Comprendre le processus de dédramatisation d’une guerre nucléaire

Comprendre le processus de dédramatisation d’une guerre nucléaire

par Jean-Pierre Aussant.

La dissuasion nucléaire qui a commencé entre les deux blocs (le monde dit « libre » d’un côté et la sphère soviétique de l’autre) juste après la deuxième guerre mondiale, a fait office, à juste titre, d’épouvantail absolu. Cette menace de l’apocalypse par le feu, au-delà du bla, bla pseudo géopolitique des uns et des autres, est même la seule vraie raison qui a maintenu l’occident en paix (forcée) depuis maintenant près de 80 ans. Le principe de la dissuasion atomique est à la fois simple et redoutable : « Si tu me tues, je te tue, donc tu ne me tues pas », ou encore « celui qui tire en premier, meurt en deuxième, mais meurt quand même » (le temps – environ 20 minutes – que les missiles de l’adversaire arrivent à destination sur un autre continent).

Or, depuis quelque temps nous assistons à ce que je nommerais une sorte « d’érosion de la peur » face à la guerre atomique. Pourquoi ce soudain changement dans la perception d’un évènement qui pourrait pourtant éradiquer la moitié de la population planétaire ? Est-ce à dire que nous nous serions au cours du temps tellement habitués à cette effroyable possibilité, que finalement nous ne nous en inquièterions moins ? Ou bien, serait-ce peut-être parce que les apparatchiks mondialistes, en cas de conflit atomique, atteindraient enfin l’un de leur objectifs qui est de réduire drastiquement la population planétaire, et ainsi sans que nous nous en rendions compte, s’emploieraient avec succès par des messages subliminaux médiatiques, à nous faire accepter l’idée de l’inacceptable ?

Non, en réalité, et quand bien même ces éléments d’explication jouent sans doute un rôle, les vraies causes de cette dédramatisation de l’horreur absolue que représente la guerre nucléaire, trouvent leurs racines avant tout dans la corruption morale de l’humanité par les lois d’infamie « contre Dieu et nature » (légalisation de l’avortement, mariage homosexuel, PMA pour toutes etc.) que nous avons acceptées ces dernières décennies sans vraiment nous battre. C’est qu’à partir du moment où nous savons que nos lois permettent d’assassiner l’innocent absolu qui est l’enfant à naître, nous savons aussi, au fond de nous-mêmes et dans le secret de nos cœurs, que tout l’échafaudage de l’éthique devient une sinistre farce.

Dans une certaine mesure, puisque nous acceptons la légalisation de la mort « des autres » (c’est-à-dire la mort des « innocents à naître »), nous acceptons aussi, par une sorte de phénomène de ricochet éthique vers le bas, « la nôtre ». Oui, accepter l’extermination des autres, c’est approuver en puissance notre propre extermination. Dans un tel contexte de mépris de la vie quant aux plus faibles, le principe de l’universalisation du mépris de la vie « tout court », c’est-à-dire le mépris de la vie aussi pour nous-mêmes, devient logique.

En ayant approuvé l’écrasement des uns, nous avons approuvé, ipso facto, notre propre écrasement. La légalisation de l’avortement (extermination des plus faibles) aura signé une sorte « chèque en blanc » à la mort « pour tous ». Cette humanité qui cautionne l’écrasement de l’innocent absolu (embryon) ne croit plus en elle-même, et commence à penser (consciemment ou pas mais au fond peu importe) qu’elle ne mérite pas de vivre.

Cela est la vraie raison qui nous amène maintenant, nous qui avons piétiné la valeur intrinsèque de la vie créée par Dieu, à accepter l’idée de notre propre disparition, y compris par le feu nucléaire.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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