Entretien avec Yannick Sauveur: Jean Thiriart et la « Grande Europe »

Entretien avec Yannick Sauveur: Jean Thiriart et la « Grande Europe »

Jean Thiriart, né le 22 mars 1922 , aurait 100 ans aujourd’hui. Yannick Sauveur a fait partie des proches de Jean Thiriart pendant près de vingt ans. Il revient pour nous sur la pensée de cette figure de la « Grande Europe ».

R/ Comment avez vous connu Jean Thiriart ?

Avant
de répondre à votre question, je voudrais vous éclairer sur mon
cheminement : j’ai fait mes premiers pas au Mouvement Jeune
Révolution (MJR), mouvement qui avait été créé par le capitaine
Pierre Sergent en 1966 dans la continuité de l’OMJ (OAS Métro
Jeunes). Le MJR m’avait séduit par ses positionnements ni droite /
ni gauche, ni capitalisme / ni communisme, … Je me suis rendu
compte, à l’instar d’autres responsables et militants, eu égard
à l’évolution du mouvement (MJR puis Action Solidariste MJR puis
Mouvement Solidariste Français et GAJ) que les positionnements
ci-dessus étaient un leurre et que le mouvement était une énième
variété d’extrême-droite. Or, dès cette époque, je ne me
sentais ni de droite ni extrémiste et je récusais déjà ces
clivages qui me semblaient tout à fait artificiels. Je sentais déjà
confusément tout l’intérêt que le Système avait à profiter de
ces divisions, y compris de ces pseudo-mouvements d’opposition, le
cas échéant suscités par le Régime ou qui, consciemment ou non
lui rendaient bien service.

Cette
réflexion m’a amené à quitter le Mouvement Solidariste Français
(MSF) pour rejoindre dans le courant de l’année 1973
l’Organisation Lutte du Peuple (OLP), organisation fondée par Yves
Bataille, transfuge d’Ordre Nouveau. Outre ce qui m’avait séduit
à l’origine au MJR, j’ai compris que la Politique cela ne
pouvait se résumer à des mesquineries de politique intérieure, de
politique politicienne. Au contraire, les préoccupations de l’OLP
étaient centrées sur la politique internationale, la politique des
blocs, l’indépendance et la souveraineté de l’Europe vis-à-vis
des USA et de l’Union soviétique. La géopolitique nous semblait
devoir primer sur l’idéologie dans l’exacte mesure où nous
avions déjà senti que la Liberté s’appréciait à l’échelon
de l’Europe maîtresse de son destin. Ces idées étaient celles
qu’exprimait Jean Thiriart au cours des années soixante dans ses
écrits : Un Empire de 400 millions d’hommes
L’Europe
, Bruxelles, 1964 et La
Grande Nation. L’Europe unitaire de Brest à Bucarest
,
1965 puis dans La Nation Européenne.

À
la suite de cette première rencontre intellectuelle avec Jean
Thiriart, une deuxième, physique cette fois, aura lieu à l’occasion
d’un voyage militant qui nous mène de Paris à Bruxelles via Rome
et Munich. À Rome, nous
rencontrons les militants de Lotta di Popolo.

Notre
entrevue avec JT en juillet 1973 à son magasin (Opterion, avenue
Louise à Bruxelles) sera brève et plutôt fraiche. Rangé de toute
politique active depuis près de cinq ans, il ne voit pas forcément
d’un très bon œil quatre jeunes militants débarquer chez lui.
Force est de reconnaître que le fait de nous être présentés
ainsi, sur son lieu professionnel, n’était sans doute pas la
meilleure idée pour une entrée en matière. Thiriart était méfiant
de nature et, trop absorbé par ses activités optométriques, ne
voulait plus entendre parler de politique. Sa femme, Alice, qui
n’était pas sans influence sur lui, craignait plus que tout que le
virus de la politique le reprît. En fait, ainsi qu’il l’expliquera
plus tard, il ne voulait plus être chef de mouvement et il se
méfiait terriblement des militants, jeunes de surcroît.

Ne me décourageant pas pour autant, j’ai repris contact personnellement, à l’été 1974, et là, j’ai trouvé un autre homme, d’un contact facile voire chaleureux. L’homme privé était infiniment différent de l’homme public et ceux qui ont pu le côtoyer dans ces circonstances sont unanimes pour reconnaître l’empathie qui se dégageait du personnage. Dès lors, nos relations ont duré jusqu’à sa mort, en novembre 1992.

R/ Quelle était sa conception de l’idée européenne ?

Les
grandes idées de base sont présentes très tôt dans l’histoire
du mouvement animé par Thiriart. On les trouve déjà dans le
Manifeste à la nation Européenne
dont la première mouture paraît le 1er
septembre 1961 et qui sera amendé à plusieurs reprises.

En
politique extérieure, le manifeste (dans sa version 1962) précise
que « l’Europe doit obtenir elle-même la coexistence
pacifique avec l’URSS, faute de quoi les USA trafiqueront un accord
avec Moscou, sur notre dos. »

L’Europe
qu’il envisage est une Europe unitaire, une Europe des Européens
contre « l’Europe des patries », pour un patriotisme
européen contre les « nationalismes étriqués », une
Europe jacobine et impériale. L’Europe doit être une et
indivisible, ses préoccupations et ses combats de même. Seule
l’Europe unitaire sera à même de donner la Puissance à l’Europe
face aux blocs (à l’époque USA et Union soviétique). Il se
prononce pour le retrait de l’OTAN et pour la création d’une
Armée Européenne. Le nationalisme économique doit être le facteur
d’unification de l’Europe.

JT
n’a pas de mots assez durs pour les petits nationalismes incarnés
en France par Michel Debré, Premier Ministre de 1959 à 1962 ou par
les mouvements d’extrême-droite en Italie, en Allemagne ou
ailleurs. Pour JT, Une des tragédies idéologiques des OBTUS des
« petits nationalismes » fait que les « nationalistes
allemands » ne s’intéressent qu’à Berlin et à la
réunification de l’Allemagne, que les « nationalistes
français » ne s’intéressent qu’à l’Algérie, que les
« nationalistes belges » n’ont été humiliés QUE par
l’affaire congolaise de 1960. C’est la raison pour laquelle il
s’est fortement impliqué dans le soutien à l’OAS dans l’affaire
algérienne parce qu’ « au-delà de la guerre d’Algérie,
au-delà du FLN et de l’OAS, nous voyons l’avenir de l’Europe.
Il faut une solution qui amène ou qui ramène l’Afrique musulmane
dans la communauté européenne. Il faut une solution qui maintienne
une armée européenne en Algérie sans humilier l’orgueil des
Algériens musulmans (…) ».

JT
ne confond pas l’Europe et l’Occident. « L’Occident c’est
ce qui va de Bucarest à San Francisco, avec ses curés, ses rabbins,
sa bourgeoisie, ses nationalismes dépassés, ses prétendues
valeurs.

L’Europe
sera quelque chose de totalement coupé des USA par un océan.
L’Europe sera aussi quelque chose qui dépassera Bucarest, qui
dépassera l’Oural. L’Europe va jusqu’à la frontière chinoise
de Mandchourie. L’Europe va jusqu’à l’Océan Indien. Pour moi
l’Europe s’inscrit d’abord en termes géopolitiques »
(106 réponses à Mugarza).

L’Europe
unitaire de Thiriart est inséparable du concept d’omnicitoyenneté :
« Par omnicitoyenneté, j’entends que n’importe quel
citoyen, à n’importe quel endroit peut briguer n’importe quelle
magistrature, jusqu’au niveau suprême.

C’est l’absence totale de la moindre discrimination, de la moindre réserve ; le néfaste « dosage » y est inconnu […] C’est le principe de la non-discrimination d’origine territoriale. Il s’agit d’un principe capital qui fait que seule notre solution unitaire peut en fait fusionner l’Europe. »

R/ En 1989 le Mur de Berlin s effondre. Comment Thiriart va analyser les opportunités nées de ce nouveau monde ?

Bien
avant la chute du mur de Berlin, JT plaçait ses espoirs dans un
retournement d’alliances avec une Grande Europe allant jusqu’à
Vladivostok. Grâce à son traducteur Viktor Nikolaev, il fait
traduire nombre de ses textes qu’il envoie en Union soviétique. En
effet, la position de JT a évolué depuis les années soixante :
« Ma perspective d’une Europe faite AVEC
l’URSS ou plus exactement À CÔTÉ
(pacifiquement) s’est modifiée progressivement pour en arriver,
dès 1982, à une Europe faite PAR
l’URSS. » Dans ces conditions, la chute du Mur de Berlin puis
la désintégration de l’URSS vont rebattre les cartes et ouvrir
d’autres horizons. Les idées de JT bénéficieraient-elles enfin
d’un accueil favorable en Russie ? Ce sera la raison du voyage
qu’il effectue à Moscou en août 1992 et des diverses prises de
contact : Outre Alexandre Douguine et Anatoli Ivanov, il a des
entretiens avec :

-Egor
Ligatchev (né en 1920), l’ex-chef du Secrétariat du Comité
Central du PC de l’URSS, le n° 2 du PCUS.


Sergueï Babourine, leader de l’opposition au
sein du Parlement de la république de Russie et chef du groupe des
députés « Rossiia » (Russie), député, juriste.

-Viktor
Alksnis, surnommé le « colonel noir », originaire de
Lettonie et ancien ingénieur militaire dans la flotte de la
Baltique, membre du PCUS,
de 1974 jusqu’à son interdiction en 1991.
Proche de Sergueï Babourine et d’Alexandre Douguine.

-Guennadi
Ziouganov, ex-conseiller
de Gorbatchev pour les questions des mouvements anti soviétiques,
les renseignements et services secrets, fondateur du Parti communiste
de la Fédération de Russie (KPRF).

-Heydar
Djemal, fondateur en 1991 du Parti de la Renaissance Islamique (PRI).

-Alexandre
Prokhanov, directeur du journal Dyenn.

-Nikolaï
Pavlov, proche de Sergueï

Babourine.

-Valentin
Tchikine, directeur de Sovietskaïa Rossia,
un proche de Ligatchev.

-Eduarde Volodine, philosophe et partisan de la synthèse nationale et communiste.

R/ La Russie a une place centrale dans la réflexion de Jean Thiriart ?

Dès
1964, alors que les atlantistes de tous poils sont violemment
anticommunistes, JT développe une position singulière : « La
clef de la diplomatie européenne sera le voisinage pacifique avec
l’URSS. Seule une Europe forte et unie pourra contraindre Moscou à
comprendre que c’est aussi l’intérêt de l’URSS. » (Un
Empire de 400 millions d’hommes L’Europe
,
p.24) et il envisage déjà l’Europe de Brest à Vladivostock :
« Faisons une brève incursion dans le domaine de
l’anticipation et imaginons quel sera le stade postérieur à celui
de l’unification de l’Europe. Il sera inévitablement inscrit, du
fait de la géologie politique, dans les termes d’un axe
Brest-Vladivostock (…) Toute la politique de l’Europe consistera
à créer sa force et à montrer sa puissance à l’URSS afin
d’amener cette dernière à plus de réalisme (…) Mais le grand
préalable
à toute notre politique de
rapprochement avec Moscou, ma condition historique sine qua non, est
la libération de nos provinces et de nos capitales du Centre et de
l’Est de notre grande patrie européenne. » (ibid. p. 28-31).

« La
Grande Europe (…) va de Dublin à Bucarest. La très grande Europe
s’étirera de Dublin à Vladivostock.

La
Russie s’étendant jusqu’à Vladivostock, il va de soi que
l’Europe héritera de ce profil géographique. » (L’Europe
jusqu’à l’Oural, un suicide ! in La
Nation Européenne
, n° 46 –
15/02-15/03/1966).

Pour
T. le seul schéma qu’il a en vue (même s’il a conscience qu’il
s’inscrit dans le long terme) est celui de la très grande Europe
car l’Europe de l’Atlantique à l’Oural est une « ânerie » :
« Il faut d’abord
faire la grande Europe jusqu’à Bucarest. Ensuite il faut souhaiter
la très grande Europe avec les Russes guéris
de leur prétention à l’hégémonie à l’intérieur de l’Europe.

Et
cette très grande Europe ira jusqu’à Vladivostock –et non pas
jusqu’à l’Oural comme le croit le très mauvais élève en
géographie qui répond au nom de de Gaulle. » (ibid).

Après
l’arrêt de Jeune Europe et de La Nation
Européenne
(1969), Jean Thiriart se retire
de toute activité politique militante. Il reprendra la plume au
début des années 80. « Il n’y a pas de virage à 180° mais
une évolution de sa pensée : « Ma position est qu’il
ne faut pas lutter a priori
contre l’URSS, puissance européenne, mais lutter contre la
fossilisation de la pensée marxiste. » (106 réponses à
Mugarza). Il explique son itinéraire : « Dès 1980-81 (…)
a germé en moi le schéma suivant : ne plus compter sur l’unité
de Brest-Bucarest comme phase préparatoire à l’unité de
Dublin-Vladivostock, mais directement passer à la phase
Vladivostock-Dublin.

(…)
Mon glissement vers le communisme n’a pas échappé à plusieurs
observateurs. Ce glissement était déjà implicite, était en
filigrane dans mes écrits de 1966 à 1968. » Communisme
démarxisé s’entend ou selon les termes de T. « purgé de
son idéologie », « rénové, rendu plus lucide ».
Il évoque également un « communisme spartiate ».

C’est parce que « l’URSS est la dernière puissance européenne non domestiquée par le projet de domination mondiale américano-sioniste » que la pensée de JT va évoluer progressivement vers l’Empire Euro-soviétique.

R/ Vous avez redécouvert un texte oublié « L’empire euro-soviétique ». Quel est le contenu de ce document rare ?

En
fait, je n’ai ni découvert ni redécouvert puisque j’avais
connaissance du texte lors de son écriture et j’en avais les
versions successives annotées, barrées, crayonnées. J’ai
travaillé à partir de deux versions pour ne retenir que la dernière
en date qui m’a semblé correspondre le plus à la pensée finale
de T. et dans laquelle il était revenu sur certaines références,
formulations. À titre
d’exemple, il avait supprimé toute référence à Francis Parker
Yockey que José Cuadrado Costa avait suggérée dans une version
précédente.

J’ai
également mis de l’ordre dans la table des matières en essayant
d’être le plus fidèle possible à ce que souhaitait JT. Outre un
travail de réécriture, j’ai introduit des notes en bas de puisque
le texte de base n’en contenait pas et se contentait d’en
prévoir. Elles viennent en observation ou en complément
d’information du texte originel. Elles comprennent également
beaucoup de données biobibliographiques.

Enfin,
dans une longue préface j’ai souhaité expliquer l’origine de ce
texte, le mettre en perspective dans son époque et en situer son
actualité. Il m’a semblé intéressant d’exhumer ce document et
son édition une trentaine d’années après son écriture ans
montre une clairvoyance certaine.

L’Empire Euro-soviétique de Vladivostok à Dublin est un texte très dense. La ligne directrice est la suivante : JT revient sur son évolution de 1964 à 1984 pour expliquer pourquoi « j’en arrive à considérer que l’URSS est aujourd’hui la dernière et la seule chance d’unifier l’Europe » puis il brosse le tableau de la situation géostratégique actuelle (1984), à savoir une URSS déclinante et les États-Unis sur le chemin de l’hégémonie planétaire. Il expose ensuite ce qu’il appelle une « algèbre explosive » ou le « grand basculement », l’URSS renforcée de l’Europe de l’Ouest. Il se livre à un certain nombre de considérations géopolitiques en lien avec la « troisième guerre mondiale ». Il faut avoir à l’esprit le climat de guerre qui régnait en ce début des années 80 et je rappelle la « psychose de guerre qui se développait dans toutes les couches de l’opinion publique française » (Pierre Viansson-Ponté in Le Monde). Le bellicisme du lobby israélo-sioniste est mis en évidence et JT fait le parallèle avec 1939 : le « Mourir pour Dantzig ? » (Marcel Déat) va-t-il devenir un « Mourir pour Tel-Aviv ? ». JT ne se fait aucune illusion sur l’URSS telle qu’elle est. Elle doit changer radicalement et proposer un « discours européen », ce qui suppose de dépasser le communisme marxiste et sa conception de la nation pour promouvoir une « communauté de destin » d’où cette notion d’Empire. Il oppose l’Empire qui agrège à l’impérialisme de domination (des États-Unis). Qui fera cette très grande Europe ? Par référence à Alexandre Zinoviev (La maison jaune), JT appelle de ses vœux un nouveau Staline. Ce nouveau Staline aura la charge de faire l’unité européenne demain : « Un nouveau Philippe de Macédoine, un nouveau Staline, voilà ce qu’il faudra pour accoucher de l’Europe unitaire ».

R// Pensez-vous que la pensée de Thiriart est toujours actuelle ?

Oui
incontestablement et je ne suis pas le seul à le penser si j’en
juge par l’intérêt qu’il suscite aujourd’hui. En
Suède, en Europe de l’Est, en Italie, en Espagne, en Angleterre, en
Amérique latine, en Australie, Jean Thiriart est traduit, cité,
mentionné favorablement. Des travaux universitaires, des livres sont
en cours. La revue d’études géopolitiques Eurasia,
dirigée par Claudio Mutti, reproduit très régulièrement des
écrits de (ou sur) Thiriart. Dans l’ouvrage
Europa (trois volumes)
de Robert Steuckers, deux chapitres sont consacrés à Jean Thiriart.

L’actualité
rétrospective des écrits de Thiriart à la lumière des tensions et
bouleversements en cours est évidente car à la réflexion, l’ennemi
russe a remplacé l’ennemi soviétique (du point de vue de la
stratégie américaine !), et l’Europe, absente ou
insignifiante sur la scène internationale, est toujours le même
nain politique sous la coupe américaine. Est-il besoin de préciser
que l’Union Européenne (UE) n’a rien à voir avec l’Europe
telle que nous la voulons : puissante, indépendante, sortie de
l’OTAN.

De
la pensée de Thiriart, il faut retenir une méthodologie et une
pensée authentiquement Politique, détachée des émotions et du
verbiage littéraire, ainsi que des jeux politiciens.

Il
faut insister également le sens de l’organisation de Thiriart qui
avait su créer un Appareil militant, Jeune Europe, structuré,
discipliné, avec sa presse, son école de cadres, ses camps, Parti
qui était en quelque sorte une préfiguration de l’Europe
unitaire.

Jean Thiriart, L’Empire Euro-soviétique de Vladivostok à Dublin, Éditions de la plus grande Europe, 2018. Préface de Yannick Sauveur. Annexes. 344 p., 25 €

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À propos de l'auteur Rébellion

Rébellion est un bimestriel de diffusion d’idées politiques et métapolitiques d’orientation socialiste révolutionnaire.Fondée en 2002, la revue Rébellion est la voix d’une alternative au système. Essentiellement axée sur les sujets de fond, la revue est un espace de débats et d’échanges pour les véritables opposants et dissidents. Elle ouvre ses colonnes à des personnalités marquantes du monde des idées comme Alain de Benoist, David L’Epée, Charles Robin, Pierre de Brague, Thibault Isabel, Lucien Cerise … Rébellion se veut également un espace « contre-culturel » au sens large (arts, littérature, musique, graphisme).

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