Traditions entourant la fête de Pâques

Traditions entourant la fête de Pâques

Joyeuses Pâques aux lectrices et lecteurs de la tribune libre de Vigile

Parallèlement aux cérémonies religieuses précédant le dimanche de Pâques, certaines traditions ont vu le jour au cours des années dans les foyers québécois. Parmi celles-ci, l’eau de Pâques qui doit être puisée dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques, avant le lever du soleil, dans une source d’eau vive, c’est-à-dire un ruisseau ou une rivière. La légende dit que cette eau «miraculeuse» pourrait guérir ou se protéger des maladies et aurait la capacité de protéger de la foudre, du tonnerre et des ouragans.

Peindre et décorer les oeufs de Pâques est une tradition qui remonte en des temps lointains. À l’époque, les oeufs étaient cueillis à la ferme et décorés, bénis et mangés le jour de Pâques. On disait que si on les enterrait au pied d’un arbre, l’arbre pousserait plus rapidement et serait plus prospère, et que, si on enterrait un oeuf pendant 100 ans, le jaune allait pouvoir se transformer en diamant.

À partir du Jeudi saint jusqu’à la journée de Pâques, une légende veut que les cloches des églises ne doivent plus sonner et s’envolent vers Rome où elles sont bénies par le pape. Lors de leur retour, elles se chargent d’oeufs de Pâques qu’elles déversent sur leur passage au grand plaisir des enfants et des grands.

Particulièrement dans les petits villages, il fallait porter des vêtements neufs et légers pour Pâques, et cela, peu importe la température. Un petit chapeau de paille, de petits souliers neufs, une petite robe, un beau manteau faisaient leur apparition dans le village et créaient un air de renouveau dans la foulée du printemps.

Bien sûr, on ne pourrait pas parler des traditions de Pâques sans aborder le chocolat. Pour la petite histoire, c’est au 18ème siècle, avec le développement du chocolat en occident, qu’apparaît l’idée de vider les œufs pour les remplir avec du chocolat, et au 19ème siècle de réaliser des formes en chocolat telles qu’aujourd’hui. Ce n’est effectivement qu’à partir de 1830 que les techniques permettent une production de masse et que les premiers moules à chocolat apparaissent. Aujourd’hui, Pâques fait le bonheur des chocolatiers qui rivalisent de créativité pour séduire nos papilles gustatives.

Henri Marineau, Québec

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