par Vincent Gouysse.
À l’heure où la Russie a décidé d’en finir avec le régime fantoche atlantiste de Kiev, il est indéniablement très intéressant de visionner des clips musicaux russes datant d’il y a quelques années, mais qui peuvent néanmoins éclairer les évènements actuels et leurs multiples répercussions…
Le premier de ces clips, intitulé « En avant la Russie », a été chanté par son interprète original (Oleg Gazmanov) le 18 mars 2022 à Moscou à l’occasion des célébrations du 8ème anniversaire du rattachement de la Crimée devant un stade bondé… Sa version originale date de 2015 :
Y transparaît en premier lieu la nostalgie d’un passé glorieux révolu… ainsi que la volonté d’y donner une suite !
À l’occasion des célébrations du 18 mars, le chanteur a également interprété un autre de ses classiques : « Made in the USSR » :
Mais le clip qui est sans aucun doute le plus explicite est intitulé « Mère Russie ». Datant de 2016, il émane de la communauté chrétienne orthodoxe (qui n’est à l’évidence pas du genre à tendre l’autre joue quand on la frappe…) et dénonce « les dragons d’Amérique et d’Europe ». Il témoigne surtout de la volonté de mettre un terme à l’encerclement atlantiste de la Russie, ainsi qu’aux ingérences coloniales occidentales : « Serbie », « Syrie », « Donbass », etc.
Le clip reprend notamment des images du massacre d’Odessa…
« Le ciel pleure avec mon cœur. (…) Dragons d’Amérique, dragons d’Europe. En Serbie, en Syrie, on pleure des icônes. Même sur le Donbass, larmes et gémissements. N’apprennent-ils pas à l’école à Bruxelles, qu’il n’y a pas de victoire dans le domaine russe pour vous. (…) L’OTAN a rampé dans le bassin slave, vous voulez peut-être écrire un autre Reichstag. (…) La Russie ne pourra jamais être vaincue, vous ne pourrez que vous blesser ! »
Même si l’on est loin de la créativité foisonnante induite par la vie nouvelle, socialiste, qui jaillissait aux temps du bolchévisme en dépit de conditions internationales éminemment hostiles et défavorables, la volonté contemporaine de redressement de la Russie, dans une alliance imparable étroite avec la nouvelle superpuissance chinoise, n’en apparaît pas moins aujourd’hui évidente, n’en déplaise à un Occident que l’effondrement du social-impérialisme soviétique avait amené à proclamer comme « la fin de l’Histoire » et qui espérait alors que son nouveau Reich colonial atlantiste durerait pour l’éternité…
Vincent Gouysse pour www.marxisme.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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