiscientistes, catholiques et musulmans le sont ensemble, car notre Dieu n’est pas la science, ni officielle ni révisionniste. Ni les connaissances prostituées pour fabriquer des innovations technologiques funestes, ni la fraude se prétendant légitimée par des institutions scientifiques, ni le couvercle laïciste dogmatique imposé par le pouvoir politique et militaire occidental, rien de tout cela ne nous gouverne. Et si notre sens critique nous porte vers les argumentations de scientifiques contestataires, nous ne les divinisons pas non plus. Que l’honnêteté, l’exactitude et le libre débat président à la recherche scientifique, c’est ce que nous exigeons pour adhérer à certains résultats vigoureusement interdits par une justice aux ordres de différents lobbies, tous fervents défenseurs de l’impérialisme sioniste, au demeurant. Les utilisations par des idéologues de certaines conclusions, même si elles sont particulièrement solides, ne nous obligent en rien, ni à rien. L’histoire, comme d’autres sciences, peut servir à profaner ou à sacraliser ce qui mérite de l’être, elle ne saurait tenir lieu de religion.

Folkloristes, nous, parce que nous aimons donner à voir nos croyances dans des actes publics, processions et autres rites voyants ? Oui, et même plus. Nous défendons les manifestations traditionnelles de la piété populaire, nous sommes des folkloristes, oui, et pas seulement des ringards pittoresques : nous pensons que les rites donnent corps à la recherche collective de vérité dans l’interprétation des évènements. Nos obédiences religieuses ne sont pas affaire de goût, nous rattachant à des minorités diverses, disparates, dispersées, mais sont les colonnes qui soutiennent la cité, menacée d’effondrement par la perte de sens, dans chaque nation, et en particulier chez nous, en France.

Voilà ce qui nous amène à Poitiers ensemble, nous les croyants en Dieu et en la sainte Vierge : nous venons dans un lieu précis qui nous aide à réfléchir ensemble et nous rapproche, de nos racines jusqu’à la floraison de notre arbre de vitalité commune.

Que retenir des faits historiques ?

En 732, à Poitiers, une dynastie montante, celle des Pépinides, appelés Carolingiens ensuite, arrête les Berbères qui depuis un siècle, se répandaient du sud vers le nord, à la recherche de lieux favorables où se fixer. C’était en Aquitaine, sur le front atlantique. À partir de là, le reflux des Maures vers le sud stabilisera aussi l’Espagne chrétienne, celle du nord, de l’ouest et du centre, l’Islam se fixant pour longtemps sur les royaumes hispaniques de l’est et du sud, les régions méditerranéennes. En France, après Poitiers, le fils de Charles Martel et père de Charlemagne, Pépin le Bref, fixera aussi les limites de la conquête dite arabe au sud est, en reprenant Narbonne, qui était une cité romaine, en 759. Ajoutons une précision curieuse, le chroniqueur musulman du XIIe siècle Zuhiri notait « On y trouvait la statue sur laquelle était inscrit : « Demi-tour, enfants d’Ismaël, ici est votre terme ! Si vous me demandez pourquoi, je vous dirai ceci : si vous ne faites pas demi-tour, vous vous battrez les uns les autres jusqu’au jour de la Résurrection. »

Les limites gauloises de la chrétienté vont à partir de là avancer vers le sud, au long du Moyen-Âge puis des temps modernes, Marseille la grecque restera byzantine, ne sera jamais turque, Narbonne restera un bastion de romanité, Tours et Poitiers sont les grandes cités qui consolideront l’Église, comme puissance politique organisant les règnes pendant plusieurs siècles.

Quel est le sens du reflux de la culture orientale hors de France, du point de vue des historiens musulmans ? L’autorité en la matière, reconnue tant par les chrétiens que par les musulmans, est Ibn Khaldûn, personnalité tunisienne du XVe siècle. Pour lui, un siècle après l’entrée en scène éclatante du Prophète et l’expansion en Espagne, la défaite de Poitiers, c’est le début d’une stagnation. Pourtant, l’Andalousie sera le cœur d’une apogée civilisationnelle provisoire sous la dynastie omeyade, mais ensuite le recul et le déclin se confirmeront, les guerres entre peuples musulmans absorbant toutes leurs énergies, jusqu’en 1492, qui voit la fin du royaume de Grenade, le dernier royaume maure. Le général Abder Rahmane, chef de l’armée vaincue à Poitiers en est le perdant légendaire, glorieux parce qu’il est le dernier, dans l’élan conquérant vers le nord. Son statut dans la mémoire collective est semblable à celui de Roland, le preux chevalier de Charlemagne, défait à son tour à Roncevaux, par les Basques de Pampelune alliés aux Maures de la côte levantine, de Tarragone à Valence. Les guerres de l’époque tenaient des championnats sportifs : on s’affrontait sans cesser de se respecter, les adversaires s’admiraient pour leurs prouesses et leur courage. Cet esprit prévalut aussi à l’époque des Croisades, dans les confrontations confessionnelles en Orient. Et d’ailleurs, à Poitiers comme partout, il y avait un troisième larron : Eudes, représentant le duché d’Aquitaine, cherchant les terrains de combat pour s’imposer à son tour.

Les historiens européens et africains (Ifriqiya est l’ancien nom de l’ensemble Libye-Tunisie, colonie des Syriens, ce qui explique qu’on trouve deux villes appelées Tripoli, au Liban, province syrienne, et en Libye, province carthaginoise) sont donc à peu près d’accord sur la  bataille de Poitiers, même si, comme de juste, les vainqueurs lui accordent bien plus d’importance que les vaincus ; ils tendent à partager aussi une conclusion prospective, selon laquelle depuis 732, les deux blocs identifiés par leur corps à corps de Poitiers, vue comme pointe d’une épée à deux tranchants, ont tracé une frontière restée dangereuse entre deux empires spirituels symétriques : l’Islam chercherait depuis la bataille de Poitiers sa revanche et la  reprise de sa marche vers le nord, tandis que la France a largement prouvé sa volonté de s’étendre vers le sud, avec la conquête et la colonisation du Maghreb, au XIXe et au XXe siècle.

La collision de Poitiers n’aurait donc jamais pris fin, la résistance des deux belligérants s’étant renforcée au fil des siècles. C’est au XIXe siècle que la bataille de Poitiers a été brandie comme épisode décisif pour la construction de l’identité nationale française. Voltaire puis Renan, vifs contempteurs de l’Islam et de son Prophète ont fait de l’univers musulman un repoussoir, mais tous les historiens savent que, comme en Espagne, les négociations, alliances et contre alliances entre seigneurs locaux d’obédience différente, dans des guerres triangulaires redéfinissant constamment les adversaires, se combinaient avec l’organisation de batailles rangées. Une vision manichéenne en termes d’opposition à mort entre les deux univers relève d’un choix idéologique, non de l’exactitude ni de l’honnêteté.

Le passé vraiment vivant qui nous unit

Il existe une autre école, basée sur d’autres méthodes pour l’interprétation du passé, qui rivalise avec le point de vue des historiens. C’est celle des archéologues, dont la perspective attentive au temps long, aux commandements de la géographie, de la géologie et de la stratigraphie, était déjà envahissante dans les travaux de Fernand Braudel, l’historien de la Méditerranée, bien plus sensible à la perméabilité et à la permanence des cultures, souvent réfractaire au découpage chronologique hérité de la grille imposée par la réforme de Grégoire le Grand, dont part notre datation des faits, dans l’aire chrétienne d’abord, puis devenue commune à toute la planète.

Cette autre lecture du passé dit qu’il y a un cadre spirituel commun, autour de la Méditerranée, avec des apparitions et des fulgurations concomitantes. Sur un fonds commun gnostique, mi perse mi grec, et dont le centre est l’antique Syrie (englobant Palestine, Liban, Israël, Jordanie, Syrie actuelle), se répand l’enseignement de Jésus de Nazareth, puis celui de Mahomet, ramené en Terre sainte depuis l’Arabie ; ce sont de puissantes dynamiques de rénovation et de concrétisation communautaire de la recherche spirituelle, en succession rapprochée. Les deux déferlantes incarnent des mises à jour vigoureuses apparues dans la culture judéenne, celle de la Judée, autour de Jérusalem, qu’on peut voir aussi comme des émanations attendues, car tous attendent le Messie, dans le creuset de peuples et de traditions que constitue la grande Syrie. Les deux religions nouvelles veulent dépasser l’horizon tribal, aspirent à l’universalité. Les chrétiens se consolident vers le nord et l’ouest, Athènes, Byzance, Rome, tandis que l’Islam répond aux besoins de réforme politique et religieuse des peuples du sud, du Maghreb, et de l’est, Mésopotamie et Perse. L’essor des musulmans suit celui des chrétiens, plus exactement la dispersion des juifs, après que l’empereur Titus, de la dynastie des Flaviens, a fait détruire leur temple à Jérusalem, parce qu’ils étaient des rebelles et des fauteurs de trouble récurrents. Ce sont aussi les véhicules des nouvelles visions du monde qui enthousiasment les peuples, lesquels, inévitablement, rejettent les réflexes agressifs des juifs refusant d’accompagner les nouveaux cultes, les descendants de Judéens qui se braquent contre la générosité des fondateurs et martyrs, dont l’élan a été décisif pour constituer chrétienté et oumma.

Selon cette école de pensée, l’opposition entre chrétiens et musulmans est artificielle, il s’agit plutôt d’expansions harmonieuses déterminées par les lieux, autour d’un centre, d’un creuset reconnu comme le cœur du monde : Jérusalem.

Il faut visualiser comme une fleur à trois pétales, le Trèfle mystique, ou Trilobe des religions, cette apparition de lumière avec des couleurs locales vives et vivantes, comme l’a représentée le géographe du XVIe siècle Hans Buenting, constituée par Islam (Afrique et Asie), Byzance ou le Christianisme oriental, Rome ou le Christianisme occidental. Le judaïsme est l’une des sources communes, la Grèce étant l’autre, la plus connue par sa production écrite, et le manichéisme perse agissant comme tentation permanente de réduction des forces spirituelles à l’opposition binaire, simplification nécessaire pour se situer dans le combat entre le bien et le mal, mais non suffisante.

Selon ce schéma, les rivalités militaires ont le statut de chipotages fratricides sur les limites du pouvoir des uns ou des autres, dans des définitions fluctuantes, mais elles ne tranchent pas profondément, même si les victoires militaires frappent durablement les esprits, avec leur cortège d’héroïsmes, de miracles, saccages, pillages et massacres. Si nous avons du mal à dépasser l’idée que Charles Martel a coupé en deux, de façon définitive, la France chrétienne du monde musulman, c’est aussi parce que la redécouverte de l’Orient se fait au XIXe siècle sur le mode de l’orientalisme : exaltation de la différence, de l’exotisme d’un monde mis à distance par les Européens détenteurs du sens historique et critique, qui se situent eux-mêmes au dehors et au-dessus du monde islamisé.

Qu’est-ce que l’art roman ?

L’implantation du terme d’art roman est tardive (1870) ; il signifie néo-romain et c’est une prise de distance par rapport à l’art gothique (goth = germanique) et à l’art oriental, dont les réalisations sont postérieures ; pour ce dernier, souvenons-nous que Mérimée, éminent conservateur des monuments français, a été perçu comme un découvreur de l’Andalousie, avec son voyage de 1830. À son époque, les Pyrénées constituent encore une barrière. D’où l’éblouissement, mais aussi la difficulté à reconnaître la dette du Haut Moyen-Âge envers l’Orient. La seule passerelle reconnue, c’est l’art byzantin, avec un relais en Italie, la ville de Ravenne. Or on perçoit des goûts très andalous, dans les églises romanes de Poitiers : la circulation des pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle y a amené des maçons et des sculpteurs formés à l’art mauresque de l’Espagne. Le pèlerinage était la forme de l’expansion commerciale et touristique, à l’époque.

Les archéologues, forts de nouvelles technologies pour fouiller la terre, de plus en plus profondément, de plus en plus finement, mais aussi avec un immense champ comparatiste qui était hors de leur portée autrefois, cherchent à imposer leurs conclusions, qui nous paraissent fort séduisantes, parce qu’elles fondent en raison les rapprochements civilisationnels, dans la culture, dans le temps, et dans l’espace.

La numismatique, science de la collection des monnaies, est encore plus probante, avec son objet bien délimité se prêtant à illustrer des synchronies dans des cadres géographiques très distants. Lorsqu’on trouve des monnaies disparates dans une même strate, ou des monnaies identiques dans des contrées éloignées, en quantités significatives, des parallélismes s’imposent, la logique commerciale de diffusion tous azimuts prend le dessus au-delà de tout récit d’affrontements ou de ruptures dramatiques. La critique textuelle et la philologie aussi nous font voir les choses avec une grande élasticité.

Mais ce n’est pas seulement un choix de méthodes d’enquête qui devrait pouvoir donner un nouveau sens à la bataille de Poitiers, au-delà du fossé que la dogmatique élaborée dans le cadre de chaque théologie voudrait rendre immuable et infranchissable. De fait, les uns et les autres concèdent qu’il y a toujours des passerelles à emprunter et à partager, même si elles visent toutes à nous mener sur le chemin de la conversion, dans un sens ou dans l’autre.

Sans être archéologue, tout le monde peut reconnaître la fécondation mutuelle et permanente des arts chrétien et musulman, dans l’architecture, la musique, la médecine, les techniques, les langues, les connaissances en général. Le spectacle de l’hybridation culturelle est en soi un bonheur. Admirer une œuvre d’art, c’est partager sa capacité à donner de la joie, de l’apaisement et un sentiment de participer à la victoire du divin sur les défauts, les frictions et les laideurs de notre contexte singulier. Si la musique adoucit les mœurs, la littérature et les arts plastiques y concourent aussi. Et il n’y a pas d’art pur, de propriété privée en matière de beauté, ni naturelle ni de main d’homme.

Les superpositions chargées de sens foisonnent aussi dans les légendes et les croyances, et elles ajoutent leur parfum à une histoire des choses spirituelles et corporelles infiniment durables et perméables entre elles, avec des allers et retours, une intertextualité et des effets de palimpsestes constants, des contagions et des redéfinitions permanentes. Le socle de la personne collective, c’est la terre, le terroir, la base physique où l’on réside, où l’on construit. Et au XXIe siècle, cette surface qui donne une profondeur à l’idée de nation française, des familles de tradition catholique et musulmane la partagent, en l’habitant, et la font fructifier ensemble, ce qui est l’expression d’un renouveau et d’un enrichissement respectueux dans les deux traditions.

Et pour la suite ?

Le pèlerinage à Poitiers, lieu d’une bataille importante, nous fait mettre un nom sur notre adversaire, celui que nous combattons par la foi, celui qui nous soude : un certain esprit profanateur, typiquement occidental, qui a son siège du côté atlantique à New York, son pendant oriental usurpé à Jérusalem, et sa vanité à Paris.

Les ennemis de la foi voudraient nous coincer dans un duel éternel symbolisé par la bataille de Poitiers. Nous disons que l’univers n’est pas seulement duel, mais organisé selon la dynamique dialectique trinitaire. Si Christianisme et Islam ont pu paraître thèse et antithèse l’un de l’autre, ils sont aussi synthèse contre un ennemi commun. L’esprit profanateur veut tuer tout autour de lui, et, porteur de mort, signe en même temps la mort de l’Occident, acculé à son néant par ses excès, l’auto-admiration de sa technologie, de ses conquêtes commerciales et militaires, et l’intoxication par ses propres armes de destruction spirituelle que sont le mensonge, la duplicité, la mauvaise foi, l’hypocrisie, la sournoiserie.

La diffamation systématique, destinée à nous diviser, reste le poison constamment répandu par nos ennemis.

Poitiers, c’est le culte à plusieurs incarnations de la sainteté : saint Hilaire, fils spirituel de saint Martin, l’officier romain qui implante le Christianisme à partir de Tours, tandis que saint Denis et sainte Geneviève le faisaient à partir de Paris, sainte Blandine et saint Irénée à partir de Lyon. Hilaire a aussi son pendant féminin : sainte Radegonde.

Poitiers, c’est aussi le culte à Notre-Dame, celle qui fait converger, dans le monde entier, chrétiens d’Orient, d’Occident, et musulmans.

Notre bataille de Poitiers ne fait que commencer : l’articulation entre foi religieuse et action politique est très délicate. La leçon de Poitiers, c’est qu’il faut commencer par livrer la bataille de la concordance des âmes face à l’ennemi commun, qui est matérialiste, hédoniste et individualiste, et en outre systématiquement mensonger.

Maria Poumier

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source : Entre la Plume et l’Enclume
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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