L’IGPN (inspection générale de la police nationale) a été saisie après les plaintes de deux policières, qui dénoncent des faits de harcèlement moral.
Cela fait maintenant quelques mois que cette affaire couve au commissariat de Tours. Elle est maintenant entre les mains de l’IGPN. En effet, deux policières viennent de déposer plaintes afin de dénoncer des faits de harcèlement moral de la part de leur hiérarchie.
C’est un dossier très sensible que confirme le procureur de la République, Frédéric Chevallier au journal La Nouvelle République. L’IGPN a été saisie et mène des auditions depuis le début du mois de mai.
D’après les informations du quotidien, les faits de harcèlement remonteraient à cinq ans et demi et se seraient poursuivis jusqu’à l’automne 2021, une période particulièrement éprouvante pour les fonctionnaires de police, après deux ans de crise sanitaire.
Des remarques blessantes, des procédures disciplinaires abusives et un sentiment de surveillance permanente auraient participé à créer une « ambiance délétère » au sein de la Sûreté départementale, et conduit à « l’usure morale » de certains policiers, administratifs et actifs. Elle se serait traduite par des arrêts maladie de plusieurs mois, et une dégradation de la santé mentale des agents.
L’une des policières a même pensé au pire. « J’ai pensé à me suicider, je l’avoue. Heureusement, des collègues m’ont soutenue. »
Laurence Lairet, directrice départementale de la sécurité publique d’Indre-et-Loire, confirme avoir été « avisée » des dépôts de plainte. « L’enquête dira ce qu’il en est. J’ai une totale confiance dans ce que fera l’IGPN dans ce dossier »,déclare-t-elle.
Source : Actu Pénitentiaire
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